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L'effet des variables macroéconomiques sur la volatilité des marchés boursiersLahmiri, Salim January 2006 (has links) (PDF)
Nous étudions l'effet des variables macroéconomiques sur la volatilité du marché des actions en utilisant des données américaines pour la période allant de janvier 1959 à décembre 2004. Nous essayons de mieux comprendre la volatilité des rendements réalisés et de déterminer comment cette volatilité réagit aux changements de la politique monétaire et de l'économie passés et futurs. Nous adoptons la méthodologie de Schwert (1989) pour examiner la relation entre la volatilité et le niveau de l'économie. Cependant, nous utilisons des données quotidiennes pour le calcul des estimés de la volatilité, lesquels sont moins biaisés. En plus, nous corrigeons notre modèle pour tenir compte du problème d'endogénéité et de l'autocorrélation des résidus qui sont évidents dans Schwert (1989). Enfin, non seulement nous étudions l'effet des variables macro économiques sur la volatilité du S&P ; mais aussi sur celles du NYSE et du NASDAQ. Nos résultats confirment les conclusions de Schwert (1989) que les chocs de l'offre de monnaie et de la production industrielle expliquent les variations dans la volatilité. Cependant, nos résultats ne confirment pas les conclusions de Schwert (1989) que la volatilité n'est pas reliée aux variations de l'inflation. Nos résultats suggèrent aussi que l'hypothèse d'efficience des marchés financiers est rejetée. Les taux de discount, de l'offre de monnaie, de l'inflation et d'utilisation de la capacité industrielle anticipés expliquent la volatilité future des marchés des actions. Cette dernière conclusion est soumise à l'appréciation du lecteur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Volatilité, Agrégats macroéconomiques, Politique monétaire, Endogénéité, Autocorrélation, Hypothèse des marchés efficients.
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Essai sur l'Union Monétaire Européenne.Labondance, Fabien 07 December 2011 (has links) (PDF)
Afin de répondre au questionnement général de cette thèse qui traite de la viabilité de l'union monétaire européenne, ce travail est divisé en trois parties. Dans la première, nous analysons notre objet d'étude à un niveau méta. Nous montrons ainsi que l'architecture institutionnelle de la zone euro est axée sur la stabilité monétaire sans proposer formellement des mécanismes d'ajustement aux chocs. La deuxième partie s'intéresse à la question de la synchronisation des économies européennes par l'intermédiaire de deux essais. Nous montrons que d'importantes hétérogénéités demeurent. La troisième partie analyse des questions relatives à la transmission de la politique monétaire. Cela se réalise avec deux essais qui montrent d'une part que la transmission de la politique monétaire dans la zone euro a été fortement perturbée par la crise des subprimes et, d'autre part, que l'influence de la BCE sur les actions des marchés européens est faible. Cette thèse insiste par conséquent sur le caractère incomplet du processus d'intégration économique et monétaire européen et sur sa nécessaire réforme.
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L'endogénéité de la monnaie au Brésil : la création de crédit après l'adoption du régime de ciblage de l'inflation / The endogeneity of money supply in Brazil : credit money creation after the adoption of the inflation targeting regimeOliveira Ultremare, Fernanda 24 March 2017 (has links)
L'évaluation de l'endogénéité monétaire révèle les arrangements complexes qui forment une structure bancaire et sa capacité à créer de l'argent grâce au crédit. À cet égard, les principales caractéristiques de l'approche post-keynésienne structuraliste de l'endogénéité monétaire sont les suivantes : (i) l'argent est principalement créé sur le marché du crédit; et (ii) les autorités monétaires imposent certaines limites à la création de crédit, mais elles ne déterminent pas entièrement le processus. La demande de monnaie et la préférence de liquidité des agents (banques, entreprises et consommateurs) sont les forces sous-jacentes qui soutiennent ces deux attributs. La thèse étudie ce qui a déterminé l'offre de monnaie de crédit au Brésil et comment la politique monétaire a limité ce processus après l'adoption du régime de ciblage de l'inflation en 1999. Nous décrivons d'abord les caractéristiques intrinsèques de l'offre de monnaie dans une économie de production monétaire en abordant la théorie structuraliste post-keynésienne sur le sujet. Par la suite, nous nous concentrons sur la pensée académique dominante actuelle qui guide la formulation de politiques monétaires pour de nombreuses banques centrales de près de trois décennies, à savoir le Nouveau Consensus en Macroéconomie (NCM), et d'évaluer ses divergences à l'approche post-keynésienne. Nous soulignons ensuite le vaste débat que la crise financière 2007-2009 a suscité entre les théoriciens, en soulignant la vision alternative post-keynésienne de la politique monétaire et du crédit et des cycles économiques. Après l'argumentation théorique, les objectifs et instruments de la politique monétaire brésilienne