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Le juste et l'injuste dans le cycle de Guillaume d'Orange / Justice and injustice in the Cycle of William of Orange

Marteau, Sonia 09 December 2014 (has links)
Par les thèmes centraux qui l’animent sans relâche – honneur, devoir, trahison, châtiment, vengeance, … –, le cycle de Guillaume d’Orange entretient avec le droit médiéval d’étroits rapports thématiques que les jongleurs n’ont cessé d’exploiter pour nourrir la trame narrative relatant les hauts faits de la famille de Narbonne. Nées dans un contexte historique, politique et social particulièrement dense, propice aux innovations en matière de réflexion éthico-juridique, les chansons du cycle de Guillaume imposaient de s’interroger sur la nature profonde de ces liens afin de mieux saisir ce qui constitue la représentation épique du juste et de l’injuste. Comme cette opposition n’apparaît jamais en ces termes dans notre corpus, notre souci premier fut d’adapter aux mentalités et aux préoccupations inhérentes au contexte de production du cycle de Guillaume les outils conceptuels qui allaient fonder notre démarche : plutôt que de rechercher les manifestations du juste et de l’injuste selon une opposition moderne en distinguant les obligations découlant du droit positif des devoirs imposés par la morale, nous avons choisi de nous intéresser à toutes les normes sociales dont la présence, plus ou moins implicite dans nos textes, impose toutefois à nos personnages épiques une impérieuse restriction d’action, tant dans la sphère privée que sur la scène publique. Au terme de notre parcours, il est apparu que les normes enjointes à la société épique du cycle de Guillaume d’Orange ne s’organisaient pas autour des deux pôles normatifs (terrestre et humain d’une part, spirituel et divin d’autre part) qui avaient constitué notre hypothèse de départ : c’est une hiérarchisation normative bien plus floue et bien plus relative – dont l’existence trouve sa source en outre dans l’épisode central du couronnement de Louis par Guillaume – qui régit la société de notre corpus et permet ainsi aux jongleurs des potentialités dramatiques aussi riches que nombreuses. / Through the central, ubiquitous themes that animate it – honor, duty, betrayal, retribution, vengeance – the cycle of William of Orange maintains close thematic links with medieval law, links that the jugglers never ceased to use in order to provide a narrative framework to relate the exploits of the Narbonne family. The songs of the cycle of William were born into an especially intricate historical, political, and social context conducive to innovations in ethical-juridical reflection, and so had to wrestle with the profound nature of these links in order to grasp more deeply the epic representation of the just and the unjust. Since this opposition never appears in our corpus in these terms, our first concern was to calibrate the conceptual tools intended to ground our method to the mentalities and preoccupations inherent in the context of the production of the cycle of William: rather than seeking the manifestations of the just and the unjust according to a modern opposition by distinguishing obligations that flow out of positive law from duties imposed by morality, we decided to concern ourselves with all the social norms whose presence, more or less implicit in our texts, nevertheless demands of our epic characters an urgent restriction of action, as much in the private sphere as in the public. At the end of our investigation it appeared that the norms enjoined upon the epic society of the cycle of William of Orange were not organized around the two normative poles which had constituted our initial hypothesis (terrestrial and human on the one hand, spiritual and divine on the other): itis a normative hierarchization much more fluid and relative – whose existence finds its source, moreover, in the central episode of the coronation of Louis by William – that reigns over the society of our corpus and that thus grants the jugglers dramatic possibilities as rich as they numerous.
