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Arboriculture and the Environment in Manosque, 1341 - 1404Chamilliard, Tyler January 2010 (has links)
This thesis uses records of criminal inquisitions from 1341 to 1404 to take up the question of medieval environmental consciousness. These records were created in the Provençal town of Manosque. The town’s region extended along six kilometres of the Durance river-valley, and is home to an ecosystem unique to the south of France and to the Mediterranean. This ecosystem was intelligibly manipulated through human industry to support, in part, a pre-plague population of about five thousand inhabitants.
The statutes and privileges granted to the town illustrate a unique community, governed by the local commander of the Knights of St. John of Jerusalem and negotiated through the efforts of the burgess elites, who were predominantly local merchants and notaries. Over the period of 1341 to 1404, the court dealt with twenty-eight tree-related crimes, including theft, damage, cutting, arson, disagreement, and assault of the Manosquin arboriculture. The court’s stated intention with these cases was to regulate deviant behaviour in regards to the established customs of property. Along with the addition of a corpus of modern environmental scholarship, a nuanced interpretation of the medieval European economy appears, in which the balance, or imbalance of human interaction with the environment play a critical role.
So, the basic question posed herein is this: what can the conflicts of fourteenth-century rural inhabitants offer to modern scholars in search of pre-industrial environmental awareness?
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Arboriculture and the Environment in Manosque, 1341 - 1404Chamilliard, Tyler January 2010 (has links)
This thesis uses records of criminal inquisitions from 1341 to 1404 to take up the question of medieval environmental consciousness. These records were created in the Provençal town of Manosque. The town’s region extended along six kilometres of the Durance river-valley, and is home to an ecosystem unique to the south of France and to the Mediterranean. This ecosystem was intelligibly manipulated through human industry to support, in part, a pre-plague population of about five thousand inhabitants.
The statutes and privileges granted to the town illustrate a unique community, governed by the local commander of the Knights of St. John of Jerusalem and negotiated through the efforts of the burgess elites, who were predominantly local merchants and notaries. Over the period of 1341 to 1404, the court dealt with twenty-eight tree-related crimes, including theft, damage, cutting, arson, disagreement, and assault of the Manosquin arboriculture. The court’s stated intention with these cases was to regulate deviant behaviour in regards to the established customs of property. Along with the addition of a corpus of modern environmental scholarship, a nuanced interpretation of the medieval European economy appears, in which the balance, or imbalance of human interaction with the environment play a critical role.
So, the basic question posed herein is this: what can the conflicts of fourteenth-century rural inhabitants offer to modern scholars in search of pre-industrial environmental awareness?
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Justice, criminalité et société à Manosque au milieu du XIIIe siècle (1240-1260)Gosselin, Ronald 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les violences verbales à Manosque au tournant du XIVe siècle (1284-1330)Vachon, Christian 25 April 2018 (has links)
A Manosque, ville provençale du tournant du XlVe siècle, près du tiers de l'activité judiciaire est occupé par des contentieux verbaux, conséquence d'un quotidien où la parole pèse lourd et où chacun croit trouver en sa personne l'honneur et la considération dévolus aux nobles. Insultes, propos diffamants, démentis ou défis et menaces, nous renseignent beaucoup sur les sensibilités et les qualités estimables des habitants: intégrité physique et retenue chez les femmes; intégrité morale et honneur de la famille, à l'imitation du monde noble, chez les hommes. La sociabilité manosquine, dense et publique, encourage les atteintes à l'honneur, et les habitants jugent légitimes de préserver leur réputation par des plaintes en justice. Mais les Hospitaliers, seigneurs ecclésiastiques, vont minimiser ces poursuites, puis récupérer, à la faveur de la récession des années 1310, le monopole de l'estime sociale. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Regard sur la femme médiévale : la délinquance féminine à Manosque au tournant du XIVe siècleCourtemanche, Andrée 25 April 2018 (has links)
