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Évolution des impacts de cinq transformations sociales sur la progression du niveau de vie des Québecois de 1986 à 2016

Paré, Pierre-Olivier 10 February 2024 (has links)
Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la société québécoise a connu d'importantes transformations ayant pu influencer la récente progression du niveau de vie des Québécois et des Québécoises : i) les grandes réformes scolaires ; ii) le changement du modèle productif fordiste au modèle productif postfordiste ; iii) la hausse de la contribution des femmes au marché du travail ; iv) le passage du modèle familial moderne au modèle familial contemporain ; et v) le vieillissement de la population. Les principaux objectifs de ce mémoire sont, d'une part, de mieux saisir comment ces transformations ont pu agir sur la progression du niveau de vie de 1986 à 2016 et, d'autre part, de mettre en évidence les inégalités de niveau de vie entre les ménages en fonction de leurs caractéristiques. Pour ce faire, nous proposons d'examiner l'évolution du niveau de vie dans une perspective macroéconomique, en utilisant le PIB réel par habitant, et dans une perspective microéconomique en utilisant le revenu ajusté. Certaines de nos variables ont eu des impacts négatifs sur le niveau de vie (l'évolution du profil démographique de la population, la diminution du nombre de travailleurs par ménage, la diminution de la quantité d'heures travaillées ainsi que les changements par rapport à la composition des ménages). D'autres variables ont eu des impacts nuancés ou peu d'impacts (l'évolution de l'âge et du sexe du principal soutien, la diminution de la taille des ménages et la stagnation du revenu d'emploi). D'un autre côté, certaines variables ont eu des impacts positifs (l'évolution du taux d'emploi, la croissance de la productivité, la diminution du nombre d'enfants dépendants par ménage, la hausse du niveau d'instruction et la croissance des transferts gouvernementaux) / Since the end of the Second World War, Quebec society has undergone major changes that may have influenced the recent increase in the standard of living of Quebecers: i) major school reforms; ii) the change from the Fordist model of production to the post-Fordist model of production; iii) increased contribution of women to the labor market; iv) the change from the modern family model to the contemporary family model; and v) the aging of the population. The main objectives of this thesis are, on the one hand, to better understand how these transformations could have affected the increase in the standard of living from 1986 to 2016 and, on the other hand, to highlight the inequalities in the standard of living between households according to their characteristics. To do this, we propose to examine the evolution of the standard of living from a macroeconomic perspective, using real GDP per capita, and from a microeconomic perspective using adjusted income. Some of our variables had negative impacts on the standard of living (changes in the demographic profile of the population, the decrease in the number of workers per household, the decrease in the number of hours worked level as well as changes in household composition). Other variables had nuanced impacts or little impact (changes in the age and sex of the primary maintainer, the decrease in household size and the stagnation of employment income). On the other hand, certain variables had positive impacts (the evolution of the employment rate, the growth of productivity, the decrease in the number of dependent children per household, the increase in the level of education and the growth government transfers).
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Modélisation systémique des déterminants et processus de mise à l'échelle et de pérennisation d'innovations en santé : une étude qualitative de cas multiples au Burkina Faso et au Mali

Niang, Marietou 13 December 2023 (has links)
En Afrique subsaharienne, beaucoup d'innovations en santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI) sont confrontées à des fragilités environnementales, sociales, politiques, économiques, physiques, institutionnelles et elles évoluent souvent à petite échelle, de façon dispersée. Conséquemment, elles ne sont pas intégrées de façon durable dans les systèmes et organisations de ces pays. À cela s'ajoute le monopole d'une perspective techno-économique dans laquelle sont priorisées des approches verticales et rentables économiquement au désavantage de l'amélioration qualitative des pratiques et de la distribution équitable des impacts des innovations dans la société. De façon générale, il existe peu d'études scientifiques qui s'intéressent aux processus de mise à l'échelle ou de pérennisation des innovations et à leurs déterminants de succès et d'échec. S'inspirant de la théorie systémique et complexe et du paradigme des innovations sociales, cette thèse a modélisé les déterminants et les processus de mise à l'échelle et de pérennisation à partir d'une recherche empirique de trois innovations en SMNI : la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) initiée par l'État burkinabé; les Caisses villageoises de solidarité santé (CVSS) et les Comités de femmes utilisatrices (CFU) initiés par la Fédération nationale des associations de santé communautaire (FENASCOM) au Mali. Un modèle conceptuel initial a été développé à partir de la revue de littérature et de la théorie systémique utilisée. Adoptant une méthodologie qualitative d'étude de cas multiples, chaque innovation a été étudiée comme un cas. Un ensemble de données a été collecté en utilisant différentes méthodes et sources d'information. Premièrement, d'août 2017 à juin 2018, nous avons réalisé une analyse documentaire (entrevues secondaires, rapports et notes d'organisation, etc.). Ensuite, de février à mai 2018, une immersion dans les deux pays a permis de mener des entrevues individuelles (n=45) et de groupe (n=34) auprès de personnes impliquées dans chaque innovation, de collecter des documents, de faire de l'observation non participante et de tenir un journal de bord. Enfin, l'analyse des données par contextualisation a été effectuée à l'aide du logiciel NVivo 11 pour comprendre l'évolution temporelle et spatiale des événements des cas étudiés ainsi que les raisons pour lesquelles ils ont pris une certaine tendance plutôt qu'une autre. La finalité était de conceptualiser des modèles qui émergent de l'objet d'étude. Pour chaque cas, nous avons observé des déterminants interdépendants qui sont : les valeurs, le leadership et la gouvernance, les ressources (humaines, matérielles et de connaissances), le financement, la simplification et l'adaptation des innovations. Ces déterminants se distinguent selon que l'innovation est soutenue par un bailleur de fonds ou par les communautés et ils évoluent selon les dynamiques internes et externes à l'innovation. Pour comprendre les conditions de réussite ou d'échec des processus étudiés, ces résultats suggèrent d'avoir une lecture systémique de ces déterminants en