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Autonomie et réciprocité : Friedrich Schiller et le projet d'une éducation esthétique à l'époque des Lumières / Autonomy and reciprocity : Friedrich Schiller and the project of an aesthetic education during the Enlightenment

Plato, Isis Von 14 December 2015 (has links)
Comment l'expérience de la liberté devient-elle sensible? L'expérience esthétique peut-elle nous former à la liberté ? En critiquant les Lumières, et pour en sauver le geste initial, Friedrich Schiller est l'un des premiers penseurs à avertir ses contemporains des contradictions inhérentes à la liberté. Notamment dans les « Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme » écrites en 1795, il pointe le danger d'un totalitarisme inhumain, opéré au nom de la Raison. Aux yeux de Schiller, l'aspiration à la liberté est fondée sur l'éducation du sentiment; et réciproquement, la culture du sentiment se fonde sur l'expérience de la liberté, dont l'expression est la beauté. Ce jeu d'aller-retour est un fil conducteur dans la pensée schillérienne et la manifestation typique du rapport entre autonomie et réciprocité. En prêtant attention à la langue de Schiller, il apparaît que le dialogue vivant est à la source de ses théories esthétiques qui privilégient la forme épistolaire. La correspondance entre Schiller et Goethe montre de manière exemplaire comment dans l'amitié chacun se forme au contact de l'autre à travers une poétique du dialogue. L'hypothèse selon laquelle l'adresse est constitutive de la pensée se trouve confirmée dans les lettres Kallias, dont l'objet est la définition du beau ainsi que la valeur de l'œuvre d'art. Par ailleurs, la maturation de l'individu et la question de son rôle au sein de la société se déploient dans le roman d'apprentissage. La visée de ce travail est de restituer la valeur d'une éducation esthétique aujourd'hui, de considérer ses enjeux politiques et sa portée éthique - de réhabiliter, en quelque sorte, le portrait de l'Aufklärer comme type humain. / How does the experience of freedom become sensible? What part does the aesthetic experience play in creating our freedom? By criticizing the Enlightenment, and to save its initial gesture, Friedrich Schiller is one of the first thinkers to warn his contemporaries about the contradictions inherent in freedom. Particularly with his "Letters on the aesthetic education of man", written in 1795, he highlights the danger of an inhumane totalitarianism undertaken on behalf of reason. For Schiller, the aspiration to freedom is based on the education of feeling; and reciprocally, the cultivation of feeling is based on the experience of freedom, that finds its expression in beauty. This interplay is a recurrent theme in Schiller's thought and a typical manifestation of the relation between autonomy and reciprocity. By paying attention to Schiller's language, it seems that lively dialogue is the source of his aesthetic theories that favor the epistolary form. The correspondence between Schiller and Goethe is an exemplary case of friendship that gives birth to each other's autonomy through a poetic of dialogue. The hypothesis that the address is constitutive in the thought is confirmed by the Kallias letters, exchanged with Komer. Their abject is the definition of beauty and the value of works of art. Furthermore, the maturation of an individual, and the question regarding his role in society, is developed in the Bildungsroman. The aim of this present work is to reproduce the value of the project of an aesthetic education for today, to consider its political and ethical significance -ta re-establish, in a way, the portrait of the Aufklärer as a human type.
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Caminhos da liberdade em Foucault: das relações de poder ao cuidado de sin no processo de subjetivação

Porto, Maria Veralúcia Pessoa 24 May 2017 (has links)
Submitted by Maike Costa (maiksebas@gmail.com) on 2017-09-21T14:25:44Z No. of bitstreams: 1 arquivototal.pdf: 2738361 bytes, checksum: baf1c0d229051b9a6f96f89dc8f5b2bf (MD5) / Made available in DSpace on 2017-09-21T14:25:44Z (GMT). No. of bitstreams: 1 arquivototal.pdf: 2738361 bytes, checksum: baf1c0d229051b9a6f96f89dc8f5b2bf (MD5) Previous issue date: 2017-05-24 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / Ce travail de recherche intitulé Chemins de la liberte chez Foucault: les relations du pouvoir au soin de soi dans le processus de subjectivation concerne à une thèse sur des trois possibles chemins qui peuvent être suivis vers la liberté: le chemin de l'histoire, le chemin de l'individu et le chemin de la vie philosophique. Chez Foucault ces chemins se croisent, ils font des rapports chez eux et sont associes en tant que des moments du processus de développement de la liberté. L'historicité humaine, comme une agonistique dans les rélations de pouvoir, a été consideré dans cet investigation a partir d’une compréension de l'histoire effective que, chez Foucault, se desine au milieu du pouvoir. Comme point de départ de cet approche nous nous avons détenue dans l’histoire et ses rapports avec le pouvoir dans le cadre du XIXème chez philosophes comme Hegel et Marx et, au XXème, sur Sartre. Cet perspective a impliqué en établir des rélations entre l’histoire des problématiques et l’histoire du pensement, en faisant un dialogue avec quelques thématiques proches aux recherches de Foucault, à savoir: la folie, la prison et la sexualité que, à ce propos, faisent une liason avec la question du sujet. Un aspect différentiel de cet conception est que la liberté émerge dans le milieu à ces múltiples nivaux, chez les développements de ceux-ci et chez la relation entre eux, une chose qui est très different de la