La recherche de la condition féminine de la Manosquine du tournant au XIVe siècle nécessite l'utilisation d'une documentation permettant de cerner la vie de la femme à travers les divers rites de passage et les actes de la vie quotidienne. Les procès criminels colligés pour la période de 1280 à 1330 permettent de suivre le cheminement féminin ainsi que de dresser un tableau évolutif de leurs conduites délictuelles. L'analyse de ce dernier aspect des agissements féminins doit être précédée d'un examen des différents rôles joués par les femmes au cours du processus judiciaire soit accusée, dénonciatrice, témoin, experte et garante. Les deux derniers attirent plus particulièrement l'attention dans le cadre d'une étude sur la condition féminine. Ils montrent que des femmes exercent un métier ou une activité professionnelle (tisserande, sage-femme) dans lequel elles ont acquis une certaine notoriété ou qu'elles sont propriétaires de biens qu'elles semblent administrer elles-mêmes et qu'elles peuvent engager pour aider autrui. L'évolution des comportements délictuels des Manosquines se révèle conforme à l'image traditionnelle de la criminalité des sociétés pré-industrielles où dominent très nettement les agressions contre les personnes. En effet, pour l'ensemble de la période étudiée, la violence occupe une large place de la criminalité mais légèrement décroissante. Une augmentation sensible des agressions physiques au détriment des injures marque la décennie 1320-1330. A ce déclin de la violence s'oppose une progression assez nette de la délinquance économique au seuil de la même période. Ce fait s'expliquerait par la dégradation des conditions économiques générales. Ces diverses statistiques s'inscrivent au sein d'une seconde lecture qu'autorisent les procès criminels. Au-delà des attitudes de délinquance qu'ils relatent, ces textes rapportent maints comportements quotidiens des femmes. Une analyse de type ethnologique fournit de nouvelles questions qui éclairent la vie féminine et permet de remettre en question la vision traditionnelle de la femme bien que le thème retenu pour suivre le cheminement des femmes soit l'institution matrimoniale. De l'enfance de ces fillettes, peu de détails percent si ce n'est le fait que leur éducation soit confiée à leur mère jusqu'à leur mariage qui est le but à atteindre. La qualité fondamentale requise pour nouer une union satisfaisante est la conservation de la bonne renommée et la jeune fille demeure tributaire de la vision manichéenne que manifeste la société à son égard, elle ne peut être que pure ou publique et le pas semble pouvoir se franchir aisément. A celles qui n'ont pu ou su conserver leur honneur, la chasteté, s'ouvrent souvent les portes du lupanar local où s'exerce l'amour mercenaire. L'union conclue, la reconnaissance de ce passage dans le monde des adultes se concrétise par la naissance d'une nombreuse progéniture. Le mariage marque aussi pour la femme son entrée dans une demeure dont elle devient la maitresse. L’accomplissement des nombreuses tâches domestiques est sous sa responsabilité. Ces multiples travaux se doublant parfois d'un emploi salarié qui est le prolongement naturel de certaines tâches accomplies pour le bien-être familial comme le filage et le tissage ou le travail de la terre. De nombreuses femme louent leur force de travail lors des moissons et des vendanges. D'autres sont propriétaires d'un négoce, taverne ou poissonnerie. Quelques-unes y ajoutent un aspect plus lucratif: le prêt sur gage exercé tant par des chrétiennes que des juives. L'âge et le fait d'avoir complété un cycle biologique complet sont les qualités requises de certaines femmes pour pouvoir être sage-femmes ou matrones. Cependant, la majeure partie des mentions d'activités "professionnelles" recensées touche à la domesticité. Ces servantes paraissent être des célibataires, sans attache, qui exercent ce métier dans l'attente d'un mariage peu probable. Tous ces travaux délimitent une aire de circulation féminine et surtout des lieux de socialisation et de sociabilité. En effet, ils servent de lieux de formation pour les jeunes filles mais aussi c'est là que seront jaugées ses capacités et sa renommée lorsque sera venu le temps de rechercher un conjoint. Toute la communauté féminine participe à ces deux étapes de la vie ces jeunes femmes. Le veuvage, dernière étape de la vie féminine que toutes ne peuvent vivre, est marqué du sceau de l'ambiguïté. Le décès du conjoint permet à certaines femmes d'accéder à un statut plus autonome où elles prennent en main les destinées familiales. D'autres doivent se résigner à l'indigence à laquelle les condamne l'impécuniosité du ménage ou des moyens de subsistance d'une veuve chargée de bouches à nourrir. Le remariage est une solution pour les plus jeunes, la mort délivrera les moins chanceuses. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Femmes, solitude et société à Manosque au XIVe siècle (1314-1358)Guénette, Maryse 25 April 2018 (has links)