considérant leurs interactions et de les traiter comme un ensemble. À partir de ces résultats, nous avons pu modéliser les relations entre les différents processus d'une innovation (conception/adoption, mise en œuvre, mise à l'échelle, pérennisation) et l'environnement dans lequel elle évolue comme étant de type récursif et complexe. Ensuite, un modèle conceptuel intégrateur de la mise à l'échelle et de la pérennisation a été proposé. Il regroupe dans un continuum deux événements critiques que sont : (1) la stabilisation correspondant au maintien de l'innovation (ressources, structure, composantes, finalités des processus) et à l'ancrage institutionnel/communautaire de l'innovation ; (2) la résilience renvoyant aux capacités d'adaptation, de transformation, d'apprentissage et d'appropriation de l'innovation. Cette thèse propose de nouvelles avenues théoriques et des recommandations pour la pratique en santé publique et communautaire qui reconnaissent les particularités contextuelles des pays à faible ressource, comme le Burkina Faso et le Mali. Spécifiquement, elle suggère que la mise à l'échelle et la pérennisation devraient être considérées comme un impératif dans les processus d'innovation pour lutter contre les inégalités sociales grandissantes dans les pays d'Afrique. Elles pourraient également favoriser des changements durables dans les systèmes, les politiques, les conditions de vie des personnes et la société en général. Pour cela, certains principes forts sont à valoriser dans les processus d'innovation, tels que la participation de toutes les parties prenantes ; le caractère dynamique et récursif des processus et des pratiques ; la mise en œuvre des pratiques inclusives axées sur l'équité, la qualité et l'équilibre des pouvoirs. / In sub-Saharan Africa, many innovations in maternal, newborn, and child health (MNCH) are faced with environmental, social, political, economic, physical, and institutional vulnerabilities and often evolve on a small scale. Consequently, they are not sustainably integrated into these countries' systems and organizations. Furthermore, a techno-economic perspective prioritizes vertical and cost-effective approaches rather than the qualitative improvement of practices and equitable distribution of the impacts of innovations in society. Few studies focus on the processes of scaling up or sustainability of innovations and their determinants of success and failure. Based on systemic and complexity theory and the perspective of social innovation, this thesis proposes to model the determinants and processes of scaling up and sustainability based on empirical research on three innovations in MNCH: Seasonal malaria chemoprevention (SMC) initiated by the Burkinabe State, the Village health solidarity funds (CVSS) and Women's committees of health care services users (CFU) initiated by the National Federation of Community Health Associations (FENASCOM) in Mali. An initial conceptual model was developed based on the literature review and systemic theory. We adopted a qualitative multiple case study methodology, with each innovation constituting a case. A data set was collected using different sources of information. We conducted a documentary analysis (secondary interviews, reports, organizational notes, and more) from August 2017 to June 2018. From February to May 2018, individual (n=45) and group (n=34) interviews were conducted with stakeholders involved in each innovation in both countries while collecting documents, engaging in non-participant observation, and keeping a logbook. We completed a contextualization analysis with NVivo 11 software to understand the temporal and spatial evolution of the events studied and specific trends developed. The purpose was to conceptualize patterns that emerge from the studied phenomena. For each case, we observed interdependent determinants: values, leadership and governance, resources (financial, human, material, and knowledge), funding, simplification, and the adaptation of innovations. These determinants vary depending on whether innovation is supported by an external funder or by the community. They evolve according to the internal and external dynamics of the innovation. These results suggest a systemic understanding of these determinants by considering their interactions and treating them as a whole to understand the conditions for the success or failure of the processes studied. From these results, we were able to specify that the relationships between the different processes of innovation (conception/adoption, implementation, scaling up, and sustainability) and the environment in which the innovation evolves are recursive and complex. Then, we proposed a conceptual model integrating scaling up and sustainability. It encompasses a continuum of two critical events: (1) stabilization corresponding to the maintenance of resources, the structure of the innovation and its components, the purposes of the processes, and the institutional/community anchoring the innovation, and (2) resilience, or the capacity of the innovation's adaptation, transformation, learning, and appropriation. This thesis proposes new theoretical avenues and recommendations for practices that recognize the contextual particularities of resource-poor countries such as Burkina Faso and Mali. Specifically, it suggests that scaling up and sustainability should be imperative in innovation processes to address growing social inequalities in African countries. This approach could improve sustainable systems, policies, people's living conditions, and society. To this end, decision-makers should value certain principles in innovation processes, such as the participation of all stakeholders, the dynamic and recursive nature of processes and practices, and the implementation of inclusive practices focused on equity, quality, and power balance.
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Une approche intégrée pour la définition d'unités de voisinage dans le contexte d'une étude sur les inégalités sociales de la santé dans la région de Québec

Lebel, Alexandre 11 April 2018 (has links)
Dans le contexte d'une étude qui vise à identifier l'effet du milieu local sur la santé, il est essentiel avant toutes analyses de bien délimiter les endroits sur le territoire qui ont le même potentiel d'influence sur la santé de la population qui l'habite. Ces endroits, que nous appellerons unités de voisinage, sont habituellement circonscrits en fonction de critères d'ordre statistique ou encore sur la base d'un découpage de nature politique. Le présent mémoire présente une nouvelle approche pour définir des unités de voisinage dont la circonscription sera l'intégration d'éléments qui seront autant d'ordre historiques, statistiques que de la perception d'intervenants du milieu. Avec l'aide de ces acteurs locaux, nous avons donc déterminé quels sont les éléments physiques, sociaux ou économiques induisant la formation naturelle de chacune des unités identifiées pour un quartier central urbain, une banlieue ainsi qu'un environnement rural dans les environs de la ville de Québec.