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L’Anseïs de Carthage dans le ms. Paris, BnF, français 1598. Une étude critique / Anseïs de Carthage in the Paris, BnF, français 1598 manuscript. A critical study

Ceresato, Floriana 23 June 2017 (has links)
Anseïs de Carthage est une chanson de geste de la première moitié du XIIIe siècle en laisses de décasyllabes rimés et, en partie, assonancés. Elle appartient au Cycle du Roi et se place dans la branche carolingienne de l’épopée médiévale. Le texte raconte l’histoire d’Anseïs, neveu de Charlemagne, qui devient le nouveau roi d’Espagne après la victoire définitive de l’empereur sur les Sarrasins et la libération de la péninsule ibérique. Du point de vue narratif, la chanson d’Anseïs représente le continuum de la Chanson de Roland. Après une introduction générale sur l’œuvre, notre thèse propose l’étude approfondie du manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, français 1598, dénommé C dans la tradition manuscrite du texte. Il s’agit du seul témoin transcrit en Italie par un copiste italien : il conserve une version de la chanson linguistiquement « italianisée », surtout aux niveaux graphique et phonétique. À cause de son faciès linguistique particulier, ce manuscrit n’a jamais été étudié individuellement et ses lectiones n’ont pas été utilisées aux fins ecdotiques. Dans notre travail nous proposons la transcription semi-diplomatique complète du ms. Paris, BnF, fr. 1598 et une analyse systématique de tous les niveaux de langue. De la même manière, nous abordons aussi la question de la branche franco-italienne de la tradition manuscrite d’Anseïs de Carthage, qui se compose du codex C et des deux fragments h et i. À travers notre étude nous essaierons de démontrer l’intérêt ecdotique de C, h et i, et nous essaierons d’apporter des nouvelles données linguistiques et philologiques dans la recherche concernante Anseïs de Carthage. / Anseïs de Carthage is a chanson de geste from the first half of the 13th century, composed of rhymed, and partly assonanced, ten-syllable stanzas. It belongs to the King’s Cycle and the Carolingian branch of medieval epics. The text tells the story of Anseïs, Charlemagne’s nephew, who becomes the new king of Spain after the final emperor’s victory over the Saracens and the liberation of the Iberian Peninsula. From a narrative point of view the Anseïs’ chanson represents a narrative continuum of the Chanson the Roland. After a general introduction about the poem, our thesis proposes an in depth study of the manuscript Paris, Bibliothèque nationale de France, français 1598, called C in the text’s manuscript tradition. It is the only codex transcribed in Italy by an italian copyist: it conserves an “italianised” linguistic version of the chanson, especially at a graphic and phonetic level. Because of its peculiar linguistic facies, this manuscript has never been studied individually and its lectiones have never been used for ecdotics purposes. In our work we propose the whole semi-diplomatic transcription of the ms. Paris, BnF, fr. 1598 and also a systematic analysis of all the linguistic levels. In the same way, we approach the matter of the franco-italian branch of the Anseïs de Carthage manuscript tradition, which includes the codex C and the two fragments h and i. Through our study we will try to demonstrate the ecdotic interest of C, h and i and we will try to add some new linguistic and philological data to the Anseïs de Carthage research.
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La paramétrisation du geste dans les formes musicales scéniques : L'exemple du théâtre musical contemporain : état de l'art, historiographie, analyse / The gesture’s parameterisation in scenic musical forms : Example of contemporary music theatre : state of the art, historiography, analysis

Délécraz, Cyril 11 July 2019 (has links)
Au cours du XXe siècle, le geste est progressivement devenu un paramètre de composition musicale dans les répertoires de tradition savante occidentale. Les avant-gardes (Dada, futurisme, Bauhaus, expressionnisme, etc.) sont à l’origine du concept de performance tandis que le bruitisme élargit le domaine des sons esthétiquement audibles. Rejetant le grand opéra romantique et tous ses attributs (technique de chant lyrique, suprématie du texte dramatique sur la musique, fosse d’orchestre, illusion de la réalité, opulence orchestrale, entractes, etc.) les compositeurs ressentent le besoin de s’exprimer autrement, tandis que la capacité de renouvellement du système tonal s’étiole. Ils définissent de nouvelles formes musicales scéniques dans un cadre dicté par la performance et selon une nouvelle conscience de l’écoute issue de nombreuses expérimentations réalisées en studio. C’est au lendemain de la seconde guerre, c’est-à-dire lors de l’avènement de la musique concrète, que la voix s’impose non plus seulement comme le vecteur de la parole mais également comme un générateur de sons, que l’espace scénique se vide de l’interprète et que, en retour, certains compositeurs (Mauricio Kagel, Dieter Schnebel, Luciano Berio, John Cage, pour ne citer qu’eux) proposent des pièces hybrides où la musique côtoie la diction d’un récitant, la pantomime ou l’action théâtrale sans que l’une des composantes ne prenne constamment le dessus sur les autres. Selon une approche empirique du corps médiatisé par le truchement de la captation vidéo (sur un corpus s’étalant de 1960 à 2016), il est possible de mettre en lumière des contrepoints d’informations provenant de plusieurs éléments des performances enregistrées (musique, gestes, déplacements, lumière, etc.), qui construisent en fin de compte une réalité signifiante pour l’auditeur-spectateur. En analysant directement les oeuvres performées, il apparait que le geste est en