conception conceptuel de la liberté. Ainsi, dans ce perspective, dans le second chemin on a fait une investigation sur la condition du sujet par rapport à les relations entre pouvoir et force. De ce sens, nous avons fait une abbordage des savoirs et des processus de veridictions et des técniques de gouvernamentalité à la fois que ce chemin du processus de subjectivation a des implications sur la manière que l’individu cherche des maniéres pour se constituer et des practiques de soi, dans lesquels, Foucault reprendre notions classiques et concepts tels comme: parástema, paraskeue e parresia pour penser la realité en tant que bien et liberté d’une façon pratique et constitutive. Tel perspective adopté par Foucault, et repis dans notre travail de recherche, montre une voie pour penser le sujet et la liberté comme une pratique d’instruction, de faire des exercices d’amélioration de soi et du franc-parler en tant que des jeux de l’existence avec ses strategies, ses luttes et ses résistences. Le troisiéme chemin qui nous choisissons en parcourrir a été celui de la vie philosophique en tant qu’une vie criative. En consonance avec l’usage qui Foucault a fait de la tradition grecque, nous avons fait l'investigation sur l'ontologie du présent comme une histoire du pensement a partir de l'idée du soin de soi en tant qu’epimeleia heautôn et gnothi seautôn. Nous avons fait, aussi, l'analyse de quelques focus d'expérience qui sont des expressions de ce genre de vie philosophique comme une expérience de liberté, à savoir, les parcours de Platon dans les voyages à Syracuse; les rêvéries de Rousseau dans les chemins de la liberté et dans la réconaissance de soi et, enfin, les pas de Kant vers la pragmatique de soi. Tels parcours nous ont montrés la liberté comme une expérience criative à la foi que l’histoire, l’individu et la vie sont compris, chez Foucault, comme la vrai expérience philosophique, la vie qui est vrai (alethès bíos). Ce genre de vie est possible, Foucault même l'a vecu dans le parcours de sa existence. La vie est n'avoir pas honte de soi même, c'est à ce processus qui Foucault fait continuement attention dans ces dérniers moments de vie, dans ces dérniers cours. Celui-ci sont des chemins de liberté. / This research, entitled Paths of freedom in Foucault: from the relation of powers to the care of self in the process of subjectivation, concerns to a these about three possibles paths that be followed to the liberty: the path of history, the path of the individual and the path of philosophical life. To Foucault this ways have a intersection, they have mutual relations and an association as moments of the liberty’s development processes. The human historicity, as an agonistic in the relations of power, was considered in this investigation from a comprehension of efective history that, to Foucault, is designated in the midst of power. In the depart of this approach we work in the history and its relations with the power in the XIX century in philosophers as Hegel and Marx, and in the XX century, about Sartre. This perspective implies in make some relations between the history of problematics and the history of thought, estabilishing a dialogue with some thematics that have proximity to the Foucault's researches, as: the madness, the prison and the sexuality which have connection with the question of subject. A diferential aspect of this approach is that the liberty appears in the midst of this elements, in their developments and in the relation between them. Therefore, in this perspective, in the second way, we make a investigation about the condition of subject in his affiliations with the power and the force. In this sense, we have made a confrontation of the knowledges and the veridiction's processes with the tecniques of governmentality since this path of the processes of subjetctivation has implications about the way of the individual search to constitue himself and the practices os self, in which Foucault brings classical notions as parástema, paraskeue and parresia to think about the reality as well and liberty in a practice and constitutive way. This perspective, which Foucault assumes, the same adopted in our work, shows a way to think the subject and the liberty as a battle for existence with the practice of instruction, exercices to improve the self and the franc-parler as strategies of existence, fights and their resistences. The third path which we choose to ride was that of a philosophique life as a criative life. In the consonanses with the Foucault's use of greek tradition, we have made an investigation about the ontology of present as a history of thought with the ideas of epimeleia heautôn e gnothi seautôn. We have made too the analyse of many focus of experience which ares expressions of this kind of philosophique life as an experience of liberty, namely, the way of Plato in his voyages to Siracuse; the Rousseau's rêvéries in the path of liberty and in the search of recognition of himself and, at least, the Kant's pragmatique of self way. This route shows the liberty as a creative experience since the history, the individual and the life are understood, in Foucault's thought, as the true philosophical experience, the life that is true (alethès bíos). This kind of life is possible, Foucault himself as lived like this in his existence. The life is live without shame of yourself, it is a processes which Foucault has continuous attention in his life's last moments in his last lesssons. This are the paths of liberty. / O presente trabalho de pesquisa, intitulado Caminhos da liberdade em Foucault: das relações de poder ao cuidado de si no processo de subjetivação, compreende uma tese que apresenta três caminhos possíveis rumo à liberdade: o caminho da