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Considering daily mobility in contextual studies of social inequalities in health : conceptual and empirical insights

Shareck, Martine 12 1900 (has links)
Les études sur les milieux de vie et la santé ont traditionnellement porté sur le seul quartier de résidence. Des critiques ont été émises à cet égard, soulignant le fait que la mobilité quotidienne des individus n’était pas prise en compte et que l’accent mis sur le quartier de résidence se faisait au détriment d’autres milieux de vie où les individus passent du temps, c’est-à-dire leur espace d’activité. Bien que la mobilité quotidienne fasse l’objet d’un intérêt croissant en santé publique, peu d’études se sont intéressé aux inégalités sociales de santé. Ceci, même en dépit du fait que différents groupes sociaux n’ont pas nécessairement la même capacité à accéder à des milieux favorables pour la santé. Le lien entre les inégalités en matière de mobilité et les inégalités sociales de santé mérite d’être exploré. Dans cette thèse, je développe d'abord une proposition conceptuelle qui ancre la mobilité quotidienne dans le concept de potentiel de mobilité. Le potentiel de mobilité englobe les opportunités et les lieux que les individus peuvent choisir d’accéder en convertissant leur potentiel en mobilité réalisée. Le potentiel de mobilité est façonné par des caractéristiques individuelles (ex. le revenu) et géographiques (ex. la proximité des transports en commun), ainsi que par des règles régissant l’accès à certaines ressources et à certains lieux (ex. le droit). Ces caractéristiques et règles sont inégalement distribuées entre les groupes sociaux. Des inégalités sociales en matière de mobilité réalisée peuvent donc en découler, autant en termes de l'ampleur de la mobilité spatiale que des expositions contextuelles rencontrées dans l'espace d'activité. Je discute de différents processus par lesquels les inégalités en matière de mobilité réalisée peuvent mener à des inégalités sociales de santé. Par exemple, les groupes défavorisés sont plus susceptibles de vivre et de mener des activités dans des milieux défavorisés, comparativement à leurs homologues plus riches, ce qui pourrait contribuer aux différences de santé entre ces groupes. Cette proposition conceptuelle est mise à l’épreuve dans deux études empiriques. Les données de la première vague de collecte de l’étude Interdisciplinaire sur les inégalités sociales de santé (ISIS) menée à Montréal, Canada (2011-2012) ont été analysées. Dans cette étude, 2 093 jeunes adultes (18-25 ans) ont rempli un questionnaire et fourni des informations socio-démographiques, sur leur consommation de tabac et sur leurs lieux d’activités. Leur statut socio-économique a été opérationnalisé à l’aide de leur plus haut niveau d'éducation atteint. Les lieux de résidence et d'activité ont servi à créer des zones tampons de 500 mètres à partir du réseau routier. Des mesures de défavorisation et de disponibilité des détaillants de produits du tabac ont été agrégées au sein des ces zones tampons. Dans une première étude empirique je compare l'exposition à la défavorisation dans le quartier résidentiel et celle dans l'espace d’activité non-résidentiel entre les plus et les moins éduqués. J’identifie également des variables individuelles et du quartier de résidence associées au niveau de défavorisation mesuré dans l’espace d’activité. Les résultats démontrent qu’il y a un gradient social dans l’exposition à la défavorisation résidentielle et dans l’espace d’activité : elle augmente à mesure que le niveau d’éducation diminue. Chez les moins éduqués les écarts dans l’exposition à la défavorisation sont plus marquées dans l’espace d’activité que dans le quartier de résidence, alors que chez les moyennement éduqués, elle diminuent. Un niveau inférieur d'éducation, l'âge croissant, le fait d’être ni aux études, ni à l’emploi, ainsi que la défavorisation résidentielle sont positivement corrélés à la défavorisation dans l’espace d’activité. Dans la seconde étude empirique j'étudie l'association entre le tabagisme et deux expositions contextuelles (la défavorisation et la disponibilité de détaillants de tabac) mesurées dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité non-résidentiel. J'évalue si les inégalités sociales dans ces expositions contribuent à expliquer les inégalités sociales dans le tabagisme. J’observe que les jeunes dont les activités quotidiennes ont lieu dans des milieux défavorisés sont plus susceptibles de fumer. La présence de détaillants de tabac dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité est aussi associée à la probabilité de fumer, alors que le fait de vivre dans un quartier caractérisé par une forte défavorisation protège du tabagisme. En revanche, aucune des variables contextuelles n’affectent de manière significative l’association entre le niveau d’éducation et le tabagisme. Les résultats de cette thèse soulignent l’importance de considérer non seulement le quartier de résidence, mais aussi les lieux où les gens mènent leurs activités quotidiennes, pour comprendre le lien entre le contexte et les inégalités sociales de santé. En discussion, j’élabore sur l’idée de reconnaître la mobilité quotidienne comme facteur de différenciation sociale chez les jeunes adultes. En outre, je conclus que l’identification de facteurs favorisant ou contraignant la mobilité quotidienne des individus est nécessaire afin: 1 ) d’acquérir une meilleure compréhension de la façon dont les inégalités sociales en matière de mobilité (potentielle et réalisée) surviennent et influencent la santé et 2) d’identifier des cibles d’intervention en santé publique visant à créer des environnements sains et équitables. / In place and health research the exclusive focus on the residential context has been criticized for overlooking individuals’ daily mobility and the activity settings where they work, study or play, i.e. their activity space. While researchers are increasingly considering daily mobility in health studies, few have been concerned with social inequalities in health. This is so despite evidence suggesting that different social groups may not have the same capacity to reach healthy and favourable settings. Whether social inequalities in daily mobility contribute to social inequalities in health remains to be explored. In this thesis I first develop a conceptual proposition that anchors daily mobility in the concept of mobility potential. Mobility