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Ecologie alimentaire du Fou de Bassan Morus bassanus en Atlantique Nord à des échelles spatio-temporelles multiples / Feeding ecology of Northern Gannets (Morus bassanus) in the North Atlantic Ocean at various spatio-temporal scalesPettex, Emeline 17 May 2011 (has links)
L'environnement marin est soumis à un ensemble de processus physiques, chimiques et biologiques qui le rendent très dynamique. Les prédateurs tels que les oiseaux marins doivent donc ajuster leurs mouvements aux changements de disponibilité de leurs proies afin de survivre et de se reproduire. L'évolution de leur plasticité comportementale se traduit par la mise en place d'un éventail de tactiques de prédation. Nous avons étudié les comportements de recherche alimentaire chez le fou de Bassan Morus bassanus en Atlantique nord afin d'évaluer l'ampleur de leur plasticité comportementale au cours de leurs mouvements en mer. Ces analyses basées sur les enregistrements d'appareils électroniques miniaturisés portés par les oiseaux (GPS et géolocateurs) ont été effectuées à cinq échelles spatio-temporelles : individuelle, populationnelle, meta-populationnelle, saisonnière et interannuelle. La plasticité individuelle est forte et se traduit, principalement par le biais d'une modulation de la durée des voyages en mer et des zones d'alimentation exploitées. Ceci sous-entend une mémorisation de la position des zones de nourrissage les plus profitables et de leur variabilité spatio-temporelle ; postulat confirmé par nos analyses qui indiquent que les fous anticipent la position de leur aire de nourrissage dans les premiers kilomètres de leur voyage en mer, alors que celle-ci n'est pas encore en vue. Nous avons également identifié des différences inter-populationnelles notoires pour les mouvements en mer et pour les domaines vitaux des fous pendant la saison de reproduction, mais aussi pendant la période hivernale. A l'automne et au printemps, nos analyses nous ont en outre permis d'identifier un corridor migratoire emprunté par les fous entre les Shetland et l'Afrique de l'Ouest, alors qu'on considère généralement que cette espèce présente une dispersion non-orientée en dehors de la saison de reproduction. L'ensemble de nos résultats ont des implications majeures pour une meilleure compréhension de l'écologie spatiale des prédateurs marins confrontés à la variabilité naturelle et anthropique de leur environnement, ainsi que pour la gestion de leurs populations et la mise en place d'aires marines protégées ou de mesures conservatoires ajustées aux dynamiques spatio-temporelles. / Physical, chemical and biological processes generate considerable variability in the distribution and abundance of marine organisms. In order to survive and successfully breed, marine predators, among them seabirds, must adjust their movements to changes in the availability of their prey. We studied the foraging behaviour of the northern gannet Morus bassanus in several European colonies to understand how a flexible predator manages environmental variability. We analysed records from miniaturized data loggers (GPS and geolocators) at five spatio-temporal scales: individual, populational, meta-populational, seasonal and inter-annual. These data revealed strong individual plasticity, which allows gannets to modulate the length and duration of their foraging trips and to exploit a panel of memorized feeding areas, for which they anticipate location from a distance. We identified differences in the movements at sea and in home range between colonies during the breeding and the interbreeding seasons. Although gannets were thought to follow a non-oriented dispersion during the interbreeding season; our results showed a clear migratory corridor from Shetland to the West African coast. These results have major implications for a better comprehension of spatial ecology of marine predators facing natural and anthropogenic variability of their environment, as well as for population management, the implementation of marine protected areas, and any conservation measures which depend on spatio-temporal dynamics.
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Stratégies de reproduction des femelles du kangourou géant (Macropus giganteus)Gélin, Uriel January 2014 (has links)
Résumé : La reproduction entraîne des dépenses énergétiques importantes chez les femelles mammifères. Ces dépenses sont supposées diminuer l'énergie disponible pour d'autres traits positivement corrélés à l'aptitude phénotypique et augmenter les besoins d'alimentation. Toutefois, des différences individuelles dans la capacité d'acquisition et d'allocation peuvent masquer l'impact négatif de l'effort reproducteur. La manipulation expérimentale de l'effort reproducteur et le contrôle statistique des effets individuels sont deux approches puissantes et complémentaires mises en œuvre dans le cadre de mon étude afin de contrôler pour l'hétérogénéité individuelle. Elles ont permis de montrer clairement un coût de la reproduction chez le kangourou gris de l'Est (Macropus giganteus). Dans un premier temps, nous avons trouvé que le coût de la reproduction affectait le montant d'énergie alloué à certaines fonctions somatiques (CHAPITRE I). L'effort reproducteur diminuait le gain de masse et la croissance des jambes pour des intervalles de capture supérieurs à deux ans. Chez les femelles non manipulées, un effet négatif sur le gain de masse était aussi observable pour un intervalle inférieur à 3 ans. À l'échelle de deux événements successifs de reproduction, le gain de masse et dans une moindre mesure la croissance des bras, mais non des jambes diminuaient avec un effort reproducteur plus important à la précédente reproduction. Ensuite, nous avons démontré qu'il y avait un coût de la reproduction en terme de futur succès reproducteur (CHAPITRE II). Les individus dont l'effort reproducteur avait été diminué expérimentalement produisaient davantage de jeunes qui survivaient au stade 'LPY', âgés approximativement de 7 mois, que les femelles contrôles. Ils diminuaient également davantage leur taux de reproduction en allongeant l'intervalle entre les naissances, mais la survie au sevrage n'était pas affectée. Le CHAPITRE III montre que les femelles adaptaient leur comportement alimentaire en fonction de leur statut reproducteur. En comparaison avec les individus manipulés ou ayant perdu leur jeune, les femelles allaitantes augmentaient leur temps passé à s'alimenter durant la journée, l'intensité de leurs bouchées et de leur mastication sans impliquer de compromis avec la vigilance. Nous avons aussi découvert que la survie au sevrage du jeune précédent menait à une augmentation du taux de bouchées pour l'année en cours.