effet un élément structurel de caractère spectaculaire qui participe à la création de formes discursives et, par-là, il constitue un élément indispensable de la réception. En se focalisant sur la paramétrisation du geste, le présent travail apporte un premier élément de réponse à la question suivante : comment la performance musicale, dans son aspect vivant, intègre le geste et comment celui-ci influe-t-il la forme ? Il espère ainsi ouvrir la voie à une musicologie du théâtre musical contemporain. / Over the course of the 20th century, gesture gradually became a parameter of musical composition in the repertoires of the Western classical tradition. The avant-garde (Dada, futurism, Bauhaus, expressionism, etc.) is at the origin of performance concept while noise music broadens the field of aesthetically audible sounds. Rejecting the romantic opera and all its attributes (lyrical singing technique, supremacy of the dramatic text over music, orchestra pit, the illusion of the reality, orchestral opulence, intermissions, etc.), composers feel the need to express themselves differently, while the capacity for renewal of the tonal system wanes. They define new scenic musical forms in a framework dictated by performance and in accordance with a new awareness of listening resulting from numerous experiments carried out in the musical studios. After World War II, with the advent of concrete music, the voice became not only the vector of speech but also a generator of sound, the scenic space was rid of the performer and, in return, some composers (Mauricio Kagel, Dieter Schnebel, Luciano Berio, John Cage, to name but a few) offered hybrid pieces where music is combined with the diction of a narrator, pantomime or theatrical action, without one component constantly getting the upper hand. According to an empirical approach to the body mediated through video recording (based on a corpus stretching from 1960 to 2016), it is possible to highlight counterpoints of information from several elements of the recorded performances (music, gestures, movements, light, etc.), which ultimately construct a meaningful reality for the listener-spectator. By directly analysing the performative works, it appears that the gesture is indeed a structural element of a spectacular nature that participates in the creation of discursive forms and, consequently constituting an indispensable element of reception. By focusing on the parameterisation of the gesture, this work provides a first element of answer to the following question: how does musical performance, in its living aspect, integrate the gesture and how does it influence the form? In this way, it hopes to pave the way for a musicology of contemporary music theatre.
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Le corps : instrument du comédien : gestuelle et mimesis, empreintes et vecteurs socioculturels et historiques / The body : instrument of the actor : gesture and mimesis, sociocultural and historical traces and vectors / Der Körper : Instrument des Schauspielers : Gestik und Mimesis, soziokulturelle und historische körperliche Spuren und Träger

Foisil, Marylène Nadia 06 December 2012 (has links)
Le jeu est dans la comédie sociale et le comédien le transporte sur la scène. Les rôles dépendent de la structure de la société, de la place de l’acteur et de son individualité. Ils évoluent selon des facteurs extérieurs et intérieurs à l’humain. Certains acteurs s’approprient plus facilement leur rôle que d’autres, s’en défont pour en jouer un nouveau avec une aisance surprenante. Ils naviguent au sein de la société, épousent gestuelle et discours de chaque classe, abandonnent un costume pour en revêtir un autre. Ils s’engagent dans une nouvelle partie du jeu social, alors que d’autres n’en maîtrisent qu’une. Leur latitude est plus restreinte. Le théâtre est le domaine qui érige ce jeu des rôles en profession. Dès lors, l’interrogation sur la latitude du comédien à jouer requiert une contextualisation et appelle la question de l’inné et de l’acquis. L’humain joue-t-il d’emblée ou apprend-il à jouer et dans ce cas quelles étapes jalonnent cette formation? En tout premier lieu, le cadre afférent au théâtre dont nous parlons, à la société où il se développe et au corps qu’il met en jeu est posé. Ensuite, par une recherche théorico-empirique le corps est désarticulé et étudié dans ses dimensions anthropologique, anatomophysiologique, scénique. Par la suite, dans la sphère du corps en mouvement, le corps est exploré selon un processus de déconstruction-reconstruction par un aller-retour de la scène au quotidien menant vers une anthropologie théâtrale et un théâtre anthropologique. Enfin, le comédien est réintégré au coeur du corps social, dont il est membre, qu’il crée et qui le crée. / Theatrical play is present in everyday life and the actor recreates it on stage. The roles played depend on the social structure, the actor and his or her individuality. They evolve according to interior and exterior human factors. Some actors take on a role more easily than others, then let it go in order to play a new one with surprising ease. They move through society, melding gestures and speech patterns of each social class, dropping one costume for another. They are involved in a new part of the social game, while others only perfect one. The latter’s scope is more limited. The theatre is the arena that creates professional role players. Therefore, the examination of the scope of the actor requires a context and asks about what is innate and what is acquired. Does the human play impulsively or learn to play and if so, what are the steps in this training? First, the context and framework concerning the theatre, the society where it develops and the body type of actors is posited. Following a