potential encompasses the opportunities and places that individuals can choose to access by converting their potential into realized mobility. Mobility potential is shaped by individual characteristics (e.g. income), geographic circumstances (e.g. proximity to public transit), and rules regulating access to certain places and resources (e.g. rights). All of these have been shown to be socially-patterned. It follows that social inequalities in realized mobility may result, both in terms of the extent of spatial movement and of contextual exposures in the activity space. I discuss various pathways linking inequalities in realized mobility to health inequalities. For example, lower social classes may be more likely to live and conduct activities in disadvantaged areas, compared to their more affluent counterparts, and this may contribute to health differentials between these groups. This conceptual proposition is then tested in two empirical studies conducted using cross-sectional data from the Interdisciplinary Study on Inequalities in Smoking (ISIS), Montreal, Canada (2011-2012). In this study 2,093 young adults (18-25 years-old) provided socio-demographic, smoking and activity location data in a self-completed questionnaire. Their highest education level attained was used as a proxy for their socio-economic status. Residential and activity locations were used to create 500-meter road-network buffer zones and to derive measures of area-level disadvantage and tobacco retailer availability. In a first empirical study I compare social inequalities in exposure to area-level disadvantage measured in the residential area and non-residential activity space. I also identify individual- and area-level correlates of non-residential activity space disadvantage. I find that there is a social gradient, across educational categories, in both residential and non-residential activity space disadvantage: the level of disadvantage experienced increases as education level decreases. Social inequalities in exposure to area-level deprivation are slightly larger in the non-residential activity space than in the residential neighbourhood for the least educated, but smaller for the intermediate group. Lower educational attainment, increasing age, not being in education nor in employment, and higher residential disadvantage are correlated with conducting activities in more disadvantaged areas. In the second empirical study I investigate the association between smoking status and two contextual exposures (area-level disadvantage and tobacco retailer availability) in both the residential neighbourhood and non-residential activity space. I also assess whether inequalities in these exposures help explain inequalities in smoking. I find that smoking is positively associated with conducting activities in the second least deprived areas and with tobacco retailer counts in residential and non-residential areas. Living in the second most deprived areas is protective of smoking. However, none of the contextual variables significantly affect the education-smoking association. Findings from this thesis advance conceptual reflection and empirical knowledge regarding the importance, in contextual studies of social inequalities in health, of not only considering where people live but also where they conduct daily activities. I discuss daily mobility as a factor of social differentiation among young adults. Furthermore, I conclude that identifying factors enabling or constraining individuals’ daily mobility is required to: 1) gain a better understanding of how social inequalities in mobility (potential and realized) arise and influence health; and 2) identify entry points for public health interventions aimed at creating healthy and equitable environments.
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La promotion de la santé pour les populations d'Afrique subsaharienne en France / Health Promotion for the Sub-Saharan African population in France

Vieira, Gildas 15 December 2017 (has links)
Nous avons souhaité accompagner des populations d’Afrique subsaharienne en France, sur une démarche de santé communautaire, afin d’agir sur les inégalités de santé. Ce travail permet une mesure des effets et conséquences sur le comportement de promotion de la santé sous l’angle des rapports interculturels. Cette démarche repose sur une méthodologie exploratoire constituée à la fois d’outils de recherche en psychologique, de protocoles d’intervention en santé publique et d’une problématique psycho-sociale d’interculturalité. Les évolutions de comportement en faveur d’actions de promotion de la santé sont liées de manière significative à cette démarche qui allie focus groupe et application de la théorie du comportement planifié (TCP). Une telle approche permet une réflexion sur les inégalités sociales en santé des communautés migrantes, et l’accompagnement vers les soins, en favorisant les relations entre habitants et professionnels de santé dans une démarche interculturelle. Les objectifs de l’étude étaient (i) de mieux comprendre l’intention des immigrants africains d’adopter une approche personnelle pour les problèmes de santé communautaire et (ii) d’évaluer la sensibilisation et le développement des compétences des membres de la communauté sur leur comportement de promotion de la santé. / We wanted to accompany sub-Saharan African population in France, on a community health approach, to act on health inequalities. This work allows to measure the effects and consequences of health behavior promotion from an inter-cultural relations angle. This approach is based on an exploratory methodology made up of both psychological research tools, protocols for intervention in public health with the psycho-social problematic of inter-culturality. Behavioral changes in favor of health promotion actions are significantly related to this approach, which will combine group focus and the application of planned behavior theory (PBT). Such an approach allows a reflection on the social inequalities in health of the migrant communities, and the accompaniment towards care, favouring relations between inhabitants and health professionals on an intercultural approach. The objectives of the study were (i) to better understand the intention of African migrants to adopt a personal approach to community health problems and (ii) to assess the influence of developing members’ awareness and skills of the community on their health promotion behavior.