sont étudiés afin de recueillir les éléments les plus importants qui contraindront la création de crédit par les banques. Enfin, nous éclairons la voie de l'offre de crédit au Brésil de 1999 à 2016, où les changements du système financier et du bilan des banques sont analysés. Nous estimons finalement un modèle dynamique des données du panel et un modèle de VECM utilisant des données des bilans des cinquante plus grandes banques dans le pays pour la période sous enquête. On constate donc des preuves que l'offre de monnaie a une relation ascendante avec le taux d'intérêt, et, par conséquent, il est ni horizontale ni verticale, mais plutôt répondre à la préférence pour la liquidité des banques. Ainsi, la thèse contribue à la construction d'une discussion plus précise de l'endogénéité de l'offre de monnaie au Brésil, en élargissant la compréhension des restrictions au système bancaire par la politique monétaire. / The evaluation of money endogeneity reveals the complex arrangements that form a banking structure and its ability to create money through credit. In this regard, the key features of the Post-Keynesian structuralist approach of money supply are : (i) money is mostly created in the credit market ; and (ii) monetary authorities impose some limits to credit creation, however, they do not entirely determine its process. Hereof, both money demand and liquidity preference of agents (banks, firms and consumers) are the underlying forces that sustain these two attributes. The thesis investigates what has determined credit money supply in Brazil and how monetary policy has bounded this process after the adoption of the inflation targeting regime in 1999. We, first, outline the intrinsic characteristics of money supply in a monetary economy of production by addressing the Post-Keynesian structuralist theory on the subject. Thereafter, we focus on the current dominant academic thinking that guides the formulation of monetary policies for numerous Central Banks by almost three decades, i.e. the New Consensus in Macroeconomics (NCM), and assess its divergences to the Post-Keynesian approach. Following, we highlight the extensive debate that the 2007-2009 financial crisis brought among theorists, pointing to the alternative Post-Keynesian view of both monetary policy and credit and business cycles. After the theoretical argumentation, Brazilian monetary policy objectives and instruments are investigated in order to gather the most important elements that shall constraint bank’s credit money creation. Finally, we enlighten the path of credit supply in Brazil from 1999 to 2016, where both the changes in the financial system and in the balance sheet of banks are analyzed. We ultimately estimate a dynamic panel data model and a VECM model using data from the balance sheets of the fifty largest banks in the country for the period under investigation. We thus find evidences that the money supply has an ascending relation with the interest rate, and, therefore, it is neither horizontal nor vertical, but rather, respond to the liquidity preference of banks. Hence, the thesis contributes to the construction of a more accurate discussion of the endogeneity of money supply in Brazil, widening the understanding of the imposed restrictions of monetary policy to the banking system.
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Le rôle de la politique monétaire endogène en contexte d'équilibre général dynamiqueChouchane, Afef 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire cherche à déterminer le rôle que joue une règle monétaire endogène dans la transmission des chocs monétaires et technologiques dans le cadre d'un modèle d'équilibre général dynamique moderne. Étant donné certaines incertitudes quant à la spécification exacte de la règle selon qu'elle est entièrement rétrospective (Taylor, 1993), contemporaine ou anticipatoire, nous évaluons la sensibilité de la transmission des chocs à ces divers types de règles. Nous utilisons un modèle DSGE où il y a concurrence imparfaite sur le marché de travail et sur le marché des biens. Les prix et les salaires sont établis par des contrats à la Calvo (1983) pour les firmes et les ménages. Nous présentons divers sentiers de réponse de variables macroéconomiques suivant un choc monétaire et un choc technologique en fonction de la spécification particulière de la règle de Taylor. Les simulations différent aussi en fonction d'un jeu de rigidité nominales portant soit sur les prix seulement, les salaires seulement ou les salaires et les prix. Les résultats trouvés montrent que pour les deux types de chocs les sentiers de réponse ne présentent pas de différences marquées si la règle de Taylor est contemporaine ou rétrospective alors que les résultats peuvent être très différents lorsque la règle est prospective. Aussi nous trouvons que le degré de lissage joue un rôle majeur pour ce qui est d'amplifier les effets d'un choc monétaire mais pas ceux des chocs technologiques.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : choc monétaire, choc technologique, règle monétaire, rigidités nominales, sentiers de réponse, lissage, règle rétrospective, règle prospective, règle contemporaine.