L'utilisation en détail d'archives judiciaires conservées pour la ville de Manosque de la première moitié du XIV siècle n'a pas servi ici à une étude sur la justice canne technique de répression. Bien sûr, le but premier de cette documentation est de retracer et de mémoriser les comportements criminels en les rendant publics, permettant ainsi de déceler et de quantifier plus ou moins facilement les valeurs et variables délictuelles. Mais au-delà de cette lecture classique, les archives criminelles offrent la possibilité de cerner certains phénomènes particuliers. La solitude féminine en est un; à travers la diversité des situations où elle se vit, elle fournit une approche problématique éclairante à" l'étude d'une société en relation avec les conditions qu'elle génère. Si certains principes sont globalement acceptés par la collectivité manosquine, celui de la solitude au féminin est pour sa part dénoncé et rejeté. Il ne peut être admis, car vivant seules, ces femmes n'entrent pas dans les normes reconnues; non seulement elles ne sont pas mariées, mais elles ne présentent pas cette nécessaire référence masculine. Elles n'ont d'autre garantie à offrir que leur solitude. Cette dernière devient alors le pôle central de leur existence, l'élément autour duquel s'articulent et s'expliquent les différentes attitudes adoptées par la collectivité à leur égard. Puisqu'elles ne se conforment pas aux modèles établis, les femmes seules sont marginalisées; les mécanismes et les conditions de cette marginalisation apparaissent au fil des documents. La collectivité met en place un processus de désignation, basé essentiellement sur des critères négatifs; corme ces femmes ne peuvent fournir de référence officielle, c'est leur solitude qui servira à les désigner. En les identifiant comme "femmes sans homme", non seulement on publicise leur état, mais on rend également officielle leur non intégration au réseau habituel des solidarités, ce qui a pour conséquence de les exposer plus facilement à la violence puisqu'elles ne sont pas protégées. Par leur mode de vie, les femmes seules se sont exclues des mécanismes fonctionnels de la communauté, justifiant par là-même les attitudes d'exclusion adoptées par la collectivité. Leur sociabilité apparait vécue à deux niveaux: tout d’abord, celui de la collectivité où elles vivent, mais aussi et surtout du fait de leur état; c’est leur solitude qui explique les conditions dans lesquelles se déroule leur vie. Bien sûr, la question de l’honneur sexuel est importante, mais elle n’apparait pas fondamentale. Plus que de défendre leur réputation il est important pour les femmes seules d’assurer leur subsistance et leur protection. La solitude explique ici encore leur délinquance; en les confinant à la pauvreté, elle fait des délits économiques la principale composante de cette délinquance. Elle les oblige également à assurer seules leur défense, et le nombre d’accusations d'agressions, tant physiques que verbales, portées centre ces femmes montre bien le besoin qu’elles ont de se protéger, d’autant plus qu’elles sont très souvent la cible de violences physiques plus ou moins graves. Les conditions de vie auxquelles font face les femmes seules les poussent souvent à changer de lieu de résidence, et de fait une population flottante assez importante, constituée d’étrangères, de vagabondes et de prostituées, est présente à Manosque dans les années retenues. L’errance apparait alors comme un mode de vie consécutif à la Solitude et à la pauvreté; il n’est pas choisi par les femmes seules, mais généralement imposé par les attitudes collectives adoptées à l’égard de ces déméres. Ces femmes éveillent d’autant plus la méfiance qu’elles mêlent l’embauche temporaire et la prostitution au vagabondage, au gré des circonstances; elles ne sont pas enracinées dans un milieu fixe. L’espace urbain dans lequel s'insèrent les femmes seules génère une sociabilité à la mesure de ses habitants; ce sont les habitudes de vie qu’ils se créent, les valeurs qu’ils se reconnaissent et les structures collectives qu’ils se donnent qui déterminent les conditions de leur existence sociale. Plus encore que de leur propre perception, l’existence des femmes seules dépend des attitudes pratiques et mentales de leur entourage. Se plaçant à l’extérieur de l’espace social normatif admis par le groupe, les femmes seules rompent le "contrat implicite" qui les lie à la communauté et sont ainsi reconnues isolées par leur différence. Elles sont acceptées au sein de la collectivité, à condition toutefois qu’elles ne réclament pas une reconnaissance morale et qu’elles acceptent de voir leur différence publicisée. En ce qui les concerne, il ne saurait être question d’une quelconque égalité sociale. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Crédit, endettement et patrimoine féminin à Manosque au milieu du XIIIe siècle : 1257-1265Michaud, Francine 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Midwives, Medicine, and the Reproductive Female Body in Manosque, 1289-1500McCarthy, Caley January 2011 (has links)
This paper examines midwives and their practice in the criminal and notarial records from the later-medieval Provencal town of Manosque. This town counted amongst its 5,000 Jewish and Christian inhabitants a relatively high number of medical practitioners; these practitioners appeared frequently in the criminal court to offer testimony and to petition for professional protection. Although the apparent absence in Manosque of midwifery regulation like that present in northern France makes it more difficult to define midwives’ exact responsibilities, their appearance in court alongside other medical practitioners suggests that they possessed an acknowledged expertise of the reproductive female body. This paper situates midwives within the socio-medical milieu from which they are often separated in current historiography.