Les CHAPITRES I et II ont mis en évidence l'effet non négligeable des différences individuelles sur la détection des coûts de la reproduction. En effet, en l'absence de manipulation expérimentale ou de contrôle statistique, aucun compromis n'était détecté autant en terme de croissance que de prochaine reproduction. Au contraire, des corrélations positives entre l'effort reproducteur et les autres traits ont été trouvées. Le CHAPITRE I suggérait notamment que cette variabilité du succès reproducteur était liée à l'hétérogénéité individuelle dans le gain de masse maternelle qui augmentait la survie du jeune. Dans le CHAPITRE II, une corrélation positive entre les probabilités d'avoir un 'LPY' lors de deux événements successifs de reproduction suggérait que certaines femelles étaient capables de mener à bien ou non leur reproduction, mais cela indépendamment de l'effort reproducteur précédent. Enfin dans le dernier CHAPITRE (III), l'effet aléatoire était significatif dans l'analyse de différents comportements d'alimentation, ce qui pourrait être lié aux différences de gain de masse des femelles présentées dans le CHAPITRE I.
Certaines contraintes individuelles affectant le coût de la reproduction ont été identifiées. La masse et la condition corporelle augmentaient le succès reproducteur et diminuaient l'intervalle entre deux naissances successives (CHAPITRES I et II), mais contrairement à de précédentes études le comportement d'alimentation des femelles n'était pas affecté par leur masse (CHAPITRE III). L'âge des individus avait également une influence. Les jeunes femelles croissaient davantage, avaient aussi une prise alimentaire plus importante et subissaient un coût de reproduction supérieur. Ce dernier se traduisait par un taux d'échec plus élevé à la reproduction suivante si les jeunes femelles avaient eu un jeune l'année précédente (CHAPITRES I, II et III).
Des contraintes environnementales fortes influençaient la reproduction des femelles. La croissance, le succès reproducteur, l'intervalle entre les naissances et les comportements d'alimentation variaient suivant le site et l'année d'étude. Le site du Promontory et l'année 2011 apparaissaient particulièrement limitants. En effet en 2011, le gain de masse et le succès reproducteur ont diminué et l'intervalle de naissance et la prise de nourriture pour les femelles allaitantes ont augmenté (CHAPITRE I,II et III).
Nous cherchions également à mettre au jour une allocation différentielle des mères suivant le sexe de leur jeune. Si le coût supérieur d'avoir un mâle par rapport à une femelle était évident quant aux taux de bouchées (CHAPITRE III), il s'est avéré plus difficile à détecter sur d'autres traits. À Anglesea, les jeunes mères avaient moins de probabilité d'avoir un jeune qui atteigne le stade 'LPY' après avoir eu un fils qu'une fille (CHAPITRE II). Toutefois, des résultats contraires à nos attentes ont été trouvés, du moins au premier abord, sur la croissance et le succès reproducteur subséquent. Ainsi, les femelles qui avaient eu une fille perdaient davantage de masse (CHAPITRE I) et avaient généralement une probabilité moindre de produire un jeune qui atteigne le stade 'LPY' ou qui soit sevré par la suite (CHAPITRE II). En revanche, l'intervalle de naissance n'était pas différent suivant le sexe du jeune alors qu'il était fortement affecté par le coût de la reproduction démontré grâce à la manipulation, invoquant une autre explication qu'un coût supérieur des filles par rapport aux fils. En effet, les femelles qui étaient en mauvaise condition corporelle gagnaient de la masse quand elles produisaient une fille, mais pas un fils (CHAPITRE I). De surcroît, les jeunes mères avaient moins de chances de sevrer un jeune à l'événement de reproduction suivant si elles avaient eu un fils plutôt qu'une fille, et le succès reproducteur des mères des fils n'était plus différent de celui des mères des filles dans les années plus difficiles (CHAPITRE II). Enfin, les mères des fils augmentaient la quantité de nourriture ingérée si elles avaient sevré un jeune l'année précédente, mais les mères des filles la diminuaient. Ces différents résultats suggéraient fortement qu'un ajustement du sexe-ratio était utilisé quand les ressources individuelles ou environnementales contraignaient davantage la reproduction.