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Le modèle québécois à l'épreuve des excès? : évolution de la part des revenus captée par le 1% le plus riche au Québec de 1973 à 2008

Zorn, Nicolas 09 1900 (has links) (PDF)
Les inégalités de revenu ont beaucoup augmenté depuis les années 1980, où les hauts revenus en général et le 1% le plus riche en particulier connaissent une croissance phénoménale alors que le reste de la société connaît une stagnation relative de ses revenus de marché. Désormais célèbre depuis le mouvement Occupy Wall Street, le 1% le plus riche a connu deux évolutions différentes alors que la concentration des revenus en leur faveur a été peu importante dans les pays européens et au Japon, le 1% des pays anglophones a connu une fulgurante ascension, parfois au détriment du 99% restant. Pourtant, ces deux groupes de pays ont vécu les mêmes changements technologiques et la mondialisation de l'économie, jugés responsables de la montée des inégalités dans les pays développés. À la source de ces chemins différents se trouvent des institutions différentes : impôts, normes sociales, type de régulation, taux de syndicalisation, etc. Qu'en est-il pour le Québec? Bien qu'il fasse partie d'un continent anglophone et inégalitaire, le Québec suit une tendance et un niveau de concentration de ses hauts revenus se comparant davantage à l'Europe et le Japon que les États-Unis et le Canada. À l'aide des Statistiques fiscales des particuliers, nous avons pu dresser l'évolution des différents revenus du 1% le plus riche au Québec et du 99% restant : salaires, gains de capital, dividendes. Bien que les institutions économiques et politiques soient identifiées comme étant la cause de cette évolution différente, il n'existe pas de théorie permettant d'expliquer pourquoi les hauts revenus des pays développés anglophones connaissent une évolution différente des pays non anglophones depuis les années 1980. Nous expliquons cette particularité avec deux théories de modèles institutionnels, soit les variétés de capitalisme et les régimes d'État-providence. Aussi, l'impôt est une institution qui a un impact significatif sur l'évolution des hauts revenus. Nous abordons les mécanismes de l'impôt sur le revenu permettant de bloquer ou d'accroître la part des revenus captée par le 1% le plus riche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : inégalité, 1%, revenu, riche, impôt, taux marginal, fiscalité, système fiscal, gouvernance corporative, normes sociales, politiques sociales, syndicalisme, institution, modèle institutionnel, variétés de capitalisme, État-providence, modèle québécois, économie, Québec, Canada, pays développés, OCDE, gains en capital, dividendes corporatifs, options d'achat d'actions, paie à la performance, extraction de rente, anglophone.
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Considering daily mobility in contextual studies of social inequalities in health : conceptual and empirical insights

Shareck, Martine 12 1900 (has links)
Les études sur les milieux de vie et la santé ont traditionnellement porté sur le seul quartier de résidence. Des critiques ont été émises à cet égard, soulignant le fait que la mobilité quotidienne des individus n’était pas prise en compte et que l’accent mis sur le quartier de résidence se faisait au détriment d’autres milieux de vie où les individus passent du temps, c’est-à-dire leur espace d’activité. Bien que la mobilité quotidienne fasse l’objet d’un intérêt croissant en santé publique, peu d’études se sont intéressé aux inégalités sociales de santé. Ceci, même en dépit du fait que différents groupes sociaux n’ont pas nécessairement la même capacité à accéder à des milieux favorables pour la santé. Le lien entre les inégalités en matière de mobilité et les inégalités sociales de santé mérite d’être exploré. Dans cette thèse, je développe d'abord une proposition conceptuelle qui ancre la mobilité quotidienne dans le concept de potentiel de mobilité. Le potentiel de mobilité englobe les opportunités et les lieux que les individus peuvent choisir d’accéder en convertissant leur potentiel en mobilité réalisée. Le potentiel de mobilité est façonné par des caractéristiques individuelles (ex. le revenu) et géographiques (ex. la proximité des transports en commun), ainsi que par des règles régissant l’accès à certaines ressources et à certains lieux (ex. le droit). Ces caractéristiques et règles sont inégalement distribuées entre les groupes sociaux. Des inégalités sociales en matière de mobilité réalisée peuvent donc en découler, autant en termes de l'ampleur de la mobilité spatiale que des expositions contextuelles rencontrées dans l'espace d'activité. Je discute de différents processus par lesquels les inégalités en matière de mobilité réalisée peuvent mener à des inégalités sociales de santé. Par exemple, les groupes défavorisés sont plus susceptibles de vivre et de mener des activités dans des milieux défavorisés, comparativement à leurs homologues plus riches, ce qui pourrait contribuer aux différences de santé entre ces groupes. Cette proposition conceptuelle est mise à l’épreuve dans deux études empiriques. Les données de la première vague de collecte de l’étude Interdisciplinaire sur les inégalités sociales de santé (ISIS) menée à Montréal, Canada (2011-2012) ont été analysées. Dans cette étude, 2 093 jeunes adultes (18-25 ans) ont rempli un questionnaire et fourni des informations socio-démographiques, sur leur consommation de tabac et sur leurs lieux d’activités. Leur statut socio-économique a été opérationnalisé à l’aide de leur plus haut niveau d'éducation atteint. Les lieux de résidence et d'activité ont servi à créer des zones tampons de 500 mètres à partir du réseau routier. Des mesures de défavorisation et de disponibilité des détaillants de produits du tabac ont été agrégées au sein des ces zones tampons. Dans une première étude empirique je compare l'exposition à la défavorisation dans le quartier résidentiel et celle dans l'espace d’activité non-résidentiel entre les plus et les moins éduqués. J’identifie également des variables individuelles et du quartier de résidence associées au niveau de défavorisation mesuré dans l’espace d’activité. Les résultats démontrent qu’il y a un gradient social dans l’exposition à la défavorisation résidentielle et dans l’espace d’activité : elle augmente à mesure que le niveau d’éducation diminue. Chez les moins éduqués les écarts dans l’exposition à la défavorisation sont plus marquées dans l’espace d’activité que dans