theoretical and empirical approach, the body is analysed and the anthropological, anatomical, and scenic dimensions are explored. Next, the body in movement is investigated according to a deconstruction-reconstruction process alternating between the stage and everyday life, leading to a theatrical anthropology and an anthropological theatre. Finally, in the last part of the research the actor is reintegrated into the heart of society, to which he belongs, that he creates and by which he is influenced. / Das Spiel existiert in der sozialen Komödie und der Schauspieler bringt es auf die Bühne. Die Rollen hängen von der sozialen Struktur ab, von dem Platz des Schauspielers in der Gesellschaft und seiner Individualität. Sie entwickeln sich nach den äußeren und inneren Faktoren des Menschen. Einige Schauspieler eignen sich ihre Rollen leichter an als andere,befreien sich von einer Rolle um eine neue mit einer überraschenden Leichtigkeit zu spielen. Sie tauchen in die Tiefe der Gesellschaft ein, und übernehmen Gestik und Rede jeder Schicht, lassen ein Kostüm zurück um sich mit einem anderen zu kleiden. Sie engagieren sich in einer neuen Partie des Gesellschaftsspiels, während andere nur eine beherrschen. Deren Handlungsspielraum ist eingeschränkter. Das Theater ist der Bereich, der dieses Spielzum Beruf macht. Folglich erfordert die Frage nach dem Handlungsspielraum des Schauspielers eine Kontextbildung und wirft die Frage nach Angeborenem und Erworbenen auf. Spielt der Mensch aus eigenem Anlass oder lernt er zu spielen und welche Etappenmarkieren diese Ausbildung? Zuerst setzen wir die Rahmenbedingungen dieser theaterbezogenen Recherche fest: Umwelches Theater handelt es sich? In welcher Gesellschaft entwickelt es sich? Und welche/was für Körper wurden inszeniert? Dieser Körper wird sodann durch eine theoretische undempirische Forschung desartikuliert und in seinen anthropologischen,anatonomophysiologischen und szenischen Dimensionen erforscht. Durch einen Prozess der Dekonstruktion-Konstruktion vom alltäglichen Leben zur Bühne und vice versa wird der Körper erkundet. Daraus entsteht eine Theater Anthropologie und ein anthropologisches Theater. Zuletzt wird der Schauspieler in den sozialen Körper - dessen Mitglied er ist, den er kreiert und der ihn neuerschöpft - wieder integriert.
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Le discours de la guerre dans la chanson de geste et le roman arthurien en prose / The discourse of war in chanson de geste and arthurian prose romance

Bonansea, Marion 06 December 2014 (has links)
La chanson de geste et le roman arthurien en prose aux XIIe et XIIIe siècles dépeignent un univers largement guerrier. Mais loin d’en donner une signification homogène, les œuvres narrent différents types de conflits, des plus terrestres aux plus spirituels, et font entendre des voix diverses – y compris celle du jongleur ou du narrateur – qui tantôt justifient la violence collective, tantôt la condamnent, selon des critères variables. Cette pensée complexe de la guerre s’éclaire lorsqu’on replace les discours littéraires au cœur d’un dialogue avec d’autres textes – surtout ecclésiastiques – concernant l’activité guerrière et sa légitimité : ainsi, la manière de concevoir le sens de la lutte, dans des fictions destinées en premier lieu à un public noble, puise dans des systèmes de valeurs parfois opposés mais aussi complémentaires, laïcs et cléricaux. L’enjeu des relations conflictuelles tel que l’expriment les récits dépend également de schémas d’organisation intellectuelle qui sous-tendent une représentation de l’ordre : la guerre est conçue positivement lorsqu’elle vise à défendre ou à établir une certaine organisation du monde et de la société, parfois fondée sur une exigence de continuité et d’unité du pouvoir, parfois au contraire nourrie par une aspiration à la totalité. En dernier lieu, la valeur de la lutte dépend de son rôle dans la destinée humaine, ce que l’épopée et le roman expriment chacun selon un régime d’historicité distinct : les discours de la guerre sont donc aussi fonction des spécificités poétiques des formes littéraires, de leur écriture de l’histoire, et de la façon dont elles organisent le temps. / 12th and 13th century chansons de gestes and prose Arthurian romances depict a largely warlike universe. But, far from giving an homogeneous interpretation of it, these works narrate different types of conflicts, from the more earthly to the more spiritual, and let diverse voices be heard – including that of the juggler or of the narrator – which sometimes justify collective violence, sometimes condemn it, according to different criteria. This complex view of war can be better understood if we place these literary discourses at the center of a dialogue with other kinds of texts – mainly ecclesiastical – about war and its legitimacy : thus, the way in which the meaning of fighting is conceived in fictions first of all destined to a noble audience is rooted in sets of values which are sometimes opposed but also complementary, lay and ecclesiastical. The stakes of the conflictual relationships as they are expressed in the narratives also depend on the intellectual constructions underlying a representation of order : war is conceived positively when its aim is to defend or to establish a certain organization of the world and of society, sometimes based on a requirement for continuity and unity of power, sometimes drawing on the contrary on an aspiration for totality. Finally, the value of the fight depends on its role in human destiny, which the epic and the romance each express according to a different regime of historicity : discourses about war thus depend on the poetic specificities of literary forms, on their writing of history, and on the way they organize time.