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Essais en économie monétaireEntekhabi, Niloufar January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse est composée de trois essais sur l'économie monétaire à l'intérieur du modèle d'équilibre général. Chacun traite d'un problème auquel les banques centrales font souvent face: l'incertitude, l'inflation, et les régimes de taux de change. Le premier essai examine l'interdépendance des économies canadienne et américaine afin de dégager une analyse des politiques économiques conjoncturelles. Le modèle structurel vectoriel des corrections d'erreurs appliqué aux données de l'après-guerre confirme la présence de quatre relations de long terme entre ces deux économies i) la parité du pouvoir d'achat, ii) la dépendance technologique, iii) la parité des taux d'intérêts, et iv) l'accumulation nette d'actifs étrangers au Canada. Quatre tendances communes sont également identifiées entre les deux économies: i) technologique. (ii) de taux d'intérêt. (iii) de prix. et iv) de relation de taux de change. Les résultats suggèrent que l'appréciation du taux de change est conforme à la baisse des actifs au Canada, que les cycles des États-Unis et du Canada sont corrélés, que les chocs monétaires ont des effets de court terme sur les productions et des effets permanents sur les niveaux de prix et de taux de change dans les deux pays. et que la croissance de long terme des deux pays découle de l'innovation technologique. Il en résulte que toute politique monétaire expansionniste dans ces deux pays doit être gérée avec prudence car elle pourrait mener à de l'inflation. Le second essai dérive le taux d'inflation optimal des prix en ajoutant un élément de croissance de long terme non nulle à un modèle néo-keynesien avec rigidité de prix et de salaire. Les résultats raniment le vieux paradigme d'économie monétaire associé à Friedman (1969) : une politique légèrement déflationniste est optimale. Néanmoins, ce résultat n'est pas dû à l'aspect monétaire du modèle, mais plutôt à un aspect réel de la croissance économique. En effet, dans cet environment, le taux d'inflation optimal équilibre les distorsions à l'état stationnaire. Ces distortions se résument ainsi: la dispersion des prix, la dispersion des salaires, et les marges ajoutées des prix et des salaires dûes aux concurrences monopolistiques dans les marchés de biens et du travail sur les coûts marginaux. Le gain de bien-étre du fait de passer d'une inflation zéro à l'inflation optimale est de 0.1% de la consommation à l'état stationnaire. En outre le coût de l'inflation dans cet environnement avec croissance s'avère plus élevé car la croissance économique crée un écart entre l'inflation de prix et de salaire. Dans une version stochastique du modèle, la moyenne de l'inflation est affectée par les chocs. Il en résulte qu'une politique monétaire qui ajuste le taux d'intérêt nominal seln une règle de Taylor pour ateindre l'objectif de cible d'inflation devrait viser le taux de déflation des prix.afin de stabiliser le taux d'inflation salarial très proche de zéro. Le troisième essai traite de la question du régime de change optimal pour les économies émergentes. Les résultats sont dérivés à partir d'un modèle d'économie de dotation et ouverte, des prix flexibles et des rigidités réelles en termes d'accès aux marchés financiers. Les simulations du modèle montrent que ceux exclus des marchés préfèrent à la marge un régime de taux de change flexible. Dans cet environemment, un régime fixe augmente le bien-être social de tout le monde. Le coût de bien-être d'un régime de change non-optimal dans cet environnement est élevé, et notamment plus élevé pour les participants aux marchés. Un régime de taux de change flexible aboutit à une amélioration au sens de Pareto si les parts des participants aux marchés deviennent très faible. Ces résultats ont des implications importantes en matière de politiques économiques dans les marchés émergents. Une politique monétaire optimale, afin d'augmenter le niveau moyen de bien-être social, doit porter ses efforts sur l'augmentation de la consommation du groupe d'agents exclus des marchés financiers, bien que cette politique soit distortionnaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Modèle vectoriel à correction d'erreur, Identification, Chocs structurels, Tendances communes, Inflation des prix, Croissance, Contrats échelonnés, Évaluation de bien être, Politique monétaire, Cibles d'inflation, Régimes de taux de change.