história, o caminho do indivíduo e o da vida filosófica. Em Foucault, esses caminhos se intercruzam, se interrelacionam e estão associados como momentos do processo de desenvolvimento da liberdade. A historicidade humana, enquanto uma agonística nas relações de poder, compreende a história efetiva que, para Foucault, se configura em meio ao exercício do poder. Como ponto de partida de tal abordagem, nos detivemos na história e sua relação com o poder no âmbito do século XIX em filósofos como Hegel e Marx e, no século XX, em Sartre. Tal perspectiva implicou em estabelecer as interrelações entre história das problemáticas e história do pensamento, dialogando com algumas temáticas afeitas às investigações de Foucault, a saber: loucura, prisão e sexualidade que, por sua vez, remetem à questão do sujeito. Um aspecto diferencial dessa abordagem consiste em considerar que a liberdade emerge em meio a esses múltiplos níveis, do desdobramento destes e da interrelação entre os mesmos, algo diferente da concepção conceitual da liberdade. Assim, em meio a essa perspectiva, no segundo caminho empreendemos uma percepção sobre os processos de subjetivação, sobre as condições, formas e modos do sujeito se constituir em meio às relações de poder e de força. Nesse sentido, abordamos os saberes e processos de veridicção e as técnicas de governamentalidade uma vez que o caminho do processo de subjetivação implica na busca de modos de constituição em meio às práticas de si, das quais Foucault retoma noções e conceitos gregos clássicos associados a esse tema, tais como: parástema, paraskeue e parresia, noções que possibilitam pensar a realidade como bem e liberdade de forma prática, de forma constitutiva. Tal perspectiva adotada por Foucault, e retomada no nosso trabalho de investigação, se apresenta como uma vereda para pensar o sujeito e a liberdade enquanto prática a partir da necessidade de se instruir, de se exercitar e do falar franco como jogos próprios da existência com suas estratégias, lutas e resistências. No terceiro caminho, empreendemos a investigação da vida filosófica enquanto uma vida criativa. Em consonância com a retomada que Foucault faz da tradição grega, nos detivemos na ontologia do presente como uma história do pensamento, abordando o cuidado de si na perspectiva da epimeleia heautôn e do gnothi seautôn. Nesse sentido, abordamos alguns focos de experiência que se apresentam como expressões da vida filosófica como experiência de liberdade, a saber: os percursos de Platão na experiência política em Siracusa; os devaneios de Rousseau nos caminhos da liberdade e do reconhecimento de si e os passos de Kant rumo a uma pragmática de si. Tais percursos mostram-nos a liberdade como uma experiência criativa, de modo que história, indivíduo e vida são, para Foucault, a própria experiência filosófica na medida em que a liberdade é compreendida como a verdadeira vida (alethès bíos). Nosso percurso acompanha o francês, principalmente, em seus últimos cursos, aqueles que esclarecem acerca da expressão de uma vida filosófica. Essa vida é possível e Foucault a vivenciou no percurso de sua existência. A vida consiste é não ter vergonha de si mesmo. É nesse processo que Foucault busca em seus últimos momentos de vida, pois esses são caminhos de liberdade.
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Fenomenologia, liberdade e moral em Jean-Paul Sartre

Ferreira, Sônia Maria Lira 01 December 2006 (has links)
Made available in DSpace on 2015-05-14T12:11:54Z (GMT). No. of bitstreams: 1 arquivototal.pdf: 288378 bytes, checksum: 98696bc055ed3d379920fe52bd3cc6c7 (MD5) Previous issue date: 2006-12-01 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / Phénoménologie, liberté et morale sont thèmes discutés pour Jean-Paul Sartre dans s´ oeuvre L´être et le néant. Dans l´élaboration de ces thèmes, le penseur a parcouru chemins théoriques ont institués pour trois grands pensateurs de la histoire de la philosophie: Renée Descartes, Edmund Husserl e Martin Heidegger. Ce parcours théoriques ont realisés pour Jean-Paul Sartre les lui donnèrent un subside essentiel pour la constituition, de forme sui generis, de chez conception de la morale e de la liberté, comme consequence de nouvelles possibilités elaborés pour Sartre de la terminologie cartesièenée, husserliènnée et heideggeriènée. Le resultat de celles a allé l´elaboration de une épuisante discussion sur le traitement realisé pour la tradition philosophique aux les concepts de la morale e de la liberté comme libre exercice. Jean-Paul Sartre dans l`oeuvre L´être et le néant expose les présuppositions ontologiques de sa théorie de la liberté e de la morale: l´ être-pour-soi ; l´êtreen- soi et l´être-pour-outre comme éléments constitutives de tous son édifice d´idées. La liberté et la morale seulement pourront être comprises dans le perspective philosophique de Sartre pendant que dimension originaire, dans la mesure en quoi s´établit la relation entre la constitution de la liberté sartriènnée avec le novelle dimension elaborée pour Sartre de la phénoménologie husserliènnée, déjà que c´est en travers de la liberté originaire qu´effectivement sont réalises tous les décisions essentielles de les fins de l´existence humaine; ainsi, plus avant d´être la volonté que nous permet agir librement; c´est la liberté que doit être aie pris comme fondament de la réflexion et de l´action morale. Tous la choix fait pour l´être-pour-soi aura comme référence le néant de fondament de la liberté. Ainsi, c`est l´être-pour-soi, la realité humaine, que doit s´attribuer la responsabilité de choisir. C´est justement dans la liberté ontologique avec le importance de le néant que se peux reconnaître la responsabilité absolue. C´est dans la liberté ontologique