le quartier de résidence, alors que chez les moyennement éduqués, elle diminuent. Un niveau inférieur d'éducation, l'âge croissant, le fait d’être ni aux études, ni à l’emploi, ainsi que la défavorisation résidentielle sont positivement corrélés à la défavorisation dans l’espace d’activité. Dans la seconde étude empirique j'étudie l'association entre le tabagisme et deux expositions contextuelles (la défavorisation et la disponibilité de détaillants de tabac) mesurées dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité non-résidentiel. J'évalue si les inégalités sociales dans ces expositions contribuent à expliquer les inégalités sociales dans le tabagisme. J’observe que les jeunes dont les activités quotidiennes ont lieu dans des milieux défavorisés sont plus susceptibles de fumer. La présence de détaillants de tabac dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité est aussi associée à la probabilité de fumer, alors que le fait de vivre dans un quartier caractérisé par une forte défavorisation protège du tabagisme. En revanche, aucune des variables contextuelles n’affectent de manière significative l’association entre le niveau d’éducation et le tabagisme. Les résultats de cette thèse soulignent l’importance de considérer non seulement le quartier de résidence, mais aussi les lieux où les gens mènent leurs activités quotidiennes, pour comprendre le lien entre le contexte et les inégalités sociales de santé. En discussion, j’élabore sur l’idée de reconnaître la mobilité quotidienne comme facteur de différenciation sociale chez les jeunes adultes. En outre, je conclus que l’identification de facteurs favorisant ou contraignant la mobilité quotidienne des individus est nécessaire afin: 1 ) d’acquérir une meilleure compréhension de la façon dont les inégalités sociales en matière de mobilité (potentielle et réalisée) surviennent et influencent la santé et 2) d’identifier des cibles d’intervention en santé publique visant à créer des environnements sains et équitables. / In place and health research the exclusive focus on the residential context has been criticized for overlooking individuals’ daily mobility and the activity settings where they work, study or play, i.e. their activity space. While researchers are increasingly considering daily mobility in health studies, few have been concerned with social inequalities in health. This is so despite evidence suggesting that different social groups may not have the same capacity to reach healthy and favourable settings. Whether social inequalities in daily mobility contribute to social inequalities in health remains to be explored. In this thesis I first develop a conceptual proposition that anchors daily mobility in the concept of mobility potential. Mobility potential encompasses the opportunities and places that individuals can choose to access by converting their potential into realized mobility. Mobility potential is shaped by individual characteristics (e.g. income), geographic circumstances (e.g. proximity to public transit), and rules regulating access to certain places and resources (e.g. rights). All of these have been shown to be socially-patterned. It follows that social inequalities in realized mobility may result, both in terms of the extent of spatial movement and of contextual exposures in the activity space. I discuss various pathways linking inequalities in realized mobility to health inequalities. For example, lower social classes may be more likely to live and conduct activities in disadvantaged areas, compared to their more affluent counterparts, and this may contribute to health differentials between these groups. This conceptual proposition is then tested in two empirical studies conducted using cross-sectional data from the Interdisciplinary Study on Inequalities in Smoking (ISIS), Montreal, Canada (2011-2012). In this study 2,093 young adults (18-25 years-old) provided socio-demographic, smoking and activity location data in a self-completed questionnaire. Their highest education level attained was used as a proxy for their socio-economic status. Residential and activity locations were used to create 500-meter road-network buffer zones and to derive measures of area-level disadvantage and tobacco retailer availability. In a first empirical study I compare social inequalities in exposure to area-level disadvantage measured in the residential area and non-residential activity space. I also identify individual- and area-level correlates of non-residential activity space disadvantage. I find that there is a social gradient, across educational categories, in both residential and non-residential activity space disadvantage: the level of disadvantage experienced increases as education level decreases. Social inequalities in exposure to area-level deprivation are slightly larger in the non-residential activity space than in the residential neighbourhood for the least educated, but smaller for the intermediate group. Lower educational attainment, increasing age, not being in education nor in employment, and higher residential disadvantage are correlated with conducting activities in more disadvantaged areas. In the second empirical study I investigate the association between smoking status and two contextual exposures (area-level disadvantage and tobacco retailer availability) in both the residential neighbourhood and non-residential activity space. I also assess whether inequalities in these exposures help explain inequalities in smoking. I find that smoking is positively associated with conducting activities in the second least deprived areas and with tobacco retailer counts in residential and non-residential areas. Living in the second most deprived areas is protective of smoking. However, none of the contextual variables significantly affect the education-smoking association. Findings from this thesis advance conceptual reflection and empirical knowledge regarding the importance, in contextual studies of social inequalities in health, of not only considering where people live but also where they conduct daily activities. I discuss daily mobility as a factor of social differentiation among young adults. Furthermore, I conclude that identifying factors enabling or constraining individuals’ daily mobility is required to: 1) gain a better understanding of how social inequalities in mobility (potential and realized) arise and influence health; and 2) identify entry points for public health interventions aimed at creating healthy and equitable environments.