En conclusion, pour limiter le décalage entre les besoins énergétiques et la disponibilité en nourriture, les femelles chez le kangourou gris de l'Est pourraient modifier l'allocation de leurs ressources à la reproduction en reportant la prochaine mise bas et en produisant un jeune du sexe le moins coûteux en accord avec les contraintes individuelles et environnementales. Ces résultats soulignent l'importance d'études avec un suivi individuel sur plusieurs années afin de pouvoir comprendre la variabilité des stratégies de reproduction et leurs conséquences sur la dynamique des populations. // Abstract : Reproduction in living beings, particularly in female mammals that produce milk, is costly, potentially involving trade-offs with life-history traits if resources are limited and an increase in foraging effort. Individual differences may, however, hide the negative effects of this cost on life-history traits. I used two powerful and complementary approaches, to deal with individual heterogeneity: experimental manipulation of reproductive effort and statistical control of individual effect. Using both approaches, I investigated the effect of presence, size and sex of young on growth, subsequent reproduction and individual foraging behaviours of females. I used data of tagged free-ranging eastern grey kangaroos (Macropus giganteus) collected over six years at five study sites in Victoria, Australia. There was a clear cost of reproduction. Reproductive effort decreased mass gain and limb growth for inter-capture intervals greater than two years. Over two successive reproductive events, mass gain and arm growth were reduced but leg growth was independent of reproductive effort (CHAPTER II).In addition, survival to Large Pouch Young ('LPY') stage, about 7 months of age, was higher and birth rate lower in manipulated compared to control females but survival to weaning was not affected (CHAPTER III). CHAPTER IV shows that lactating females cope with current reproductive costs by increasing ivtime spent foraging as well as bite and chewing rates without decreasing vigilance comparedto non lactating ones. Bite rate was also greater for females that weaned a young at the previous reproductive event. My study supports reproductive cost hypothesis while showing substantial individual differences. To limit mismatch between energetic needs and resource availability, females of eastern grey kangaroo could modify resource allocation to reproduction by delaying birth date of subsequent young and producing the less costly sex according to individual and environmental constrains. My thesis shows the importance of experimental approach and individual monitoring over multiple years to understand the diversity of reproductive strategies and their consequences in evolutionary ecology and population dynamic.
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Impact of floral origin, floral composition and structural fragmentation on breeding success in Blue Tits (Cyanistes caeruleus) and Great Tits (Parus major)MacKenzie, Julia January 2010 (has links)
Existing research on the foraging ecology and breeding biology of blue tits (Cyanistes caeruleus) and great tits(Parus major) has mainly concentrated on populations in woodland. However increasing urbanisation means much of the suitable tit habitat is represented by fragmented areas, not large woodlands, and little is known about factors that may affect reproductive success in urban environments. Using General and Generalised Linear Models this study compared reproductive performance in four habitat types with differing levels of habitat modification: the Cambridge University Botanic Garden (CUBG) with an abundance of non-native vegetation and structural fragmentation, two marginal sites with native scrubby vegetation and structural fragmentation and small fragments and large fragments of native woodland. Compositional analysis was used in a study focused on how foraging blue tits used the heterogeneous habitat of the CUBG. Additionally frequency tests were used to compare foraging preferences and foraging behaviours of both species in the CUBG. Productivity was poor in the CUBG compared to all of the other habitats, with great tits appearing to do worse than blue tits, rearing lower quality chicks (significantly lower mean mass than in other habitats). Within the CUBG, positive relationships were found between the abundance of native trees and shrubs and breeding success for both blue tits and great tits. A positive relationship was found between breeding success in blue tits and the abundance of Quercus and Betula. However, habitat and year interactions showed that habitat and reproductive relationships were complicated by annual variation. The two species differed in their foraging preferences in the CUBG; blue tits were observed feeding in native deciduous trees significantly more than in non-native species and had a preference for birch trees over other taxa. Great tits however showed no strong preferences for any of the habitat types. With regards to foraging behaviours, great tits used a wider range of foraging heights and different foraging locations and capture techniques than blue tits. Blue tits were observed‘hanging’ from twigs more frequently, and appeared to be more effective at foraging in the wider variety of plants available in the heterogeneous vegetation of the garden. The data presented in this thesis suggest that blue tits have adopted a better foraging strategy by preferentially choosing native deciduous trees over the abundance of non-natives available in the CUBG. However, despite the apparent better foraging strategy of blue tits, reproductive performance of both species is poor in this urban garden compared to marginal sites and woodland. Urbanisation and the associated loss of optimal tit habitat are likely to continue. It is therefore important to offset urbanisation by the addition of appropriate foraging habitats that are likely to improve reproductive success, such as native trees and shrubs.