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La représentation du souillé et de l’impur dans la littérature française narrative des XIIe et XIIIe siècles : idéologie, anthropologie, poétique / Representing the soiled and the impure in French narrative literature of the twelfth and thirteenth centuries : Ideology, anthropology and poetics

Chalumeau, Chloé 04 July 2016 (has links)
L’étude interroge les représentations du souillé et de l’impur à travers les œuvres littéraires des XIIe et XIIIe siècles. Présent dans tous les genres narratifs profanes (chansons de geste, romans arthuriens, fabliaux, théâtre, Roman de Renart) le goût – ou le dégoût – médiéval pour le répugnant revêt de multiples facettes dont la prolixité et la diversité interpellent. De la boue aux excrétions du corps, de la lèpre aux tabous du sang, de la macule de la honte à celle du péché, l’expression de la souillure oscille entre sens propre et sens figuré pour énoncer et penser, en les ancrant dans la matérialité la plus concrète, des systèmes de valeur. Servant à établir des frontières, à définir des champs d’inclusion et d’exclusion, les manifestations de l’immonde révèlent, autant qu’elles contribuent à les forger et à les concilier, les ordres idéologiques imbriqués de la société médiévale. Par la place accordée à l’abjection, la littérature expérimente ainsi la manière de dire et de représenter le désordre – pour mieux le circonscrire. Les poétiques contrastées de la souillure élaborées par les différents genres montrent alors combien la mise en scène de l’impur rejoint une interrogation littéraire sur les pouvoirs du langage et la capacité des textes à exprimer le monde : idéologique, esthétique, la question de la souillure est aussi sémiotique. Tendues entre le concret et l’abstrait, le mot et la chose, le rire et l’horreur, les représentations du souillé et de l’impur dévoilent ainsi un univers où le rapport à la souillure, loin de la simple éviction, peut aussi aller dans le sens d’une réappropriation et d’une réhabilitation – voire, même, d’une rédemption. / This study explores the representations of the soiled and the impure through literary works of the 12th and 13th centuries. Present in all profane narrative genres (chansons de geste, Arthurian novels, fabliaux, drama, Roman de Renart), the medieval taste – or distaste – for what is repulsive manifests itself in a startling multiplicity of ways. From mud to body fluids, from leprosy to blood-related taboos, from the stigma of shame to the stigma of sin, the designation of what is soiled oscillates between the literal and the figurative in order to articulate and process value systems by anchoring them in the most tangible materiality. The manifestations of what is vile and squalid are instrumental in drawing boundaries and defining fields of inclusion and exclusion; they also reveal, shape and reconcile the different ideological orders built into medieval society. By giving abjection pride of place, literature experiments with the expression and representation of disorder – the better to circumscribe it. This contrasted poetics of what is soiled took shape across the different genres, which shows the extent to which the staging of what is impure corresponds to a literary attempt to question the powers of language and the capacity of texts to express the world: an exploration of what is soiled has ideological, aesthetical, but also semiotic implications. Between the tangible and the abstract, the word and the thing, laughter and horror, these representations unveil a medieval universe where the relationship with what is soiled goes far beyond mere rejection and can also lead to a form of reappropriation, rehabilitation, and even redemption.
