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[Ne pas valider : thèse non corrigée] Guérison garantie : l'incubation dans les pratiques thérapeutiques en Grèce ancienne : Recueil des témoignages épigraphiques, littéraires et iconographiques / Guaranteed cure : the incubation in the therapeutic practices in ancient Greece : Collection of the epigraphic, literary and iconographic testimonies

Diouf, Pierre 21 October 2013 (has links)
L’opinion moderne a souvent laissé juger la médecine scientifique comme étant la seule véritable médecine à même de guérir toute sorte de maux, tout en n’accordant pas suffisamment d’intérêt ou en mettant à une échelle nettement inférieure d’autres formes de pratiques médicales telles que la médecine magico-religieuse et/ou divine dans le monde grec ; pratiques qui se voient dénuer de toute efficacité au profit de la médecine dite scientifique. À travers notre thèse, nous nous proposerons de démontrer que ces autres formes de thérapie estimées comme secondaires méritent d’être à nouveau considérées, au moins de manière relative, avec une approche nouvelle. Grâce à l'archéologie, l'on peut attester que la Grèce du siècle de Périclès a connu des cultes de guérison impliquant des démarches religieuses préliminaires ainsi que des rites d'actions de grâce. Souvent pour multiplier ses chances de guérison, le malade pouvait à la fois faire appel aussi bien aux expériences humaines qu'à celles irrationnelles ; et le plus souvent le recours aux pratiques irrationnelles faisait la différence : l'épiphanie ou l'intervention du dieu au cours d'un rêve suffisait à guérir le malade. Ainsi naquit l'incubation au cœur de l'interrogation médicale salutaire du patient. Dans ce processus de guérison, le sommeil des pèlerins ne s'apparente en rien au sommeil ordinaire d'une nuit quelconque, et le rêve y a par conséquent une place assez particulière, un rôle crucial : il ne s'agit pas de rêves ordinaires, mais ce sont des rêves contrôlés, codifiés et manipulés par des spécialistes dans le cadre d'un usage précis, le conseil ou une thérapie. La pratique de l'incubation devient ainsi une nécessité voire une opération ultime et indispensable pour préserver le bien le plus précieux et impérieux de l'homme, la santé. La guérison peut alors être garantie partiellement ou totalement par le rituel incubatoire, entre autres pratiques. Cette pratique revêt ainsi l'apparence d'un véritable rituel d'initiation, elle suppose la reconnaissance de l'omnipotence du dieu sauveur (Asclépios très souvent accompagné de sa fille Hygie, ou Amphiaraos d'Oropos ou Trophonios de Lébadée) et oblige le patient à un renouveau, à une purification dans le processus de guérison. Elle est vécue comme une expérience de contact avec le divin. À l'issue de cette phase incubatoire, les consultants exaucés se voyaient dans l'obligation d'apporter en contrepartie des offrandes qui constituent aujourd'hui des témoins insignes : des inscriptions votives, stèles, des ex-voto anatomiques, des statues sculptées à l'effigie du dieu, des pinakes, et des reliefs votifs, pour en faire profiter à d'autres patients atteints du même mal. Ce sont tous ces vestiges, de la Sicile à l'Asie mineure, qui couvrent une période allant du début de l’époque classique (Ve siècle av. J.-C.) jusqu’à la fin du IIIe siècle de notre ère, que vous verrez regrouper dans notre corpus, dans une perspective d'édition. / Dating between the second half of the fourth century and the third century after Christ, the steles which we study for publishing, are votive inscriptions engraved generally in Dorian dialect under the initiative of the priests and the doctors of the sanctuaries of Asclepius, Amphiaraos or Trophonios. These epigraphic documents testify of miraculous healing realized by these gods towards faithful consultants in the sanctuaries which are dedicated at Epidauros, Athens, Pireus, Lebena, Cos, Pergamon, Corinth, Oropos, Livadia... In the hope of a cure or advice, the faithful consultants are asked to spend at night in a specific room for the ritual of the incubation, after preliminary rites (ritual bath, sacrifice…). During their sleep, the god or even one of his auxiliaries, the snake or the dog, appears to them in a dream: and this epiphany or intervention is enough to cure the patient, or to satisfy the needs of the consultant. The following day, the cured patients are supposed, by way of gratitude, either to offer to the god the effigy of their sick organ (the anatomical ex-voto) or to make engrave generally on wooden tablets the narrative of their cure, which they fix then to the wall of the temple. But for the sake of preserving these stories for posterity, the staff of the temple decided to transcribe on large steles in limestone or marble, proposing us real catalogues of miraculous healings. These documents are nevertheless very important in the field of the ancient Greek medicine: a medicine which offers however a curious mixture of mantic knowledge and rational knowledge in the process of cure. While observing the tensions between the traditional faith in the divine causality and the Hippocratic rationalism, we make a comparative study of the medical words used on our steles with the glossary of the contemporary medical literature spotted in the whole of the literary medical texts. And we can notice many diseases and the means of treatments (dietetic, surgery, chiropractic, pharmacopoeia, herbal medicine…), but also the popular beliefs about dream et disease in Ancient Greece.
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Paene Socratico genere : figures de Socrate dans la littérature et la philosophie à Rome de Plaute à Sénèque / Paene Socratico genere : Socrates’ figures in Literature and Philosophy in Rome, from Plautus to Seneca