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From individuals to ecosystems : a study of the temporal and spatial variation in ecological network structureHenri, Dominic Charles January 2014 (has links)
Ecological network theory has developed from studies of static, binary trophic relationships to the analysis of quantitative, dynamic communities consisting of multiple link-types. Particularly, work has focused on the dynamic nature of ecological networks, which maintains stability in complex communities. However, there are few in situ network-level studies of the determinants of temporal and spatial variation in community structure. This thesis utilises data from a 10-year study of a host-parasitoid network and a collaborative study in an applied ecological setting to identify individual level factors important to network structure. The work aims towards an empirical, predictive framework linking adaptive foraging behaviour to ecological network structure. The results show that condition-dependent foraging behaviours structure host-parasitoid networks. The realised niches of the studied parasitoid species were generally biased towards larger host species and condition-dependent sex ratio allocation increased the likelihood that females would eclose from relatively larger hosts and males from relatively smaller hosts, which resulted in sex ratios deviating from Hamiltonian (50:50) predictions. Further, both of these aspects of behaviour are plastic, where parasitoid behaviour responded to environmental heterogeneity. Particularly, host preference behaviour conformed to an egg-/time-limitation framework, where the size dependency of the behaviour is greater when individuals have a greater likelihood of being egg-limited. Both the size-dependency and the plasticity of these behaviours differed significantly between secondary parasitoid species. This species identity effect interacted with landscape heterogeneity, which may explain some inter- and intra-specific variation in network structure. With respect to applied ecology, the results show that the benefits of natural vegetation for pest control are dependent upon the dispersal capabilities and the diet breadth of the pest and its natural enemies. The findings are evaluated towards a predictive framework for understanding the effects of future climate change on community structure and stability. We consider this framework in terms of applied ecology, particularly pest control ecosystem services provided by natural vegetation in an agricultural environment. The synergistic nature of the multiple determinants of network structure found in this thesis suggest that future studies should focus on the whole network, which is not necessarily the sum of its parts.
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The foraging behaviour of hummingbirds through space and timeTello Ramos, Maria Cristina January 2015 (has links)
Central place foragers, such as territorial hummingbirds, feed from resources that tend to be constant in space and to replenish with time (e.g. nectar in flowers). The ability to remember both where and when resources are available would allow these animals to forage efficiently. Animals that feed at multiple locations would also benefit from forming routes between these multiple locations. Hummingbirds are thought to forage by repeating the order in which they visit several locations following a route called a “trapline”, although there are no quantitative data describing this behaviour. As a first step to determining how and if wild free living hummingbirds forage by traplining, I decomposed this behaviour into some of its key components. Through five field experiments, where I trained free-living hummingbirds to feed from artificial flowers, I confirmed that territorial hummingbirds will, in fact, trapline. Birds will use the shortest routes to visit several locations and will prioritize those locations that are closest to a usual feeding site. Additionally, even though hummingbirds can learn to use temporal information when visiting several patches of flowers, the spatial location of those patches has a larger influence in how these birds forage in the wild. Since male and female hummingbirds were thought to forage differently I also tested whether there were sex differences in the types of cues they use when foraging. Contrary to expectation, female hummingbirds will also use spatial cues to relocate a rewarded site. Using the foraging ecology of rufous hummingbirds to formulate predictions as to what information these birds should use has lead me to discover that these birds forage in a completely different way than previously thought.