realisée pour le néant que se peux reconnaître la responsabilité absolue, c´ést a dire, que consiste dans le faute de conditionnement préalable que le rend sens justification, que se trouve le terrain fértile elaboré pour Sartre, pour la justification de la création de les valeurs dans le monde pour l´action sans fondament de l´être-pour-soi, c´est a dire, le création de le senti de le monde e de soi même sans aucune cause a determiné. Voilà la relation emblématique de la morale e de la liberté dans l´intérieur de l´oeuvre L´être et le néant. Mots clé: Phénoménologie ; Liberté; Morale; Valeur; Conscience; Choix; Responsabilité. / Fenomenologia, Liberdade e Moral são os temas principais discutidos por Jean-Paul Sartre na sua obra O Ser e o Nada. Para essa discussão se tornar profícua, o filósofo teve que decidir sobre determinados percursos teóricos, os quais se tornaram o subsídio essencial na constituição, de forma suis generis, da sua concepção de fenomenologia, liberdade e moral, decorrente do redimensionamento dado por ele à terminologia cartesiana, husserliana e heideggeriana. O resultado desse redimensionamento foi a elaboração de uma exaustiva discussão sobre o tratamento dado pela tradição filosófica aos conceitos da liberdade e moral como livre exercício. Jean-Paul Sartre, em O Ser e o Nada, expõe os pressupostos ontológicos da sua teoria da liberdade e da moral a partir dos conceitos de ser-para-si; ser-em-si e serpara- outro, como elementos constitutivos de todo o seu edifício de idéias. A liberdade e a moral só poderão ser compreendidas na perspectiva filosófica de Sartre enquanto dimensão originária, na medida em que se estabelece a relação entre a constituição da liberdade e perspectiva moral sartreana e a nova dimensão, engendrada por este filósofo, da fenomenologia husserliana. Sabe-se que é através da liberdade originária que existe uma consciência totalmente desprovida de qualquer tipo de conteúdo, afinal é através dessa liberdade que efetivamente são tomadas todas as decisões essenciais da existência humana, de modo que, muito antes de ser a vontade que nos permite agir livremente, é a liberdade que deve ser tomada como fundamento da reflexão e da ação moral. Toda escolha feita pelo parasi tem como parâmetro o nada de fundamento da liberdade. Dessa forma, é ao para-si, isto é, à realidade humana que deve ser atribuída a responsabilidade por sua realização. É justamente na liberdade ontológica alicerçada no nada que se pode reconhecer a responsabilidade absoluta, ou seja, é na liberdade absoluta que consiste a falta de condicionamento prévio, que a torna injustificável, e é nela que se encontra o terreno fértil constituído por Sartre, para a justificação da criação dos valores no mundo pela ação sem fundamento do para-si, ou seja, da criação do sentido do mundo e de si mesmo sem nenhuma causa determinada. Eis a relação emblemática fenomenologia, liberdade e moral no interior da obra O Ser e o nada.
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Sem título, à Hilda Hilst

Alexandrini, Camila January 2013 (has links)
Cette dissertation commence avec les questions et les inquiétudes qui émergent de la lecture de l’oeuvre de Hila Hilst et aussi d'un désir théorique qui traverse mon chemin académique. Quand je mets les textes de l'auteur face au concept de la dispersion de Maurice Blanchot, je n'ai pas l'intention de m'enfermer dans une analyse littéraire dépliée en ses genres, ici ou ailleurs. Où va Hilda Hilst ? Où va la théorie littéraire? À son disparition, comme Blanchot dit en réponse à la question: “Où va la littérature?" Dans ce sens je m'inquiète de m’éloigner du vouloir-saisir des théories, pour que les mots de Hilst apparaissent dans l'état de devenir poétique, comme en fait ils le sont. Alors, les choix que j'ai faits des textes littéraires de Hilst ont suivi deux critères : le plaisir de la lecture et le désir de la dispersion. D’ailleurs je me sers de la possibilité de la pluralité de l'objet littéraire dans la postmodernité pour apporter aux textes des réflexions qui surgissent pas seulement de la littérature mais aussi comme de possibles dépliements de ces textes dans le théâtre et dans les arts plastiques. De cette façon, par l'intersection des théories, étant elles surtout la théorie littéraire et la théorie théâtrale, je cherche d'autres voies pour la compréhension des textes de Hilda Hilst, bien comme de l'objet de la littérature. Sous l'inclination du critique littéraire Roland Barthes, mon écriture est construite à travers les notions d'écriture et de fragment. C'est en raison d'une envie de déplacement que la disposition de ces éléments dans un ensemble devient possible. De l'immensité au geste, la littérature d'Hilst s'échappe d'une représentation et est conduite à ce que je comprends par théâtralité. Ainsi le déplacement est aperçu au long d'un parcours instable et inachevé d'une analyse littéraire et y compris d'un corps qui se promène pour d'autres langages, où il est possible de se retrouver au bord de ce chemin Walter Benjamin. Le « je » qui traverse mon écriture n'es pas effacé, puisque pour que je devienne une autre il est nécessaire détendre ce « je » à travers des langages qui le constituent. Parmi les divers faits et gestes de la littérature comparée, rien ne m'intéresse autant que les traces d'une liberté qui est là offerte au domaine théorique de la littérature, même devant beaucoup d'impasses. La liberté qui est ici assumée dans son écriture et dans son responsabilité. / Esta dissertação parte dos questionamentos e das inquietudes que surgem da leitura da obra de Hilda Hilst e de um pulsar teórico que transpassa minha trajetória acadêmica. Uma vez que coloco os textos da autora diante do conceito de