A consideration of cases involving women’s reproductive bodies within the broader context of Manosquin medicine reveals that gender dictated the production and application of knowledge about this subject, but not on the grounds of biological essentialism. Rather, as cases of conception, abortion, and postmortem caeasarean sections reveal, the masculinized professionalism of later-medieval medicine granted male practitioners increasing authority in the realms of reproduction and pregnancy. Although this granted men access to “women’s secrets,” prevailing notions of feminine propriety prevented their theoretical knowledge from transforming into practical application to, or examination of, women’s “secret places.” This placed uncomplicated childbirth, and its attendants, on the margins of the medieval medical. It also made midwives indispensible not only to the women whom she attended in childbirth, but also to the institutions that sought to extend their authority over these concerns to which society otherwise denied them access. The cases from Manosque of adultery, illegitimate pregnancy, and virginity in which midwives appear reveal that the concept of feminine propriety simultaneously granted midwives’ authority over women’s physical reproductive bodies and rendered them instruments in the courts regulation of the female body. These cases, then, illustrate the court’s ability to legitimate and regulate through a symbiotic relationship between institution and society.
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Midwives, Medicine, and the Reproductive Female Body in Manosque, 1289-1500McCarthy, Caley January 2011 (has links)
This paper examines midwives and their practice in the criminal and notarial records from the later-medieval Provencal town of Manosque. This town counted amongst its 5,000 Jewish and Christian inhabitants a relatively high number of medical practitioners; these practitioners appeared frequently in the criminal court to offer testimony and to petition for professional protection. Although the apparent absence in Manosque of midwifery regulation like that present in northern France makes it more difficult to define midwives’ exact responsibilities, their appearance in court alongside other medical practitioners suggests that they possessed an acknowledged expertise of the reproductive female body. This paper situates midwives within the socio-medical milieu from which they are often separated in current historiography.
A consideration of cases involving women’s reproductive bodies within the broader context of Manosquin medicine reveals that gender dictated the production and application of knowledge about this subject, but not on the grounds of biological essentialism. Rather, as cases of conception, abortion, and postmortem caeasarean sections reveal, the masculinized professionalism of later-medieval medicine granted male practitioners increasing authority in the realms of reproduction and pregnancy. Although this granted men access to “women’s secrets,” prevailing notions of feminine propriety prevented their theoretical knowledge from transforming into practical application to, or examination of, women’s “secret places.” This placed uncomplicated childbirth, and its attendants, on the margins of the medieval medical. It also made midwives indispensible not only to the women whom she attended in childbirth, but also to the institutions that sought to extend their authority over these concerns to which society otherwise denied them access. The cases from Manosque of adultery, illegitimate pregnancy, and virginity in which midwives appear reveal that the concept of feminine propriety simultaneously granted midwives’ authority over women’s physical reproductive bodies and rendered them instruments in the courts regulation of the female body. These cases, then, illustrate the court’s ability to legitimate and regulate through a symbiotic relationship between institution and society.
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Conceptions et pratiques en transition : la procédure judiciaire à Manosque au milieu du XIIIe siècleMacCaughan, Patricia 24 April 2018 (has links)
Cette étude vise l'observation de la procédure judiciaire au sein d'une justice seigneuriale dans une approche d'histoire des mentalités populaires. Les archives de Manosque ont conservé trois registres judiciaires pour la période 1240-1250 qui permettent de reconstituer assez fidèlement le cours d'un procès criminel. La procédure qui y est appliquée est déjà très proche du nouveau modèle inquisitoire. Les survivances procédurales du modèle accusatoire s'expliquent par la conception populaire de la justice qui tarde à se modifier. Cette dernière peut être mieux comprise à travers diverses influences sociales et économiques présentes dans les causes. Finalement, le regroupement de ces observations permet d'esquisser un portrait de la représentation mentale de la justice chez les Manosquins. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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