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Strat??gies de reproduction des femelles du kangourou g??ant (Macropus giganteus)G??lin, Uriel January 2014 (has links)
R??sum?? : La reproduction entra??ne des d??penses ??nerg??tiques importantes chez les femelles mammif??res. Ces d??penses sont suppos??es diminuer l'??nergie disponible pour d'autres traits positivement corr??l??s ?? l'aptitude ph??notypique et augmenter les besoins d'alimentation. Toutefois, des diff??rences individuelles dans la capacit?? d'acquisition et d'allocation peuvent masquer l'impact n??gatif de l'effort reproducteur. La manipulation exp??rimentale de l'effort reproducteur et le contr??le statistique des effets individuels sont deux approches puissantes et compl??mentaires mises en ??uvre dans le cadre de mon ??tude afin de contr??ler pour l'h??t??rog??n??it?? individuelle. Elles ont permis de montrer clairement un co??t de la reproduction chez le kangourou gris de l'Est (Macropus giganteus). Dans un premier temps, nous avons trouv?? que le co??t de la reproduction affectait le montant d'??nergie allou?? ?? certaines fonctions somatiques (CHAPITRE I). L'effort reproducteur diminuait le gain de masse et la croissance des jambes pour des intervalles de capture sup??rieurs ?? deux ans. Chez les femelles non manipul??es, un effet n??gatif sur le gain de masse ??tait aussi observable pour un intervalle inf??rieur ?? 3 ans. ?? l'??chelle de deux ??v??nements successifs de reproduction, le gain de masse et dans une moindre mesure la croissance des bras, mais non des jambes diminuaient avec un effort reproducteur plus important ?? la pr??c??dente reproduction. Ensuite, nous avons d??montr?? qu'il y avait un co??t de la reproduction en terme de futur succ??s reproducteur (CHAPITRE II). Les individus dont l'effort reproducteur avait ??t?? diminu?? exp??rimentalement produisaient davantage de jeunes qui survivaient au stade 'LPY', ??g??s approximativement de 7 mois, que les femelles contr??les. Ils diminuaient ??galement davantage leur taux de reproduction en allongeant l'intervalle entre les naissances, mais la survie au sevrage n'??tait pas affect??e. Le CHAPITRE III montre que les femelles adaptaient leur comportement alimentaire en fonction de leur statut reproducteur. En comparaison avec les individus manipul??s ou ayant perdu leur jeune, les femelles allaitantes augmentaient leur temps pass?? ?? s'alimenter durant la journ??e, l'intensit?? de leurs bouch??es et de leur mastication sans impliquer de compromis avec la vigilance. Nous avons aussi d??couvert que la survie au sevrage du jeune pr??c??dent menait ?? une augmentation du taux de bouch??es pour l'ann??e en cours.
Les CHAPITRES I et II ont mis en ??vidence l'effet non n??gligeable des diff??rences individuelles sur la d??tection des co??ts de la reproduction. En effet, en l'absence de manipulation exp??rimentale ou de contr??le statistique, aucun compromis n'??tait d??tect?? autant en terme de croissance que de prochaine reproduction. Au contraire, des corr??lations positives entre l'effort reproducteur et les autres traits ont ??t?? trouv??es. Le CHAPITRE I sugg??rait notamment que cette variabilit?? du succ??s reproducteur ??tait li??e ?? l'h??t??rog??n??it?? individuelle dans le gain de masse maternelle qui augmentait la survie du jeune. Dans le CHAPITRE II, une corr??lation positive entre les probabilit??s d'avoir un 'LPY' lors de deux ??v??nements successifs de reproduction sugg??rait que certaines femelles ??taient capables de mener ?? bien ou non leur reproduction, mais cela ind??pendamment de l'effort reproducteur pr??c??dent. Enfin dans le dernier CHAPITRE (III), l'effet al??atoire ??tait significatif dans l'analyse de diff??rents comportements d'alimentation, ce qui pourrait ??tre li?? aux diff??rences de gain de masse des femelles pr??sent??es dans le CHAPITRE I.
Certaines contraintes individuelles affectant le co??t de la reproduction ont ??t?? identifi??es. La masse et la condition corporelle augmentaient le succ??s reproducteur et diminuaient l'intervalle entre deux naissances successives (CHAPITRES I et II), mais contrairement ?? de pr??c??dentes ??tudes le comportement d'alimentation des femelles n'??tait pas affect?? par leur masse (CHAPITRE III). L'??ge des individus avait ??galement une influence. Les jeunes femelles croissaient davantage, avaient aussi une prise alimentaire plus importante et subissaient un co??t de reproduction sup??rieur. Ce dernier se traduisait par un taux d'??chec plus ??lev?? ?? la reproduction suivante si les jeunes femelles avaient eu un jeune l'ann??e pr??c??dente (CHAPITRES I, II et III).
Des contraintes environnementales fortes influen??aient la reproduction des femelles. La croissance, le succ??s reproducteur, l'intervalle entre les naissances et les comportements d'alimentation variaient suivant le site et l'ann??e d'??tude. Le site du Promontory et l'ann??e 2011 apparaissaient particuli??rement limitants. En effet en 2011, le gain de masse et le succ??s reproducteur ont diminu?? et l'intervalle de naissance et la prise de nourriture pour les femelles allaitantes ont augment?? (CHAPITRE I,II et III).