dispersão de Maurice Blanchot, não intento me delimitar a uma análise literária desdobrada em seus gêneros, nesse ou naquele lugar. Para onde vai Hilda Hilst? Para onde vai a teoria literária? Ao seu desaparecimento, como diz Blanchot em resposta à pergunta: “Para onde vai a literatura?” Nesse sentido, preocupo-me em distanciar-me do querer-agarrar das teorias, para que as palavras de Hilst apareçam em estado de devir poético, como de fato elas são. Sendo assim, as escolhas que fiz dos textos literários de Hilst levaram em conta dois critérios: o prazer na leitura e o desejo de dispersão. Além disso, utilizo-me da possibilidade de pluralidade do objeto literário na pós-modernidade para trazer ao texto reflexões que surgem não só da literatura, mas também de seus possíveis desdobramentos no teatro e nas artes plásticas. De tal modo, através do entrecruzamento de teorias, sendo elas, principalmente, a literária e a teatral, busco outras vias à compreensão dos textos literários da autora, bem como do objeto da literatura. Sob o viés da crítica literária de Roland Barthes, minha escrita é construída por meio dos conceitos de escritura e fragmento. É devido a um anseio de deslocamento que a disposição desses elementos em conjunto torna-se possível. Da imensidão ao gesto, a literatura hilstiana escapa de uma representação e é conduzida ao que entendo por teatralidade. Assim, o deslocamento é percebido no percurso instável e inconcluso de uma análise literária e, inclusive, de um corpo que passeia por outras linguagens, onde Walter Benjamin aparece à margem desse caminho. O eu que atravessa minha escrita não é obliterado, já que, para tornar-me outra, é necessário distender esse eu através das linguagens que o constituem. Entre os diversos fazeres da literatura comparada, nada me interessa tanto quanto os rastros de uma liberdade que ali é disposta ao teórico da literatura, mesmo que diante de tantos impasses. Liberdade que é aqui assumida em sua escrita e também em sua responsabilidade.
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Polyhedral models reduction in geometric tolerance analysis / Réduction de modèles polyédriques pour l’analyse de tolérances géométriques

Arroyave-Tobón, Santiago 10 November 2017 (has links)
L’analyse de tolérances par des ensembles de contraintes repose sur la détermination de l’accumulation de variations géométriques par des sommes et intersections d’ensembles opérandes 6d. Les degrés de liberté des liaisons et les degrés d’invariance des surfaces génèrent des opérandes non-bornés (polyèdres), posant des problèmes de simulation. En 2014, L. Homria proposé une méthode pour résoudre ce problème, consistant à ajouter des limites artificielles(contraintes bouchon) sur les déplacements non-bornés. Même si cette méthode permet la manipulation d’objets bornés (polytopes), les contraintes bouchon augmentent la complexité des simulations. En réponse à cette difficulté, une méthode dérivée est proposée dans cette thèse.Cette méthode consiste à tracer et simplifier les contraintes bouchon au travers des opérations.Puis une seconde stratégie basée sur la décomposition d’un polyèdre en une somme d’un polytope et de lignes droites (associées aux déplacements non-bornés). Cette stratégie consiste à simuler d’une part les sommes de droites, et d’autre part, à déterminer la somme de polytopes dans un sous-espace de dimension inférieur à 6. Ces trois stratégies sont comparées au travers d’une application industrielle. Cela montre que la traçabilité des contraintes bouchons est un aspect fondamental pour contrôler leur propagation et pour réduire le temps de calcul des simulations. Toutefois, cette méthode exige encore de déterminer les limites des déplacements non-bornés. La deuxième méthode, adaptant systématiquement la dimension de l’espace de calcul, elle permet de diminuer davantage le temps de calcul. Ce travail permet d’envisager la mise en oeuvre de cette méthode selon des formulations statistiques avec la prise en compte des défauts de forme des surfaces. / The cumulative stack-up of geometric variations in mechanical systems can be modelled summing and intersecting sets of constraints. These constraints derive from tolerance zones or from contact restrictions between parts. The degrees of freedom (DOF) of jointsgenerate unbounded sets (i.e. polyhedra) which are difficult to deal with. L. Homri presented in 2014 a solution based on the setting of fictitious limits (called cap constraints) to each DOFto obtain bounded 6D sets (i.e. polytopes). These additional constraints, however, increase the complexity of the models, and therefore, of the computations. In response to this situation,we defined a derived strategy to control the effects of the propagation of the fictitious limits by tracing and simplifying the generated, new cap constraints. We proposed a second strategy based on the decomposition of polyhedra into the sum of a polytope and a set of straight lines.The strategy consists in isolating the straight lines (associated to the DOF) and summing the polytopes in the smallest sub-space. After solving an industrial case, we concluded that tracing caps constraints during the operations allows reducing the models complexity and,consequently, the computational time; however, it still involves working in 6d even in caseswhere this is not necessary. In contrast, the strategy based on the operands decompositionis more efficient due to the dimension reduction. This study allowed us to conclude that the management of mechanisms’ mobility is a crucial aspect in tolerance simulations. The gain on efficiency resulting from the developed strategies opens up the possibility for doing statistical treatment of tolerances and tolerance synthesis.
