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Travail et justice du careSavard-Laroche, Sophie 27 January 2024 (has links)
Les femmes accomplissent la plus grande part du travail nécessaire au maintien et à la perpétuation de notre monde, et pourtant elles obtiennent une faible part des richesses. Comment rendre justice à leur travail? Je vais tenter d’y répondre en parcourant les analyses féministes sur le travail invisible, en sciences sociales puis en philosophie avec les éthiques du care, pour ensuite appliquer leurs critères de justice à l’évaluation d’une proposition féministe de réorganisation de nos institutions. Nous verrons que le travail invisible des femmes et autres subalternes, théorisé en sciences sociales et par des militantes féministes, se trouve au cœur des inégalités sociales. L’illusoire séparation entre le privé et le public a historiquement servi les hommes privilégiés, alors que les femmes et autres subalternes assurent le maintien des soins au foyer et dans le reste de la société. Les éthiques du care, nouvelles voix féministes qui se développent depuis les années 1980, mobilisent les ressources de la philosophie pour revaloriser ce qu’elles nomment le travail de care. Fondée sur une nouvelle anthropologie de la vulnérabilité et de l’autonomie relationnelle, leur conception du care montre toute la complexité du travail de soin. Un apport majeur de cette approche consiste en l’élucidation du lien entre activités de care et développement moral, puisque le souci des autres s’acquiert par le soin. Mais, ce souci n’est pas qu’individuel, se demander qui prend soin de qui et dans quelles conditions montre les enjeux économiques et politiques du care. Une société du care organiserait ses institutions pour faciliter la prise en charge des besoins des personnes les plus vulnérables, dont les enfants. Le modèle familial « deux apporteurs de revenu/deux donneurs de soin » améliore l’équité pour certaines familles, mais il gagnerait à être enrichi d’une perspective écologiste et féministe plus radicale.
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La maternité chez les femmes scolarisées : une double transition en début de carrièreDaigle, Christine 20 April 2018 (has links)
Depuis les trois dernières décennies, les transformations du marché du travail ont eu des répercussions sur l'insertion socioprofessionnelle des nouveaux diplômés. De plus, la présence des femmes ne cesse d'augmenter et celles-ci deviennent de plus en plus scolarisées. Bien qu'elles aspirent à devenir des professionnelles, plusieurs d'entre elles veulent aussi être des mères. C'est dans ce contexte que nous avons cherché à comprendre comment les femmes scolarisées vivent le processus transitionnel double et simultané de l'arrivée du premier enfant et de leur insertion socioprofessionnelle, deux transitions importantes dans la vie d'une femme. Cette recherche qualitative est structurée en 5 parties qui s'articulent de la façon suivante. Le chapitre I fait état des problématiques qui concernent les transitions de vie, l'insertion socioprofessionnelle et la transition vers la parentalité. Le chapitre II présente le cadre théorique de cette recherche. Le chapitre III expose quant à lui le cadre méthodologique privilégié. Le chapitre IV aborde les résultats qui sont ressortis de l'analyse des entretiens. Le chapitre V vient à mettre en évidence les apports de cette étude à l'avancement des connaissances. Les limites de l'étude et des suggestions de recherches futures sont aussi discutées dans ce dernier chapitre.
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L'évolution du travail de la femme au Québec de 1940 à 1970Gosselin, Francine Barry 11 April 2018 (has links)
En cette année internationale de la femme, l'intérêt d'une étude de l'évolution du travail féminin au Québec n'a pas besoin de longue justification, d'autant plus qu'il n'existe aucune étude globale de ce phénomène, pourtant indispensable à la compréhension et à la juste évaluation des transformations de la société québécoise. C'est d'abord par le biais d'une recherche sur les "Mutations récentes de la société québécoise", menée à l'Institut Supérieur des Sciences humaines de l'Université Laval et à laquelle nous avons participé à titre d'assistante de recherche, que notre intérêt pour le sujet s'est manifesté. Cet intérêt s'est par la suite nourri au courant historiographique encore très jeune au Québec qui tente de lever le voile sur l'histoire des travailleurs. Notre recherche a donc un double objectif; d'une part, ajouter une facette a l'analyse de l'évolution de la société québécoise et d'autre part, jeter un premier coup de sonde dans l'histoire d'une catégorie de plus en plus importante parmi les travailleurs québécois. La période que nous avons choisi d'étudier, qui s'échelonne du second conflit mondial au début de la présente décennie, ne marque pas, loin de là, le commencement du phénomène du travail de la femme au Québec. La société rurale traditionnelle du siècle dernier, dont l'organisation économique de base était la famille, laissait en effet une large part au travail de la femme. Le tissage, la confection, la cuisine, le blanchissage, le jardinage et certains travaux aux champs étaient autant d'activités presque exclusivement prises en charge par les femmes à l'intérieur de la cellule autarcique familiale. La responsabilité de l'enseignement, du soin aux malades