Nous cherchions ??galement ?? mettre au jour une allocation diff??rentielle des m??res suivant le sexe de leur jeune. Si le co??t sup??rieur d'avoir un m??le par rapport ?? une femelle ??tait ??vident quant aux taux de bouch??es (CHAPITRE III), il s'est av??r?? plus difficile ?? d??tecter sur d'autres traits. ?? Anglesea, les jeunes m??res avaient moins de probabilit?? d'avoir un jeune qui atteigne le stade 'LPY' apr??s avoir eu un fils qu'une fille (CHAPITRE II). Toutefois, des r??sultats contraires ?? nos attentes ont ??t?? trouv??s, du moins au premier abord, sur la croissance et le succ??s reproducteur subs??quent. Ainsi, les femelles qui avaient eu une fille perdaient davantage de masse (CHAPITRE I) et avaient g??n??ralement une probabilit?? moindre de produire un jeune qui atteigne le stade 'LPY' ou qui soit sevr?? par la suite (CHAPITRE II). En revanche, l'intervalle de naissance n'??tait pas diff??rent suivant le sexe du jeune alors qu'il ??tait fortement affect?? par le co??t de la reproduction d??montr?? gr??ce ?? la manipulation, invoquant une autre explication qu'un co??t sup??rieur des filles par rapport aux fils. En effet, les femelles qui ??taient en mauvaise condition corporelle gagnaient de la masse quand elles produisaient une fille, mais pas un fils (CHAPITRE I). De surcro??t, les jeunes m??res avaient moins de chances de sevrer un jeune ?? l'??v??nement de reproduction suivant si elles avaient eu un fils plut??t qu'une fille, et le succ??s reproducteur des m??res des fils n'??tait plus diff??rent de celui des m??res des filles dans les ann??es plus difficiles (CHAPITRE II). Enfin, les m??res des fils augmentaient la quantit?? de nourriture ing??r??e si elles avaient sevr?? un jeune l'ann??e pr??c??dente, mais les m??res des filles la diminuaient. Ces diff??rents r??sultats sugg??raient fortement qu'un ajustement du sexe-ratio ??tait utilis?? quand les ressources individuelles ou environnementales contraignaient davantage la reproduction.
En conclusion, pour limiter le d??calage entre les besoins ??nerg??tiques et la disponibilit?? en nourriture, les femelles chez le kangourou gris de l'Est pourraient modifier l'allocation de leurs ressources ?? la reproduction en reportant la prochaine mise bas et en produisant un jeune du sexe le moins co??teux en accord avec les contraintes individuelles et environnementales. Ces r??sultats soulignent l'importance d'??tudes avec un suivi individuel sur plusieurs ann??es afin de pouvoir comprendre la variabilit?? des strat??gies de reproduction et leurs cons??quences sur la dynamique des populations. // Abstract : Reproduction in living beings, particularly in female mammals that produce milk, is costly, potentially involving trade-offs with life-history traits if resources are limited and an increase in foraging effort. Individual differences may, however, hide the negative effects of this cost on life-history traits. I used two powerful and complementary approaches, to deal with individual heterogeneity: experimental manipulation of reproductive effort and statistical control of individual effect. Using both approaches, I investigated the effect of presence, size and sex of young on growth, subsequent reproduction and individual foraging behaviours of females. I used data of tagged free-ranging eastern grey kangaroos (Macropus giganteus) collected over six years at five study sites in Victoria, Australia. There was a clear cost of reproduction. Reproductive effort decreased mass gain and limb growth for inter-capture intervals greater than two years. Over two successive reproductive events, mass gain and arm growth were reduced but leg growth was independent of reproductive effort (CHAPTER II).In addition, survival to Large Pouch Young ('LPY') stage, about 7 months of age, was higher and birth rate lower in manipulated compared to control females but survival to weaning was not affected (CHAPTER III). CHAPTER IV shows that lactating females cope with current reproductive costs by increasing ivtime spent foraging as well as bite and chewing rates without decreasing vigilance comparedto non lactating ones. Bite rate was also greater for females that weaned a young at the previous reproductive event. My study supports reproductive cost hypothesis while showing substantial individual differences. To limit mismatch between energetic needs and resource availability, females of eastern grey kangaroo could modify resource allocation to reproduction by delaying birth date of subsequent young and producing the less costly sex according to individual and environmental constrains. My thesis shows the importance of experimental approach and individual monitoring over multiple years to understand the diversity of reproductive strategies and their consequences in evolutionary ecology and population dynamic.
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Reindeer use of alpine summer habitats /Skarin, Anna, January 2006 (has links) (PDF)
Diss. (sammanfattning) Uppsala : Sveriges lantbruksuniv., 2006. / Härtill 4 uppsatser.