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Identités religieuses contemporaines dans le miroir des droits de l’homme : contribution à une sociologie des droits de l’homme / The contemporary religious identities in the mirror of Human Rights : a contribution to human right sociology

Amar, Jacques 05 December 2012 (has links)
La présente thèse essaye de renouer avec un type de recherche présent dès la naissance de la sociologie française : l’étude sociologique d’une notion centrale du champ juridique, en l’occurrence les droits de l’homme et l’invocation contemporaine par les individus ou les institutions des textes s’y référant pour faire valoir des prétentions religieuses. L’analyse est menée aussi bien sur un plan général à travers l’appréhension de l’invocation systématique des droits de l’homme à tous les niveaux de la société et, de façon plus particulière, à travers l’expression contemporaine de l’identité religieuse au miroir des droits de l’homme. C’est pourquoi à travers la question religieuse, le présent travail se veut une contribution à la sociologie des droits de l’homme. Le fait social ici dépend de la conjonction d’un élément structurant, la règle de droit, et de l’interaction résultant de la manière dont les individus l’interprètent ou se l’approprient.Nous avons ainsi identifié la spécificité radicale de notre époque sur deux plans distincts : les droits de l’homme, de textes à dimension politique, sont à présent devenus une norme juridique susceptible d’être invoquée dans n’importe quel type de conflit ; les religions, par le biais des droits de l’homme, justifient la modification des règles en vigueur dans la société sans que cette modification prenne la forme, comme par le passé, d’un combat politique. Nous avons systématisé cette spécificité à travers l’élaboration d’une distinction entre société du litige et société du différend :- Dans la société du différend à la différence de la société du litige, le contentieux concerne non seulement les parties en présence mais également les règles sur la base desquelles ils ont vocation à être jugés ; - Dans la société du différend à la différence de la société du litige, n’importe quel juge peut être amené à trancher une question dont la formulation juridique masque un vrai problème politique au titre desquels se situe bien évidemment la place de l’expression de l’identité religieuse. - Dans la société du différend à la différence de la société du litige, le droit pénal devient un mode de résolution des situations conflictuelles comme si l’impossibilité de trancher le conflit en raison de l’antagonisme des thèses soutenues par les parties en présence obligeait à figer celles-ci dans les statuts respectifs de coupable et de victime.Il en découle : - un ordre social en transition qui oscille entre communautarisme et droits de l’homme de façon à éviter que la logique du différend ne conduise inéluctablement à la violence ; - un ordre social dans lequel l’Etat se re-déploie sur la base d’organes administratifs pour essayer de limiter l’expression judiciaire du différend – c’est ce que les Canadiens appellent les accommodements raisonnables ; En somme, la logique de subjectivisation radicalisée par la référence constante aux droits de l’homme fait de la violence et donc du recours toujours accru à la norme pénale un élément consubstantiel de la société du différend. L’Etat pénal devient la forme étatique de la société du différend là où l’Etat social ou Etat-providence formalise la société du litige.Notre recherche s’est achevée sur un essai de typologie des pratiques religieuses fondée sur la perception des règles étatiques par les individus. / This thesis tries to revive a type of research that originates from first work of French sociology: sociological study of a central concept of juridical field, (that is to say, the so called) in this case Human Rights as much as contemporary invocation to serve religious claims by means of the related texts by individuals or institutions. Systematic invocations of Human Rights at every society level and particularly the contemporary way to express religious identity are the objects of this two levels conducted analysis. Considering this text a Human Rights sociology contribution to religious identity question is therefore appropriate. The rule of law and the way individuals take it over or interpret it is the structural factor on which (depends) is based social fact. Radical specificity of our times is identified in this work at two different levels: Human Rights have turned to a norm likely to be invoked in any type of conflict instead of being just a set of texts of political significance; alteration of rules in force in society, formerly a political fight, are now justified through Human Rights. This analysis has focused on this specificity by developing first a distinction between society of litigation and society of dispute and, in a second time, a typology of religious identities in accordance to the relationship that the individual maintains with the rule of law.