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Le geste suicidaire, enjeux et devenir psychiques : Détresse, hystérisation, passivité / The suicidal gesture between issues and become psychic : Distress, hystericization, passivity

André, Joanne 09 December 2011 (has links)
Cette thèse se présente comme un parcours entre enjeux et devenirs du geste suicidaire, moment traumatique, dont l’une des particularités est la qualité de son inscription dans le temps. Quelque chose du côté de l’insaisissable tente d’être appréhender au fil du travail et à partir de plusieurs points de vue. De la crise à la scène suicidaire, de la singularité du geste suicidaire à la singularité de ce qui est psychiquement remanié, réorganisé, la réflexion s’appuie sur une clinique actuelle, des effets immédiats de l’acte, pour tenter d’en comprendre les enjeux psychiques, de saisir la (les) configuration intrapsychique qui peut « faire » du geste suicidaire une « solution » à un conflit du même ordre. / The thesis is presented as a path between issues and become of suicidal gesture, traumatic moment, one of whose features is the quality of his registration in time. Something on the side of the elusive try to be understanding over work from multiple perspectives. From crisis to the scene of suicide, the singularity of the suicidal gesture to the singularity of what is psychically altered, rearranged, a reflection based on current clinical, immediate effects of the act, to try to understand mental challenges, to grasp the configuration intrapsychiqu e can 'do' a suicidal act of "solution" to a conflict similar.
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Le pianisme ravélien : une nouvelle expérience du monde / Ravel's pianism : a new experience of the world

Fanjul, Diane 16 June 2014 (has links)
Cette synthèse du pianisme ravélien vise à éclairer les œuvres de façon inédite. Sans apporter une nouvelle compréhension des œuvres par leur dimension corporelle, elle se révèlerait inutile. Mais au-delà de son intérêt purement musical, elle appelait une question fondamentale : qu’est-ce qui a rendu possibles tel geste et telle posture à l’époque de Ravel ? / This synthesis of Ravelian pianism aims at considering musical works in a new way. Without bringing a new comprehension of works in their body dimension, it would appear useless. But beyond its musical interest, it required a fundamental question: what made possible such gesture and posture during Ravel’s time ?
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Les relations culturelles entre la Bretagne continentale et l'Aquitaine au Moyen âge / Cultural connections between Brittany and Aquitaine in the middle ages

Marquand, Patrice 11 December 2012 (has links)
La littérature française médiévale a puisé aux sources celtiques et occitanes pour donner naissance aux romans courtois.D’autre part, la plupart des chansons de geste en langue d’oïl sont localisées en Occitanie et certaines d’entre elles ont puexister en occitan. Or, certains des héros de ces chansons sont Bretons. Les écrivains du 12ème siècle et leurs mécènes ont-ils rapproché deux mondes jusque-là distincts, le monde celtique et le monde occitan ? Ou bien les contacts ont-ils été directs et plus anciens ? La Bretagne continentale a-telle été un intermédiaire entre le Nord et le Sud ? Entre les pays celtiques et occitans ? L’étude s’appuiera dans sa première partie sur l’arrière-plan historique des relations culturelles entre Bretagne et Aquitaine : relations politiques, commerciales et religieuses depuis l’Antiquité jusqu’au 13ème siècle. La seconde partie sera consacrée aux relations littéraires autour de deux axes principaux : la Matière de Bretagne en Aquitaine et la présence des héros bretons dans les chansons de geste relatives à l’épopée occitane / Medieval French literature drew on Celtic and Occitan sources to give birth to courtly romances. On the other hand, mostof the chansons de geste in Oïl language are located in Occitania and some of them have existed in Occitan language.However, some of the heroes of these songs are Bretons. Did the writers of the 12th century and their patrons bringtogether two worlds hitherto separate, the Celtic world and the Occitan world? Or contacts were direct and older? WasBrittany a staging post between the North and the South; between the Celtic countries and the Occitan lands? The first part of this study will deal with the historical background of cultural connections between Brittany and Auitaine: political, commercial and religious connections from antiquity to the 13th century. The second part will be devoted to literary connections around two main axes: the Matter of Britain in Aquitaine and the presence of Breton heroes in the chansons de geste related to the Occitan epic
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Le roman de Guillaume d'Orange de la tradition cyclique à la mise en prose

Abd-elrazak, Loula January 2003 (has links)
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