University of Macau / Institute of Chinese Medical Sciences

Submitted by Nathália Neves (nathalia.neves@ufpe.br) on 2015-03-05T18:54:49Z No. of bitstreams: 2 Nelson_Mestrado_Biblioteca.pdf: 2006130 bytes, checksum: b672ac0459557046842a79f276aa4414 (MD5) license_rdf: 1232 bytes, checksum: 66e71c371cc565284e70f40736c94386 (MD5) / Made available in DSpace on 2015-03-05T18:54:49Z (GMT). No. of bitstreams: 2 Nelson_Mestrado_Biblioteca.pdf: 2006130 bytes, checksum: b672ac0459557046842a79f276aa4414 (MD5) license_rdf: 1232 bytes, checksum: 66e71c371cc565284e70f40736c94386 (MD5) Previous issue date: 2012-02-15 / CNPq / Ganoderma abrange 80 espécies de grande importância econômica e ecológica, caracterizando-se por possuir basidiosporos de parede dupla e ornamentada de ápice truncado. Sua taxonomia é baseada em caracteres morfológicos, porém a pluralidade de termos e critérios por taxonomistas fazem a identificação desse grupo ser caótica. Nessa perspectiva, as regiões ITS e LSU (rDNA) são as mais utilizadas para diferenciação de táxons morfologicamente semelhantes. No presente estudo, foram utilizados tanto exemplares de Ganoderma frescos quanto amostras herborizadas para extração de DNA genômico, amplificação das regiões ITS e LSU, e posterior sequenciamento. Desse modo, foram sequenciados 27 espécimes de Ganodermataceae para as regiões ITS e LSU, sendo duas pertencentes à Tomophagus colossus e 25 exemplares pertencentes ao gênero Ganoderma (14 do subg. Ganoderma e 11 do subg. Elfvingia), representando seis espécies para este último gênero. Todas as reconstruções filogenéticas realizadas demonstraram que Ganoderma trata-se de um grupo monofilético, distinto de Tomophagus, porém pertencentes à mesma família. Para o subgênero Ganoderma baseada em exemplares brasileiros, observou-se a delimitação filogenética das cinco espécies estudadas (G. chalceum, G. multiplicatum, G. orbiforme, G. parvulum e G. resinaceum), todas distintas em relação a G. lucidum. No subgênero Elfvingia, os representantes brasileiros momentaneamente identificados como G. tornatum, alocaram-se em subclados distintos de acordo com a distribuição geográfica (Mata Atlântica e Floresta Amazônica). De modo geral, para Ganoderma observa-se uma forte correlação entre os agrupamentos formados e a distribuição geográfica. Esses resultados demonstram a utilidade das regiões do rDNA, associadas aos métodos tradicionais, nos estudos taxonômicos e sua importância para uma identificação mais confiável das espécies.

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En premier lieu, notre travail résume l'état des connaissances sur les Ganodermataceae des Antilles françaises, en se basant sur l'analyse exhaustive de la littérature et sur les récoltes personnelles que nous avons effectuées au cours de 7 missions sur le terrain, en Guadeloupe et en Martinique (2003- 2008). Soixante quatre collections ont été examinées, ainsi que plusieurs types d'espèces décrites des Néotropiques (Ganoderma dussii Pat., G. pulverulentum Murrill, G. subfornicatum Murrill, G. tuberculosum Murrill). Au total, quinze taxons ont été identifiés dans les Antilles françaises. Les caractères morphologiques de chaque espèce ont fait l'objet d'une description méticuleuse, d'une illustration sur planche ainsi que d'une discussion. De plus, chacune de nos hypothèses portées sur l'identité des espèces s'appuie sur des résultats phylogénétiques. Les espèces suivantes sont citées pour la première fois aux Antilles : Ganoderma amazonense Weir, Ganoderma flaviporum (Murill) Sacc.& Trotter, Ganoderma subamboinense (P. Hennings) Bazzalo & Wright, Ganoderma tuberculosum Murril. En second lieu, nos recherches ont porté sur la comparaison des activités antiprolifératives de différents extraits méthanoliques de Ganodermataceae Donk récoltés aux Antilles et Guyane françaises et de deux espèces de référence : Ganoderma lucidum européen et ‘Ganoderma lucidum' asiatique, sur cellules cancéreuses humaines de type prostatique (PC-3), mammaires (MCF- 7) et colorectal (HT-29). Nous avons démontré que certains ganodermes néotropicaux tel le Ganoderma tuberculosum pouvaient aussi inhiber la croissance des cellules cancéreuses de la même façon, sinon plus, que le Ganoderma lucidum utilisé en médecine traditionnelle asiatique et le Ganoderma lucidum européen. Les acides ganodériques A, DM et F, pour lesquels une activité anticancéreuse a été démontrée, n'ont pas été retrouvés dans l'extrait méthanolique de Ganoderma tuberculosum. D'un autre côté, l'extrait de cette espèce contient un composé majoritaire correspondant à un acide ganodérique jusqu'ici jamais décrit : GA FWI. Celui-ci n'a pas montré d'activité antiproliférative significative sur cellules cancéreuses de type PC-3, MCF-7 et HT29. De plus, ce travail a montré que l'activité antiproliférative du G. lucidum européen est similaire à celle du G. lucidum traditionnellement utilisé en médecine asiatique excepté pour HT29 pour lesquels aucune activité n'a été démontrée pour l'espèce asiatique. Enfin, notre étude illustre l'importance des investigations taxinomiques fiables, avec des méthodes traditionnelles et moléculaires, afin d'identifier clairement les espèces contenant les molécules spécifiques bioactives.