Spelling suggestions: "subject:"fouquet"" "subject:"bouquet""
1 |
Les entreprises en céramique des Fouque et Arnoux en Midi toulousain au XIXe siècle : innovation, rayonnement / The Fouque and Arnoux ceramics entreprises in the Toulouse area in the XIXth century : innovation and wide-spreadBeaux-Laffon, Marie-Germaine 29 September 2012 (has links)
Au tournant du XIXe siècle, des faïenciers de Provence, Joseph-Jacques Fouque et Antoine Arnoux, s’installent à Toulouse pour faire prospérer un atelier de « faïence anglaise ». En association familiale, ils produisent des faïences et des terres cuites. L’énergie hydraulique permet de mécaniser la production et dès 1825, la faïence fine est imprimée. Grâce à des capitaux réunis dans la région, ils fondent une société, Fouque Arnoux et Cie, en 1829 et construisent une nouvelle manufacture à Saint-Gaudens/Valentine pour produire la porcelaine avec le kaolin des Pyrénées. Léon Arnoux fait des recherches sur les couleurs de grand feu et améliore les fours. Les Fouque et Arnoux expédient dans tout le Midi et exportent vers les colonies. Un atelier de décoration et de revente est dirigé par Gustave Fouque. La manufacture et cet atelier participent aux expositions industrielles à Paris et à Toulouse et reçoivent de nombreux prix. La crise de 1846-1848 provoque la faillite de la société, avec la fermeture et la vente des locaux toulousains ; Léon Arnoux émigre en Angleterre où il devient directeur artistique chez Minton à Stoke-on-Trent. A Saint- Gaudens/Valentine, la production reprend avec Henri Fouque, puis avec des Anglais ; la manufacture ferme définitivement en 1878. Pendant trois quarts de siècle, la manufacture a produit toutes sortes de produits en céramique, donnant à Toulouse un visage à caractère industriel. / Around 1800, Provencal potters Joseph-Jacques Fouque and Antoine Arnoux developed a «faïence anglaise» workshop in Toulouse. As a family unit they produced earthenware and terracotta. They employed hydraulic energy to mechanize production to an industrial level. From 1825 their earthenware carried prints and with local funds they founded an enterprise Fouque Arnoux et Cie in 1829 and built a new factory at St-Gaudens/Valentine to produce porcelain from Pyrenean kaolin. Léon Arnoux researched colors and kilns. The Fouques and Arnoux supplied the south of France and exported to the colonies. In parallel a decoration business and shop employed Toulouse artists and sold the latest offerings from Paris. The factory and this workshop won industrial exhibition medals in Paris and Toulouse. The 1846-1848 crises caused the downfall of the company with the closure and sale of the Toulouse properties. Léon Arnoux immigrated to England where he became Minton’s artistic director. In St-Gaudens/Valentine, production restarted with Henri Fouque who called on English capital which never arrived. The manufactory finally closed in 1878. These Provencal manufacturers by the transfer of their knowledge and craft to the Midi area gave Toulouse, more specifically in the second quarter of the XIXth Century, its industrial face and character, this enterprise taking its place among the other French earthenware and porcelain makers.
|
2 |
Magnetized Men: Constructing Masculinity through Somnambulism in the Works of German RomanticismLuly, Sara Rosemary 22 July 2011 (has links)
No description available.
|
3 |
Histoire d’une littérature en mouvement : textes, écrivaines et collectifs éditoriaux du Mouvement de libération des femmes en France (1970-1981) / The History of a Literature in Movement : Texts, Authors and Editorial Collectives of the Women’s Liberation Movement in France (1970-1981)Lasserre, Audrey 03 December 2014 (has links)
Le Mouvement de libération des femmes en France ne fut pas seulement un mouvement politique et social, ce fut également l’une des dernières, si ce n’est la dernière, avant-garde littéraire que la France a connue. Du point de vue international, l’activité des littératrices au sein du Mouvement constitue un des principes distinctifs de la lutte des femmes en France. Les manifestantes qui déposent publiquement une gerbe de fleurs à la femme plus inconnue encore que le soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe le 26 août 1970, sont déjà pour certaines – appelées à le devenir pour d’autres – des écrivaines. Dix ans plus tard, le MLF, depuis peu marque déposée à l’Institut national de la propriété industrielle, appartient à une éditrice, Antoinette Fouque, promotrice d’une écriture dite féminine. Dans l’espace circonscrit par ces deux points fixes, paraît un ensemble de textes qui s’inscrivent au sein de deux tendances majoritaires – mais antagonistes – du Mouvement, le féminisme d’une part et la néo-féminité, ou éloge de la différence, d’autre part. En miroir, un double rhizome éditorial se développe, partageant maisons d’édition et revues en deux factions militantes et littéraires bien distinctes. Pendant dix ans, la littérature se met tout autant au service du Mouvement des femmes que le Mouvement irradie la littérature, chacun-e influençant et informant la pratique et la pensée de l’autre. C’est de cette coïncidence entre littérature et Mouvement de libération des femmes que le présent écrit se propose de rendre compte, afin de retracer un mouvement politique qui fut et se fit littéraire, et, dans le même élan, une littérature qui fut et se fit politique. Par là même, la thèse redouble la question posée par tout un mouvement de femmes à la littérature elle-même, contestant ses définitions premières et repoussant les limites qui lui ont été assignées. / The Women’s Liberation Movement (MLF) was not only a political and social movement, but one of the last, if not the very last, literary avant-garde that France has experienced. From an international perspective, the activity of the literary women within the movement represents one of the fundamental principles of the fight for women’s rights in France. The demonstrators, who publicly placed a bouquet of flowers for the unknown wife of the Unknown Soldier under the Arc de Triomphe on August 26th 1970, are for some, and are soon to become for others, women writers. Ten years later, the MLF, a recently registered trademark with the National Institute for Intellectual Property Rights, belongs to the editor, Antoinette Fouque, promotor of female writing. Within the space determined by these two fixed points, there exists a collection of texts that adhere to two major trends – although antagonistic – of the movement, Feminism on one hand and Neofeminity, or the praise for “difference”, on the other hand. Mirroring each other, a dual editorial form develops, sharing publishers and scholarly journals, into two distinct literary and militant factions. For ten years, literature served the purpose of the Women’s Liberation Movement as much as the latter promoted literature, each influencing and informing the other by practice and thought. It is precisely this coexistence between literature and the Women’s Liberation Movement that the present dissertation proposes to examine, in order to trace the political movement that was and made itself literary, and, by the same token, a literature that was and made itself political. At the same time, the dissertation continues the question asked of literature by an entire women’s movement, challenging its assigned definitions and pushing back its boundaries.
|
Page generated in 0.0386 seconds