et des services sociaux revenait de plus aux femmes dont les services n'étaient pas entièrement absorbés par la famille. Le travail de la femme restait cependant presque toujours bénévole et échappait ainsi au calcul statistique de la population active . L'industrialisation est venue transformer profondément la structure du travail féminin en envahissant progressivement les domaines qu'il monopolisait. Le développement de l'industrie textile ou de l'alimentation projetait ainsi hors du foyer la fabrication de produits autrefois réservés à l'artisanat familial; même sur la ferme, la machine commençait à remplacer l'homme. L'urbanisation, corollaire de l'industrialisation, devait également concourrir à la transformation du travail féminin, par l'accroissement des services créant une foule d'emplois rémunérés convenant aux femmes. En quittant l'autarcie rurale, la famille québécoise voyait s'accroître ses besoins en biens de consommation et en services et les jeunes filles étaient ainsi progressivement forcées de participer aux revenus de la famille par un travail rémunéré hors du foyer. Du milieu du siècle dernier au début du XXe siècle, l'industrialisation et l'urbanisation entraînent ainsi les femmes sur le marché du travail rémunéré en dehors de la famille. Au recensement de 1901, 15% des femmes de 10 ans et plus font déjà partie de la population active, constituant un peu plus du dixième de la main-d'oeu2 vre totale au Québec . Cette participation des femmes à la maind'oeuvre s'accroît à un rhythme accéléré jusqu'à la crise économique qui entraîne un ralentissement momentané du taux de croissance de cette participation; en effet, entre 1911 et 1921, l'augmentation de la main-d'oeuvre féminine est de 39.09% et entre 1921 et 1931 elle atteint 46.71%, taux de croissance exceptionnel qui ne sera dépassé que dans la décennie 1961-1971; dans la décennie de la crise, 3 l'augmentation de la main-d'oeuvre féminine n'atteint que 29.11% . Ce ralentissement, dû au chômage généralisé et aux campagnes virulentes contre le travail des femmes, prend fin avec la seconde guerre mondiale qui provoque une nouvelle augmentation de la participation des femmes à la main-d'oeuvre. Les trois décennies qui constituent le cadre chronologique de notre recherche voient le phénomène du travail de la femme prendre de l'ampleur et surtout se transformer profondément par l'entrée des femmes mariées sur le marché du travail. Cette nouvelle ampleur du phénomène et les transformations qu'il connaît entre 1940 et 1970 devaient conduire et le monde du travail et la société globale à réviser ses positions et à s'adapter progressivement à la réalité du travail de la femme. L'optique générale que nous avons choisi de prendre pour la conduite de notre recherche en est une de synthèse plutôt que d'analyse détaillée. Cette synthèse ne s'appuie sur aucun modèle théorique défini, comme le modèle marxiste; il s'agit plutôt d'une analyse factuelle de la situation qui vise à respecter la méthode historique, soit la représentation d'une réalité passée dans son déroulement et sa complexité. Il s'agit avant tout pour nous de dresser un tableau des principaux aspects de l'évolution du travail de la femme au Québec depuis la seconde guerre mondiale. Cette évolution peut être abordée selon trois aspects: l'aspect statistique, l'aspect professionnel et l'aspect social. Par le biais des statistiques, nous pouvons retracer l'évolution quantitative de la participation féminine à la main-d'oeuvre et de sa répartition selon les grandes divisions professionnelles et les caractéristiques personnelles des travailleuses (âge, état civil, scolarité). Les recensements décennaux du Canada constituent la principale source de ce tableau statistique. Nous aurions pu utiliser d'autres données statistiques, beaucoup plus détaillées, comme celles fournies par le ministère du Travail, mais le caractère global de notre recherche nous a incitée à mettre de côté les données trop spécifiques, d'ailleurs souvent difficiles à comparer d'une année ou d'une décennie à l’autre. Le second aspect étudié est celui des conditions de travail des femmes depuis 1940, aspect que nous avons précédemment qualifié de professionnel. Il s'agit avant tout ici de faire ressortir les principaux aspects des conditions de travail qui ont soulevé le plus de revendications tout au long de la période et de tracer l'évolution qualitative de celles-ci. Les revendications syndicales, exprimées dans les procès-verbaux, les mémoires et les journaux de la C.T.C.C. - C.S.N. et de la F.T.Q., et les revendications des mouvements ouvriers, J.O.C. et L.O.C, exprimées dans leurs journaux respectifs ou dans la presse écrite, constituent une première source pour l'étude des conditions de travail. La Gazette du Travail, organe officiel du ministère fédéral du Travail, fournit pour sa part de nombreuses données et études sur les conditions de travail telles que perçues par le gouvernement. L'étude d'un certain nombre de conventions collectives régies par décret permet de vérifier et de compléter l'analyse de l'aspect professionnel du travail féminin. Enfin, les mesures gouvernementales telles qu'enquêtes et législations complètent la base documentaire notre documentation; ainsi nous n'avons pas cru essentiel d'analyser les positions de tous les syndicats, à cause de l'orientation souvent trop spécifique de certains, comme la C.E.Q. L'aspect social de