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Comment profiter au mieux de l’information ? Étude chez le canari domestique, Serinus canaria et le pigeon biset Columba livia / How to get the best advantage of information? study in the domestic canary (Serinus canaria) and feral pigeon (Columba livia)Belguermi, Ahmed 03 March 2011 (has links)
La prise d’information est très importante pour les animaux. En effet, le comportement sera mieux adapté s’il s’appuie sur l’évaluation précise des paramètres du milieu. Notre étude porte sur l’utilisation de l’information sociale chez deux espèces d’oiseaux. Deux expériences ont été menées sur le canari domestique (Serinus canaria) en laboratoire, au sein du LECC de Paris Ouest Nanterre La Défense. Quatre expériences portant sur le pigeon biset (Columba livia) ont eu lieu en milieu urbain au Jardin des Plantes au centre de Paris.Chez le canari, nous avons démontré une utilisation de l’information sociale, ceci en utilisant des indices visuels et/ou acoustiques dans une activité d’approvisionnement. Les ambiances de chants ont été plus utilisées par les canaris que les cris ; les oiseaux ont été par ailleurs sensibles aux informations ambigües. Chez les pigeons nous avons observé une capacité de discrimination et de reconnaissance d’individus hétérospécifiques (nourrisseurs humains). Deux profils comportementaux ont été mis en évidence (régulier vs occasionnel), ces profils étaient corrélés aux caractéristiques morpho-physiologiques des pigeons. Les pigeons ont été capables aussi d’utiliser des indices acoustiques tel que des cris de prédateurs (cris de : corneilles, goélands et faucons crécerelle), bruit d’envol des congénères et même des cris d’alarme hétérospécifique (merle noir) afin de détecter la présence de danger. Enfin nous avons constaté que la quantité de nourriture disponible influençait le comportement d’approvisionnement des pigeons. En conclusion, les canaris domestiques et les pigeons bisets sont capables d’utiliser différents types d’indices sociaux pendant leurs approvisionnements et extraient des informations à partir de ces indices afin de mieux exploiter les sources de nourrissage. / Social information, foraging behaviour, urban area, Serinus canaria, Columba liviaGetting information is very important for animals. Indeed, the behavior will be better suited if based on accurate assessment of environmental parameters. Our study focuses on the use of social information in two species of birds. Two experiments were conducted on the domesticated canary (Serinus canaria) in laboratory conditions, at the LECC of the University Paris Ouest Nanterre La Défense (France). And four others were conducted on the rock dove (Columba livia) in urban area “Jardin des Plantes” in Paris.In canaries, we demonstrated the use of social information, this by using visual and acoustic cues in foraging activities. The songs noises were more used by the canaries that calls. The birds were still susceptible to ambiguous information. In pigeons, we observed a capacity of discrimination and recognition of heterospecific individuals (human feeders). Two behavioral profiles were identified (regular vs. occasional), these profiles linked to the morpho-physiological characteristics of pigeons. The pigeons were also able to use acoustic cues such as predator calls (crows, gulls, and kestrels), flight noise of conspecifics and even heterospecific alarm calls (Blackbirds) to detect the presence of danger. Finally we found that the quantity of food available played a role on foraging behavior of pigeons.In conclusion, domestic canaries and feral pigeons are able to use different types of social cues when foraging and extract information from these cues for an efficient exploitation of the feeding sources.
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Sensibilité d’un oiseau marin arctique aux changements environnementaux / Seabird sensitivity to Arctic environmental changeAmélineau, Françoise 08 December 2016 (has links)
L’Arctique se réchauffe deux fois plus vite que le reste du monde, entrainant des changements majeurs des écosystèmes marins. Par exemple, l’étendue de la banquise diminue, et la distribution des masses d’air change, modifiant les régimes de vents et de précipitations. Parallèlement à ces changements climatiques, l’Arctique est soumise à une pollution anthropique croissante amenée par les circulations atmosphériques et océaniques, et accentuée par le développement des activités humaines locales. Dans ce contexte, il est urgent de comprendre les impacts écologiques de ces modifications environnementales sur les espèces de cette région. Les mergules nains (Alle alle) sont les oiseaux marins les plus abondants de l’Arctique, et des acteurs clés des réseaux trophiques côtiers. Bien que des travaux récents aient suggéré une forte résilience de ces organismes aux changements globaux, une étude approfondie permettant de comprendre de manière détaillée l’impact de ces changements était essentielle. Au cours de ce travail de thèse, nous avons donc utilisé une approche pluridisciplinaire (écologie alimentaire, écotoxicologie, bioénergétique, écologie du déplacement) menée à long terme afin de caractériser la sensibilité des mergules nains aux changements de leur environnement pendant la saison de reproduction (été) et en hiver. Nous avons pour cela étudié une population de mergules nains au Groenland Est. Nos résultats montrent que les mergules sont fortement impactés par les changements en cours. Pendant la période de reproduction, leurs proies changent et leur effort de plongée augmente en l’absence de banquise, même s’ils demeurent fidèles à leur zone de nourrissage sur le talus continental. Ceci tend à diminuer leur condition corporelle et celle de leur poussin, mais n’impacte pas leur survie. En hiver, les mergules nains optimisent leur migration et leur distribution en fonction de la distribution de leurs proies et de leur paysage énergétique. Ainsi, nos modèles prédictifs indiquent qu’un réchauffement de l’Atlantique nord pourrait être bénéfique pour les populations en diminuant leurs besoins énergétiques. Enfin, nous avons