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Politiques macroéconomiques et disparités régionales dans la zone EuroSemenescu-Badarau, Florina-Cristina 02 December 2009 (has links) (PDF)
Après dix ans de monnaie commune, les disparités régionales persistent dans la zone euro et l'activité économique a du mal à se dynamiser. Le dysfonctionnement du système de politique économique figure parmi les explications possibles de ces évolutions. Cette thèse reconsidère la conduite des politiques macroéconomiques dans une Union hétérogène, avec transmission asymétrique des chocs. Trois essais de modélisation sont développés dans ce but. Le premier étudie la politique monétaire dans un modèle à la Barro-Gordon, à l'aide d'un jeu défini entre la banque centrale et les différents agents de l'Union. Le second introduit l'interaction entre politique monétaire et budgétaire dans l'Union, afin d'assurer un environnement stable, favorable à l'activité économique. Il se situe dans un cadre néo-keynésien, modifié pour inclure certains aspects des pratiques monétaires et budgétaires de la zone euro. Enfin, un troisième essai analyse le rôle de ces politiques dans la stabilisation des chocs conjoncturels, à l'aide d'un modèle d'équilibre général dynamique stochastique (DSGE) avec asymétries financières. Les enseignements vont dans une direction commune. Une politique monétaire orientée vers la réduction des divergences nationales serait bénéfique pour l'Union, uniquement si la banque centrale est hostile simultanément aux divergences d'inflation et de revenu. L'intérêt de la banque centrale pour les seules divergences d'inflation peut être contreproductif. Les politiques nationales restent les principaux outils pour réduire les disparités. Leur conduite doit se faire dans un cadre coordonné, qui tient compte des asymétries structurelles dans l'Union. Ce serait compatible avec la conduite autonome des politiques budgétaires, suivant une stratégie commune pour la zone. L'annonce publique des règles budgétaires nationales permettrait d'améliorer la transparence des politiques et d'accroître leur efficacité.
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Intégration Monétaire Africaine et Changements Structurels: Commerce, Partage des risques et Coordination budgétaireTapsoba, Jules-Armand 03 March 2009 (has links) (PDF)
Une monnaie unique émise par une banque centrale commune est un objectif politique des pays africains. La dernière décennie a été marquée par la multiplication des projets d'unions monétaires en Afrique. Une importante littérature sur la faisabilité des intégrations monétaires africaines a émergé. Cette dernière stipule que l'intégration monétaire africaine est problématique puisqu'en dépit des bénéfices potentiels, les unions monétaires sont coûteuses à cause de l'importance des chocs asymétriques et de l'absence de politiques pour y faire face. Le véritable défi dans la littérature est l'identification des politiques économiques à mener afin de garantir des avantages nets de l'intégration monétaire entre les Etats africains.<br />Cette thèse s'inscrit dans cette dernière vision de la littérature. Nous étudions dans quelles mesures les Etats africains déjà engagés dans une intégration monétaire ou qui envisagent former une zone monétaire peuvent faire face aux chocs. Le premier chapitre qui sert de socle à la thèse, présente le panorama de l'intégration monétaire africaine depuis les indépendances et la situation de l'Afrique par rapport à la théorie. Le deuxième chapitre analyse l'impact de l'intensification des échanges commerciaux entre les Etats africains sur la synchronisation de leurs cycles économiques. Le troisième chapitre examine les canaux de stabilisation de la consommation des Etats qui peuvent servir de mécanismes d'ajustement en union monétaire. Le quatrième et dernier chapitre étudie les conséquences des règles multilatérales de surveillance dans les unions monétaires africaines sur la capacité de la politique budgétaire à stabiliser le produit. Les résultats des différentes études menées montrent que les mutations structurelles considérées dans cette thèse, ne changent pas les conclusions établies par la littérature existante.<br />Le message central de la thèse est la complémentarité nécessaire entre l'intégration économique et l'adoption des monnaies communes en Afrique. Autant que l'intégration monétaire stimule les autres formes de coopérations économiques (c'est-à-dire commerciale, financière et économique) autant ces dernières rendent meilleures, les conditions d'adoption des unions monétaires. Les efforts sont à réaliser simultanément dans tous les domaines de l'intégration.