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L'intégration du Vietnam au marché mondial : inégalités et transformations rurales dans les provinces méridionales. Le cas des provinces de Tây Ninh et de Tiên Giang, 1995-2020

Beaulieu, Antoine 09 September 2024 (has links)
Au cours du processus d'intégration du Vietnam au système économique mondial depuis le milieu des années 1990, l'État vietnamien a orchestré d'importantes transformations d'ordre néolibérales dans tout le pays, favorisant la croissance des villes et des industries. Il en a résulté des améliorations des conditions de vie et une réduction globale de la pauvreté. Cela dit, les paysans vietnamiens subissent les effets de cette intégration au marché mondial. Dans certains cas, il est de plus en plus difficile pour les agriculteurs d'assurer la continuité de leurs activités agricoles, ce qui menace la pérennité de leur foncier familial. Compte tenu du contexte des permutations rurales majeures survenues au Vietnam à partir du milieu des années 1990 et de l'ampleur de leurs effets sur le secteur agroalimentaire en particulier, il est important de mieux comprendre comment les paysans vietnamiens ont fait face à ces bouleversements depuis lors. Reposant sur des études de cas dans les provinces méridionales de Tây Ninh (région du Sud-Est) et de Tiên Giang (région du Delta du Mékong), cette thèse contribue à la vérification de l'hypothèse selon laquelle l'intégration du Vietnam au marché mondial entre 1995 et 2020 a contribué à creuser les inégalités socioéconomiques, en particulier entre les zones rurales et urbaines. À partir des interprétations de la littérature grise et scientifique, des données cartographiques et statistiques et des observations paysagères réalisées lors de visites de terrain au Vietnam en 2019 et 2022, les analyses de la thèse mettent en évidence, dans une perspective multiscalaire et comparative, deux constats principaux. Premièrement, le creusement des inégalités socioéconomiques est observable à différents niveaux géographiques, notamment en termes de revenus et de pauvreté entre les zones urbaines et rurales. Deuxièmement, on observe aussi le développement de nouveaux moyens d'existence en milieu rural qui permettent aux populations locales de s'adapter aux transformations rurales liées à l'intégration du Vietnam au marché mondial. Les stratégies reposent sur une pluriactivité croissante, comprenant des activités agricoles plus diversifiées et des activités non agricoles dans les secteurs des services et de l'industrie. D'autres paysans démontrent toutefois une résilience qui s'explique en partie par des stratégies de retrait du marché mondial et de ses effets déterritorialisants : ils s'appuient sur leurs savoir-faire traditionnels et leurs atouts culturels leur permettant de solidifier leur ancrage territorial local. / During the process of Vietnam's integration into the global economic system since the mid-1990s, the Vietnamese State has orchestrated significant neoliberal transformations across the country, promoting the growth of cities and industries. The result is an improvement in living conditions and an overall reduction in poverty. That being said, Vietnamese peasants have endured the effects of this integration into the global market. In some cases, it is increasingly difficult for smallholder farmers to ensure the continuity of their agricultural activities, which threatens the continuity of their family land. Given the context of the major rural changes that occurred in Vietnam from the mid-1990s and the extent of their effects on the agri-food sector in particular, it is important to better understand how Vietnamese peasants have since coped with these upheavals. Based on case studies in the southern provinces of Tây Ninh (Southeast region) and Tiền Giang (Mekong Delta region), this thesis contributes to verifying the hypothesis according to which Vietnam's integration into the global market between 1995 and 2020 contributed to the widening of socio-economic inequalities, particularly between rural and urban areas. Based on interpretations of gray and scientific literature, cartographic and statistical data and landscape observations carried out during field visits to Vietnam in 2019 and 2022, the analyzes of the thesis highlight, from a multiscalar and comparative perspective, two main findings. First, the widening of socio-economic inequalities is observable at different geographical levels, particularly in terms of income and poverty between urban and rural areas. Secondly, we also observe the development of rural livelihood strategies which allow local populations to adapt as best as possible to rural transformations linked to Vietnam's integration into the global economy. These strategies are based on an increased pluriactivity, including more diversified agricultural activities, as well as non-agricultural activities in the service and industrial sectors. Other peasants, though, demonstrate resilience that is partly explained by strategies of retreat from the global market and its deterritorializing effects : instead, they rely on their traditional know-how and their cultural assets allowing them to solidify their local territorial anchorage.
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Éducation et pauvreté au Viet Nam : une analyse en équilibre général calculable

Cloutier, Marie-Hélène 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2004-2005 / Un modèle d'équilibre général calculable multisectoriel et statique est construit afin d'évaluer les répercussions de politiques publiques en éducation sur le bien-être, la pauvreté et l'inégalité au Viet Nam. Le modèle spécifie une dotation en travail qualifié et non qualifié flexible pour les ménages et l'éducation permet de "transformer" les travailleurs non qualifiés en travailleurs qualifiés. La demande d'éducation par les ménages résulte de l'arbitrage entre les bénéfices (productivité et salaire accrus) et les coûts (directs et d'opportunité) de s'éduquer. Les résultats montrent qu'une diminution des subventions en éducation entraîne une diminution de l'investissement en éducation, une hausse du revenu brut, une baisse du revenu net (après déduction des dépenses en éducation) et une diminution des indices de prix à la consommation de tous les ménages. Conséquemment, la situation s'améliore (se détériore) en terme de bien-être et de pauvreté en milieu rural (urbain) alors que l'inégalité diminue dans l'ensemble de la population. / A static multisector computable general equilibrium model is developed in order to evaluate impacts on poverty and welfare of education public policy in Viet Nam. The model includes flexible households' endowments in qualified and non qualified labor and schooling allows households to "transform" non qualified workers into qualified workers. Demand for education results from the analysis of benefits (higher productivity and wages) and costs (direct and opportunity) of education. Results show that a reduction in public education subsidies leads to lower levels of investment in education, a rise in gross income, a decline in net income (after paying for investment expenditures in education) and a drop in consumer price indexes for every households. This causes, in the end, an improvement (deterioration) in the welfare and poverty situation in rural (urban) areas while inequality diminishes in the population as whole.
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Les jeunes et les changements climatiques : quels choix de société?