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Sem título, à Hilda Hilst

Alexandrini, Camila January 2013 (has links)
Cette dissertation commence avec les questions et les inquiétudes qui émergent de la lecture de l’oeuvre de Hila Hilst et aussi d'un désir théorique qui traverse mon chemin académique. Quand je mets les textes de l'auteur face au concept de la dispersion de Maurice Blanchot, je n'ai pas l'intention de m'enfermer dans une analyse littéraire dépliée en ses genres, ici ou ailleurs. Où va Hilda Hilst ? Où va la théorie littéraire? À son disparition, comme Blanchot dit en réponse à la question: “Où va la littérature?" Dans ce sens je m'inquiète de m’éloigner du vouloir-saisir des théories, pour que les mots de Hilst apparaissent dans l'état de devenir poétique, comme en fait ils le sont. Alors, les choix que j'ai faits des textes littéraires de Hilst ont suivi deux critères : le plaisir de la lecture et le désir de la dispersion. D’ailleurs je me sers de la possibilité de la pluralité de l'objet littéraire dans la postmodernité pour apporter aux textes des réflexions qui surgissent pas seulement de la littérature mais aussi comme de possibles dépliements de ces textes dans le théâtre et dans les arts plastiques. De cette façon, par l'intersection des théories, étant elles surtout la théorie littéraire et la théorie théâtrale, je cherche d'autres voies pour la compréhension des textes de Hilda Hilst, bien comme de l'objet de la littérature. Sous l'inclination du critique littéraire Roland Barthes, mon écriture est construite à travers les notions d'écriture et de fragment. C'est en raison d'une envie de déplacement que la disposition de ces éléments dans un ensemble devient possible. De l'immensité au geste, la littérature d'Hilst s'échappe d'une représentation et est conduite à ce que je comprends par théâtralité. Ainsi le déplacement est aperçu au long d'un parcours instable et inachevé d'une analyse littéraire et y compris d'un corps qui se promène pour d'autres langages, où il est possible de se retrouver au bord de ce chemin Walter Benjamin. Le « je » qui traverse mon écriture n'es pas effacé, puisque pour que je devienne une autre il est nécessaire détendre ce « je » à travers des langages qui le constituent. Parmi les divers faits et gestes de la littérature comparée, rien ne m'intéresse autant que les traces d'une liberté qui est là offerte au domaine théorique de la littérature, même devant beaucoup d'impasses. La liberté qui est ici assumée dans son écriture et dans son responsabilité. / Esta dissertação parte dos questionamentos e das inquietudes que surgem da leitura da obra de Hilda Hilst e de um pulsar teórico que transpassa minha trajetória acadêmica. Uma vez que coloco os textos da autora diante do conceito de dispersão de Maurice Blanchot, não intento me delimitar a uma análise literária desdobrada em seus gêneros, nesse ou naquele lugar. Para onde vai Hilda Hilst? Para onde vai a teoria literária? Ao seu desaparecimento, como diz Blanchot em resposta à pergunta: “Para onde vai a literatura?” Nesse sentido, preocupo-me em distanciar-me do querer-agarrar das teorias, para que as palavras de Hilst apareçam em estado de devir poético, como de fato elas são. Sendo assim, as escolhas que fiz dos textos literários de Hilst levaram em conta dois critérios: o prazer na leitura e o desejo de dispersão. Além disso, utilizo-me da possibilidade de pluralidade do objeto literário na pós-modernidade para trazer ao texto reflexões que surgem não só da literatura, mas também de seus possíveis desdobramentos no teatro e nas artes plásticas. De tal modo, através do entrecruzamento de teorias, sendo elas, principalmente, a literária e a teatral, busco outras vias à compreensão dos textos literários da autora, bem como do objeto da literatura. Sob o viés da crítica literária de Roland Barthes, minha escrita é construída por meio dos conceitos de escritura e fragmento. É devido a um anseio de deslocamento que a disposição desses elementos em conjunto torna-se possível. Da imensidão ao gesto, a literatura hilstiana escapa de uma representação e é conduzida ao que entendo por teatralidade. Assim, o deslocamento é percebido no percurso instável e inconcluso de uma análise literária e, inclusive, de um corpo que passeia por outras linguagens, onde Walter Benjamin aparece à margem desse caminho. O eu que atravessa minha escrita não é obliterado, já que, para tornar-me outra, é necessário distender esse eu através das linguagens que o constituem. Entre os diversos fazeres da literatura comparada, nada me interessa tanto quanto os rastros de uma liberdade que ali é disposta ao teórico da literatura, mesmo que diante de tantos impasses. Liberdade que é aqui assumida em sua escrita e também em sua responsabilidade.
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La réécriture des contes de fées dans la littérature espagnole de l'après guerre : l’exemple d’Ana María Matute / The Reelaboration of Fairy Tales in the Contemporary Spanish Literature : the Exemple of Ana María Matute

Antoni Tessier, Aude 05 December 2008 (has links)
Le travail de recherche porte sur la réécriture des contes de fées chez Ana Maria Matute. Toute réécriture d’un modèle narratif suppose une interprétation particulière du monde : le message transmis par les romans et les contes de la romancière s’avère en effet ambivalent en fonction du public visé, subvertissant ou non la morale traditionnelle des contes. Si je schéma narratif du genre est respecté lorsqu’elle s’adresse aux enfants, ce schéma est entièrement subverti dans les ouvrages destinés aux adultes, offrant de la sorte une vision paradisiaque et nostalgique d’une enfance perdue. Resituée dans le contexte plus vaste de la littérature espagnole de l’après guerre et étayée à l’aune de différents modèles critiques, notre recherche nous amène à montrer comment dans une structure sociale traditionnelle, les contes de fées et leur subversion motif récurrent ans l’univers romanesque de l’Espagne franquiste, peuvent alors constituer une remise en cause de l’ordre établi. / Our research is about the reelaboration of Fairy Tales in the contemporary Spanish Literature, and most particularly in the works of Ana Maria Matute. Any rewriting of a known narrative model implies a particular interpretation of the world : The message conveyed of a known narrative novels and tales is ambivalent, and dépends on te target audience, subvertin or not the traditional morals of fairy tales. If the tarrative scheme of this genre is respected when she addresses children, this scheme is entirely subverted in books aimed at adult, thus giving a heavenly and nostalgic vision of a lost childhood. Placed int the larger context of post-war how, in a traditional social structure, fairy tales and their subversion, which are recurrent patterns in the novelistic universe of franquist Spain, an then turn out to question the establishment.