l'évolution du travail de la femme au Québec tente pour sa part de retracer l'attitude de la société face à ce phénomène. A cause de la difficulté de cerner la société d'une façon globale, nous avons privilégié certains groupes sociaux pour l'analyse de leur attitude face au travail féminin; les gouvernements, les syndicats et mouvements ouvriers, l'Eglise et les mouvements religieux, les élites nationalistes et intellectuelles sont ainsi les principaux porte-parole de la société retenus pour l'étude de l'aspect social du travail de la femme. L'opinion publique telle que véhiculée par les journaux et revues vient compléter notre découpage de la société. Ici plus que partout ailleurs dans notre recherche, il était impossible de songer à récupérer de façon exhaustive les prises de position et les opinions de tous les groupes intéressés. Outre les sources utilisées dans les chapitres antérieurs, les périodiques, les études et thèses et enfin, l'ensemble des mémoires québécois soumis à la Commission royale d'enquête sur la situation de la femme au Canada servent d'assise documentaire à ce tableau de l'évolution de l'attitude de la société québécoise face au travail de la femme. Un autre aspect important de l'évolution du travail féminin au Québec a été délibérément mis de côté, du moins en tant que chapitre distinct; il s'agit du syndicalisme féminin. La raison en est fort simple; une thèse de maîtrise en Relations 4 industrielles présentée à l'Université Laval en 1968 et l'étude 5 encore plus récente de Mona-Josée Gagnon font le tour du problème de la place de la femme dans le syndicalisme et de l'attitude du monde syndical face à la participation des femmes au monde du travail. L'aspect syndical n'est donc pas étudié comme tel mais plutôt par le biais des aspects professionnel et social. Le plan du travail reprend un à un les trois aspects retenus et la division à l'intérieur de chacun des chapitres est thématique dans les deux premiers et chronologique dans le dernier. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Le vécu des femmes membres du personnel de secrétariat au fil des âgesMoffet, Suzanne 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2016
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Les déterminants qualitatifs des comportements d'activité des femmes. Au delà des incitations financièresMarc, Céline 14 December 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse appréhende les déterminants de l'offre de travail des femmes, au-delà des considérations financières, en intégrant la variété qualitative des modes d'articulation entre emploi et famille et celle des situations d'emploi. Une revue critique des modèles microéconomiques d'offre de travail, du point de vue de leurs résultats empiriques comme de leurs fondements, montre que le socle commun de ces modèles est de réduire les déterminants d'offre de travail à des considérations financières. Ces analyses négligent la valeur intrinsèque du travail et donc la complexité des arbitrages qui se jouent dans les choix d'activité et dans l'articulation entre emploi et famille. Cette thèse propose d'enrichir le cadre d'analyse des comportements d'activité des femmes de deux manières. D'une part, une analyse de l'influence de l'environnement social, économique et familiale sur les choix d'activités prend en compte la nature des institutions pesant sur l'articulation entre vie professionnelle et vie familiale. Une comparaison institutionnelle et statistique des comportements des mères en Suède et en France montre l'importance de l'analyse systémique des comportements d'activités. D'autre part une étude de l'influence de la nature des emplois sur les choix d'activité intègre des caractéristiques de l'emploi, telles que les aménagements horaires, les conditions de travail et les statuts d'emploi. L'importance des motifs financiers dans les choix d'activité est alors relativisée par celle des déterminants qualitatifs des comportements d'activité.
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The use of nonparametric and semiparametric methods based on kernels in applied economics with an application to Portuguese female labour marketMartins, Maria do Rosario Fraga Oliveira January 1998 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Étude de la conciliation travail-vie personnelle de femmes en situation récurrente d'emplois atypiquesTessier, Myrielle 16 April 2018 (has links)
Depuis près de trente ans, le monde du travail et l'organisation de la vie personnelle ont subi des modifications majeures. Notamment, l'augmentation des emplois atypiques et l'entrée massive des femmes sur le marché du travail ont modifié la répartition des tâches familiales. Il semble généralement que les femmes soient plus touchées que les hommes par ces modifications. C'est dans ce contexte que nous avons choisi d'étudier l'expérience de conciliation travail-vie personnelle de femmes en situation récurrente d'emplois atypiques. Les données ont été recueillies auprès de 62 femmes à l'aide d'entrevues semi-structurées. L'analyse des témoignages des participantes nous a permis d'élaborer une typologie de la conciliation travail-vie personnelle qui se décline en quatre types se situant sur un continuum qui va de la conciliation la plus ±facile¿ à la plus ±difficile¿. Cette analyse nous amène à proposer une conception exploratoire plus nuancée de la conciliation travail-vie personnelle.