Pigeon, Michel 13 December 2023 (has links)
Ce sont les jeunes qui sont les premiers concernés par le défi environnemental du réchauffement climatique, car ce sont surtout eux qui auront à vivre les changements sociaux que ce phénomène entraînera inévitablement. Nous avons donc choisi, dans le cadre de notre thèse, de mener une enquête auprès de certaines catégories d'entre eux, dans le but de découvrir, considérant en particulier leurs valeurs, quels changements sociaux ayant des effets sur le mode de vie, et plus généralement quelles contraintes sociales, ils sont disposés à accepter, et à quelles conditions. Pour cela, nous nous sommes employés à déterminer les valeurs auxquelles les jeunes sont le plus attachés, à comprendre comment ils conçoivent le problème des changements climatiques et ses effets à long terme sur la société, à bien saisir la vision qu'ils ont de la société du futur, c'est-à-dire quelles sont les caractéristiques de la société dans laquelle ils souhaitent vivre, et à les interroger sur les conditions requises pour que ce souhait se réalise. Cette enquête a été faite au moyen d'entrevues semi-dirigées d'étudiants et d'étudiantes de niveau universitaire et collégial (technique), mais non de niveau secondaire (professionnel), tel que prévu au départ, à cause des mesures mises en place par le gouvernement en mars 2020 pour faire face à la pandémie de Covid-19. Nous avons toutefois tenté de prendre avantage de cette situation en interrogeant de nouveau, six mois après le début de la pandémie, la moitié des répondants afin de déterminer dans quelle mesure la crise de la Covid-19 avait influencé leur vision de la société future idéale. Nous avons interrogé 20 étudiants de l'Université Laval à l'automne 2019, 14 du Cégep Limoilou à l'hiver 2020, et 17 d'entre eux une seconde fois à l'automne 2020. Les résultats de notre enquête montrent que les répondants peuvent être classés selon six types distincts, soit ceux et celles qui souhaitent: I - des changements radicaux (principalement économiques) et une réduction des inégalités; II - des changements radicaux (principalement économiques) et une réduction des inégalités, mais qui n'ont pas confiance aux autres et à l'éducation; III - des changements radicaux (principalement économiques), mais qui n'ont pas confiance aux autres et à l'éducation; IV - des changements modérés (principalement économiques); V - des changements modérés (principalement économiques), mais qui n'ont pas confiance aux autres et à l'éducation; VI - peu de changements et qui font confiance à la technologie pour régler les problèmes. À l'exception de ceux de type VI (dans l'ensemble, malgré certaines réserves concernant les risques pour les humains, nos répondants sont plutôt d'avis que les progrès technologiques sont intéressants, mais qu'ils ne représentent pas la solution ultime aux défis environnementaux), il y a chez nos répondants un rejet assez généralisé de la société de consommation, même si ce rejet ne se reflète que bien partiellement dans leurs pratiques actuelles et correspond plutôt à leur vision de la société future idéale. Cette vision, il faut le souligner, découle clairement de leurs valeurs acquises au cours de leur socialisation dans un environnement caractéristique de la seconde modernité. Ces résultats confirment, comme nous en avions fait l'hypothèse, que beaucoup de jeunes veulent vivre dans une société dont la priorité est le bien-être des citoyens plutôt que la richesse financière personnelle et que la plupart sont prêts à des changements majeurs de leurs habitudes de vie. Toutefois, pour plusieurs, contrairement à ce que de nombreux penseurs affirment, et contrairement aussi à une de nos hypothèses, le lien entre la protection de l'environnement et la réduction des inégalités sociales n'est pas évident. D'un point de vue théorique, nous croyons que les quatre types de réflexivité développés par Archer (la réflexivité communicative, la réflexivité autonome, la méta-réflexivité, et la réflexivité fragmentée) sont applicables aux différentes visions qu'ont nos répondants de la société idéale, mais qu'il est nécessaire d'y introduire un nouveau paramètre, soit la confiance ou la non-confiance. Ceux et celles qui n'ont pas confiance aux autres et à l'éducation souhaitent un contrôle social beaucoup plus élevé dans la société future idéale. Par ailleurs, les résultats des nouvelles entrevues à l'automne 2020 indiquent que les valeurs sont plutôt stables et qu'elles peuvent être associées à des facteurs de changement social. / Young people will the first to be affected by the environmental challenge of global warming, because it is above all they who will have to live the social changes that this phenomenon will inevitably bring about. We have therefore chosen, within the framework of our thesis, to conduct a survey of certain categories of them, with the aim of discovering, particularly considering their values, which social changes having effects on the way of life, and more generally what social constraints they are willing to accept, and under what conditions. To do this, we have endeavored to determine the values to which young people are most attached, to understand how they perceive the problem of climate change and its long-term effects on society, to fully grasp the vision they have of the society of the future, i.e. what are the characteristics of the society in which they wish to live, and to question them on the conditions required for this wish to be realized. This survey was carried out by means of semi-structured interviews of students at the university and technical college level, but not at the professional secondary level as initially planned, because of the measures imposed by the Québec government in March 2020 to deal with the Covid-19 pandemic. However, we tried to take advantage of this situation by interviewing again, six months after the start of the pandemic, half of the respondents, in order to determine to what extent the Covid-19 crisis had influenced their vision of the ideal future society. We interviewed 20 students from Laval University in the fall of 2019, 14 from Cégep Limoilou in the winter of 2020, and 17 of them a second time in the fall of 2020. The results of our survey show that the respondents can be classified into six distinct types, namely those who wish: I - radical changes (mainly economic) and a reduction in inequalities; II - radical changes (mainly economic) and a reduction in inequalities, but who do not trust others and education; III - radical changes (mainly economic), but who do not trust others and education; IV - moderate changes (mainly economic); V - moderate changes (mainly economic), but who do not trust others and education; VI - few changes and who trust technology to fix the problems. With the exception of those of type VI (overall, despite some reservations about the risks to humans, our respondents tend to believe that technological advances are interesting, but that they do not represent the ultimate solution to the environmental challenges), our respondents generally reject the consumer society, even if this rejection is only partially reflected in their current practices and rather corresponds to their vision of the ideal future society. This vision, it should be emphasized, clearly stems from their values acquired during their socialization in an environment that is characteristic of the second (or late) modernity. These results confirm, as we hypothesized, that many young people want to live in a society whose priority is the well-being of citizens rather than personal financial wealth and that most are ready for major changes in their way of life. However, for many, contrary to what many thinkers assert, and also contrary to one of our hypotheses, the link between environmental protection and the reduction of social inequalities is not obvious. From a theoretical point of view, we believe that the four types of reflexivity developed by Archer (communicative reflexivity, autonomous reflexivity, meta-reflexivity, and fragmented reflexivity) are applicable to the different views our respondents have of the ideal future society, but it is necessary to introduce a new parameter, trust or non-trust. Those who do not trust others and education desire much greater social control in the ideal future society. In addition, the results of the new interviews in the fall of 2020 indicate that values are rather stable and that they may be associated with factors of social change.

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