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De la pensée d’Amartya Sen à l’approche ergologique : quelle contribution pour le concept de développement ? : du concept aux conceptions du développement / From the thinking of Amartya Sen to the ergologique approch : what contribution to the concept of development ? : from concept to development conceptions

Kouassi, Kouadio-Olivier 13 December 2016 (has links)
La conception du développement depuis le Président Américain Truman considéré comme l’initiateur de ce concept, en passant par la conception du développement humain, jusqu’au celle dite durable, ainsi que les politiques publiques de développement qui ont été mises en œuvre jusqu’à nos jours par les organismes internationaux de développement, ont été toujours pensées sous un angle global ne permettant pas de prendre en compte réellement les problèmes spécifiques des peuples afin de mieux les valoriser. Aussi, ces conceptions restent tributaires de la croissance d’une part, et d’autre, elles ne prennent pas en compte la liberté et le travail comme des facteurs essentiels de développement. Pourtant, la liberté prise au sens « d’opportunité » et le travail, en termes d’activité humaine sous toutes ses formes, constituent des éléments fondamentaux de développement qui doivent également faire partie de ses critères d’évaluation lorsqu’il s’agit de développement humain durable. Cette thèse qui prend appui sur les conceptions de Sen et de l’Ergologie, se présente comme une alternative à ces conceptions classiques en montrant que ces deux facteurs cités sont conducteurs du développement et également que le développement en lui-même est un projet, une pratique de vie singulière à chaque société à « co-construire » qu’un simple concept. Par conséquent, il ne saurait être l’objet d’une quelconque expertise. / The conception of development initiated by the former American President Truman is now including the human development, the durable development, and all the actuals development public politics, which have been thought from by the internationals development institutions in a globalizing perspective, by avoiding the human individual high valued and local realities. Besides, that economical reliant way of thinking concepts is justifying a significant economical growth. Moreover, in that vision, the notion of Liberty and Work are not considered as fundamentals in the development process. Liberty as “opportunity” and work as the «human activity » are fundamentals as a part of “the sustainable human development” selection criteria. This doctoral thesis based on the concepts of sens and ergology, wants to be seen as an alternative to the classical notions showing that, not only those mentioned concepts are leading the development but that development itself is more than just a concept, it’s a project, a way of life for every society which needs to be built, at the end of the day development couldn’t be a subject of a kind of valuation.
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La question du lecteur dans l'oeuvre romanesque de Retif de la Bretonne : Le Pornographe, Le Paysan perverti, Le Ménage parisien / The ‘Reader’ in the Works of Rétif de la Bretonne : Le Pornographe, Le Ménage parisien, Le Paysan perverti

Guezmir, Asma 25 February 2012 (has links)
Cette thèse porte sur la question du lecteur dans trois textes de Rétif de la Bretonne : Le Paysan perverti (1775), Le Ménage parisien (1772) et Le Pornographe (1769). Malgré la diversité de son contenu et de sa structure, ce corpus a en commun de mettre en abyme la figure du lecteur. Bien que sollicité, souvent même à l’excès, le lecteur des trois textes entretient des relations très tendues avec l’auteur. Celui-ci s’emploie à conditionner l’exercice de la lecture tout en simulant de favoriser la liberté du lecteur. Ce rapport de force se déploie à plusieurs niveaux des ouvrages étudiés. Il est explicite à travers la figure du lecteur intradiégétique. Il est plus subtil et latent, en revanche, quand Rétif construit dans le texte l’image du lecteur « idéal ». Outre un attachement « viscéral » à l’oeuvre, nous décelons dans l’écriture romanesque rétivienne une conception moderne de la relation auteur/lecteur. « Inégal » dans sa production, « maladroit », « impertinent », Rétif a pourtant très tôt lancé une réflexion inédite sur le rôle du lecteur dans l’accomplissement du fait littéraire. Le lecteur y est, en effet, considéré comme l’émule de l’auteur : un copropriétaire potentiel, voire un propriétaire légitime de l’oeuvre dont dépend son devenir. Mais Rétif n’est pas pour autant prêt au partage, encore moins à être « dépossédé » de son oeuvre. Le tiraillement permanent de l’auteur transfigure ainsi l’expérience littéraire en une expérience humaine. / The thesis purports to investigate the ‘reader’ in three works by Rétif de la Bretonne which are: Le Paysan perverti (1775), Le Ménage parisien (1772) and Le Pornographe (1769). Though diverging in content and structure, the three works converge in the desire to inscribe the reader in the text. Although sought for, quite often in an exaggerated way, the reader in the three texts has an extremely tense relationship with the author who is committed to control the act of reading while pretending to leave the reader total freedom. This struggle for power is felt at various levels in the three texts examined; it is made overt through the figure of the intradiegetic reader but subtler when appealing to the figure of the ‘ideal reader’. Apart from the visceral tie to the text, we distinguish in the retivian novelistic discourse a modern conception of the author/reader relationship. Though ‘uneven’, ‘clumsy’ and ‘impertinent’, Rétif, early on, declared implicitly within his work a first-time vision of the role of the reader in the accomplishment of the literary act. The reader is in fact inscribed in the text as the emulator of the author: a potential and legitimate owner of the work on which depends his becoming. However, Rétif is not ready to surrender his authorship. The continual division of the author transfigures the literary experience into a human one.

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