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Genre identitaire et revenu relatif au sein des ménages : étude du cas CanadienDoumbia, Maéva Zeïnab 23 October 2018 (has links)
L'objectif de ce mémoire est d'analyser l'impact du genre identitaire sur les inégalités du revenu au sein des couples canadiens. Une analyse graphique réalisée à partir des données de l'Enquête sur la Dynamique du Travail et du Revenu (EDTR) nous a permis de constater une discontinuité dans la distribution de la part du revenu obtenu par la femme au sein des ménages au seuil de 50% ; seuil à partir duquel la femme a un revenu supérieur à celui de son époux. Cette recherche s'inspire des travaux de Bertrand et al. (2015) qui trouvent au même seuil, une discontinuité dans la part du revenu détenu par la femme au sein des ménages américains. Les auteurs expliquent cette observation par l'impact des normes associées au genre identitaire qui induisent entre autres, une aversion à une situation où la femme a un revenu supérieur à celui de son époux. Cette aversion serait à l'origine d'un certain nombre d'observations sociales et économiques telles que la baisse du taux de formation de ménages, la faible participation de la femme au marché du travail, les disparités salariales entre les hommes et les femmes, la hausse des taux de divorce et la division de la production domestique. Partant de cette hypothèse, et compte tenu de la discontinuité que nous observons, nous cherchons à déterminer l'inffluence du genre identitaire sur la formation des mariages, la participation de la femme au marché du travail, et son revenu potentiel. Nous obtenons à l'aide d'outils économétriques, des résultats qui convergent vers ceux obtenus par Bertrand et al. (2015). Nous trouvons que le taux de mariage décline lorsque la probabilité qu'une femme obtienne un revenu supérieur à celui d'un homme est élevée. Au sein des couples déjà formés dans l'EDTR, et dans lesquels la probabilité que la femme ait un revenu excédant celui de son époux est élevée, l'épouse est peu ou pas présente sur le marché du travail. Cependant, à la différence de l'étude de Bertrand et al. (2015), lorsque la femme mariée est active sur le marché du travail, nous trouvons que le genre identitaire n'a pas d'effet négatif sur l'écart entre le revenu qu'elle réalise et son revenu potentiel. Nous comparons la province du Québec et le reste du Canada et trouvons que l'importance des effets négatifs varie en fonction de la région étudiée.
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Risque et gestion du social : le retrait de l'activité professionnelle durant la grossesseMalenfant, Romaine, Malenfant, Romaine 31 October 2024 (has links)
Le travail des femmes est au cœur du questionnement qui accompagne cette fin de siècle. La remise en question de la division sexuelle du travail qu'il provoque ébranle les structures sociales et a des impacts sur toutes les dimensions de la vie sociale. Forces structurelles et stratégies individuelles se conjuguent ou se confrontent, dans la vie privée comme sur la sphère publique, dans un univers social où les repères traditionnels et les visions d'avenir sont brouillés. C'est sur la trilogie femmes, travail, grossesse que nous avons posé un regard sociologique, thème qui nous est apparu porteur d'un débat social fondamental. Au Québec, ce débat s'est cristallisé autour d'un courant marquant des sociétés modernes, la gestion du risque. Gestion du risque et gestion du social sont étroitement liées et leur action concertée assure la stabilité des institutions sociales. Le présent ouvrage s'ouvre sur un portrait de l'évolution de la participation des Québécoises au marché du travail depuis les années 1970 et un état de la recherche sur la santé des femmes au travail. Les chapitres suivants sont regroupés en trois parties. La première partie porte sur la législation québécoise et internationale relative à la protection des femmes au travail. La deuxième partie, axée sur la notion de risque, rend compte du discours scientifique et du discours des acteurs sur le risque; le dernier chapitre de cette deuxième partie dégage la structure dans laquelle s'inscrit l'action des travailleuses. Enfin, la troisième partie de l'ouvrage analyse les impacts des stratégies individuelles en fonction des transformations qu'a connues le marché du travail au cours des dernières décennies et se termine par une réflexion sur l'organisation sociale du travail dans les sociétés modernes avancées. Notre but est d'éclairer la complexité des enjeux personnels et sociaux que mettent en cause les mesures de protection des femmes au travail, de trouver les bases à partir desquelles s'échafaudent la construction sociale d'un risque et la logique qui sous-tend l'action des sujets; enfin, nous voulons poser les interrogations fondamentales auxquelles nous convie la présence des femmes dans le monde du travail.
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Relation entre la conception qu'ont les étudiantes du rôle de la femme dans la société et leurs aspirations scolaires et professionnellesRibeiro-Ferreira, Manuel 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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