Lucciano, Mélanie 01 June 2013 (has links)
Lorsque, au IVe siècle, les Romains rendirent hommage à la sagesse, ils érigèrent une statue de Pythagore. Pline l’Ancien s’en étonne : pourquoi n’a-t-on pas plutôt choisi Socrate ? Cette interrogation reflète l’intégration progressive de la figure du philosophe athénien à Rome, depuis le IIe siècle av. J.C. jusqu’à l’œuvre de Sénèque qui intériorise le modèle socratique d’enseignement.Est d’abord réuni le corpus exhaustif des occurrences de Socrate dans une perspective diachronique. Les passages sont contextualisés dans l’économie de l’œuvre, son genre et les objectifs de chaque auteur. La source grecque est, si possible, identifiée : la présence de Socrate sert alors de marqueur de la lecture des textes de Platon, de Xénophon, mais aussi d’autres Socratiques comme Eschine.Dans un second temps, les textes sont étudiés selon des regroupements chronologiques et thématiques : est alors définie une double réception de Socrate, entre valorisation et mépris, qui s’articule autour de sa grandeur, son rôle fondateur pour les écoles de pensée hellénistiques, sa mort courageuse et, à rebours, sa dénonciation de la rhétorique ou le caractère inutile des propos des Socratiques pour lutter contre les passions. Au mode de vie philosophique qu’incarne Socrate s’oppose parfois celui défini par le mos maiorum, ou encore par le poète élégiaque. Se dévoilent différentes interprétations de Socrate, ancêtre du cynisme et du stoïcisme, probabiliste ou transcendantaliste, ouvrant ainsi la voie à un transfert culturel des œuvres, mais aussi de leurs exégèses. Que ce soit dans une perspective historiographique, philosophique ou littéraire, Socrate devient peu à peu un exemplum, un modèle de vie. / When, in 343 B.C., the Romans paid tribute to wisdom, they built a statue of Pythagoras. Why was not Socrates chosen instead ? Pliny the Elder wonders. This interrogation reflects the progressive integration of the figure of the Athenian philosopher in Rome, from the second century B.C. until the work of Seneca which internalises the Socratic teaching model.At first, the exhaustive corpus of the occurrences of Socrates is gathered in a diachronic perspective. The passages are contextualized in the entire work, its genre and the purposes of every author. The Greek sources are, when possible, identified : the presence of Socrates serves then as a marker for the reading of the texts of Plato, Xenophon, but also other Socratics like Aeschines.Secondly, the texts are studied according to chronological and thematic groupings : a double reception of Socrates is then defined, between praise and contempt, which articulates around his greatness, his founding role for the Hellenistic philosophic schools, his courageous death and, on the contrary, his denunciation of rhetoric or the fact that Socratics’ theories are useless to fight against passions. The philosophic lifestyle embodied by Socrates sometimes contrasts with the one defined by the mos maiorum, or by the elegiac poets. Various interpretations of Socrates come to light, as an ancestor of Cynicism and Stoicism, as a sceptic or a transcendentalist, paving the way for a cultural transfer of the Greek philosophical works but also of their exegeses. Whether it be in an historiographic, philosophic or literary perspective, Socrates gradually becomes an exemplum, a model of life.

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