trouvé que les mergules nains consomment des microplastiques, et ce en les confondant avec leurs proies. Cette source de pollution supplémentaire pourrait augmenter avec la fonte de la banquise qui libère des microplastiques jusque-là stockés dans la glace. Ce travail souligne l’importance des programmes à long terme pour l’étude des impacts des changements globaux. / The Arctic is warming twice faster than the rest of the world, leading to major changes for marine ecosystems. For example, sea-ice extent is decreasing, and air mass distribution is changing, thus modifying wind and precipitation regimes. In parallel, the Arctic is subject to increasing anthropogenic pollution carried by atmospheric and oceanic circulation, and accentuated by the development of local human activities. In this context, there is an urgent need to understand the ecological impacts of these environmental modifications on the species of this region. Little auks (Alle alle) are the most abundant seabird in the Arctic, and key players of coastal food webs. Although recent works suggested a high resiliency of little auks to global changes, a comprehensive study was needed to understand in detail the impacts of these changes. Through this work, we used a multidisciplinary approach (diet ecology, ecotoxicology, bioenergetics, foraging ecology) on the long term to characterize little auk sensitivity to environmental changes during the breeding season (summer) and in winter. We therefore studied a little auk population in East Greenland. Our results show that little auks are indeed impacted by ongoing changes. During the breeding season, their prey change and their diving effort increase when there is no sea-ice, even if they remain faithful to their feeding grounds on the continental slope. This tends to decrease their body condition and that of their chick, but does not impact their survival. In winter, little auks optimize their migration and their distribution according to the distribution of their prey and their energetic landscape. Therefore, our predictive models indicate that a warming of the North Atlantic could be benefic for little auk populations, by reducing their energetic needs. Finally, we found that little auks ingest microplastics, by confusing them with their prey. This additional source of pollution could increase with sea-ice loss that release microplastics stocked in the ice. This work underlines the importance of long term monitoring programs for the study of global change impacts.
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Maternal foraging behaviour of Subantarctic fur seals from Marion IslandWege, Mia January 2013 (has links)
Foraging forms the cornerstone of an animal’s life-history. An individual's
foraging success shapes the demography and health of a population. Understanding key facets of maternal foraging behaviour are crucial to get a holistic picture of both
regional and local environmental factors that drive foraging behaviour. This study
aimed to measure the maternal foraging behaviour of a marine top predator, the
Subantarctic fur seal (Arctocephalus tropicalis), from Marion Island (MI) over a range of
spatial and temporal scales.
Arctocephalus tropicalis females from MI have one of the longest duration
foraging trips for the species. They are most similar to conspecifics at temperate
Amsterdam Island, but differ considerably from those at subantarctic Îles Crozet and
Macquarie Island. Hitherto, no diving data existed for MI females. I illustrate how their
diving behaviour is more similar to individuals from Îles Crozet despite their differences
in foraging trip parameters. Together with Îles Crozet, MI females have one of the
deepest mean diving depths (34.5 ± 2.2 m , 45.2 ± 4.8 m summer and winter
respectively) and longest dive durations (70.2 ± 3 s , 104.3 ± 7.8 s summer and winter respectively) for the species. In summer, females follow the diel vertical migration of
their myctophid prey. Counter intuitively, during the winter, females performed short
and shallow crepuscular dives, possibly foraging on different prey. Considering that
these individuals dive in deep waters, this is most likely related to myctophids
occupying lower depths in the water column during winter. At dusk and dawn they are
inaccessible to diving fur seals.
At-sea data from multiple foraging trips per female illustrated that females have
both a colony- and individual preferred foraging direction which varied seasonally.
Individuals travelled consistently in the same direction regionally, but locally appear to
track prey in a heterogeneous environment. The few trips in the winter to the west of
MI suggest that this is a short-term response to varying prey availability rather than a
long-term foraging tactic.
Six years of observer-based attendance cycle data were used to augment
telemetry data. Multi-state mark-recapture models were used to determine the probability of a female being missed when she was present (detection probability).
Attendance data were corrected accordingly. Neither El Niño (EN) nor anomalous seasurface
temperature (SSTa) influenced any of the attendance cycle parameters, as
foraging trip duration is a poor predictor of weak environmental change. Only season
and pup sex had a significant impact on female provisioning rates. Foraging trip
duration was longer during winter than during summer. Females spent a higher
percentage of time on land when they had female pups rather than male pups. Although
observational attendance data remain useful it ideally requires concomitant data on pup
growth, production and female body condition to elucidate changes in female
provisioning rates. Temporally, season had the most influence on female foraging behaviour.
Spatially, it appears that a lack of prominent local bathymetrical features overshadows
MI's favourable position in the productive Polar Frontal Zone. Arctocephalus tropicalis
females from MI work harder at foraging than at any other island population of
conspecifics. / Dissertation (MSc)--University of Pretoria, 2013. / gm2014 / Zoology and Entomology / Unrestricted
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