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Rattachement de petites monnaies à l'euroMatei, Iuliana 08 December 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse se place dans la perspective de l'intégration des huit PECO (pays d'Europe Centrale et Orientale) dans la monnaie unique européenne. Plutôt que d'analyser les critères de convergence qui sont officiellement appliqués par les institutions européennes pour statuer sur la possibilité de cette intégration, elle réalise une analyse économique et économétrique des mécanismes macroéconomiques actuels de ces économies. Le chapitre 1 étudie les comouvements des variables monétaires et réelles, puis la convergence des mouvements de ces deux catégories de variables entre les anciens membres et les nouveaux membres de l'UE. Les chapitres 2 et 3 concernent les canaux de transmission de la politique monétaire. Nous montrons que les changements de régime de change peuvent modifier fondamentalement l'impact des chocs monétaires sur les variables monétaires et réelles. Le chapitre 4 propose une étude empirique de l'impact de l'effet de contagion sur la crédibilité des monnaies des PECO pendant les crises monétaires qui se sont succédées entre 1996-2001. L'effet de contagion apparaît un facteur essentiel dans la détermination du taux de change. Finalement, le chapitre 5 est une application empirique liée à la nature des anticipations du taux de change dans le cas de la Pologne. Il met en évidence la nature adaptative des anticipations du taux de change seulement pour la parité zloty/euro et évoque au final quelques pistes de recherche possibles.
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Les effets des chocs de la politique monétaire de la Chine de 1997 à 2005 : des données désagrégées, les variations provinciales et le marché boursier / The effects of monetary policy shocks in China 1977 to 2005 : disaggregated data, provincial variations and the stock marketLiu, Ying 27 September 2010 (has links)
Cette thèse étudie les effets des chocs de la politique monétaire sur l'économie chinoise de 1997 à 2005, en se fondant sur un modèle vectoriel autorégressif (MVA) avec les données mensuelles. Nous constatons que la production et les prix de la Chine diminuent de manière significative suite à un choc de politique de contraction, ce qui suggère la présence d'un canal de taux d'intérêt. Nos résultats sont renforcés par un MVA à facteur augmentée (MVAFA), qui extrait des informations d'un grand nombre de séries économiques. Nous constatons également que les industries lourdes et les entreprises privées répondent beaucoup plus fortement aux chocs de la politique monétaire que les industries légères et les entreprises d'État. Nous explorons ensuite les variations provinciales des réponses aux chocs de la politique monétaire. En général, nous constatons que la production et les prix sont plus sensibles à ces chocs dans les provinces côtières que dans les provinces de l’intérieur. Les analyses transversales de ces variations provinciales suggèrent que les provinces avec un taux de croissance plus élevé et un niveau plus élevé des activités de construction sont plus susceptibles de réagir fortement à des chocs de la politique monétaire. Enfin, nous examinons les effets des chocs de politique monétaire sur le marché boursier chinois et ses indices sectoriels. Nous concluons que la politique monétaire a peu d'effet sur le marché boursier global, mais certains que secteurs réagissent plus fortement aux chocs de la politique monétaire que les autres. / This thesis studies the effects of monetary policy shocks on the Chinese economy from 1997 to 2005 based on a VAR framework with monthly data. We find that China’s output and prices decrease significantly following a contractionary policy shock, suggesting the presence of an interest rate channel. Our results are reinforced by a Factor Augmented VAR (FAVAR), which extracts information from a large number of economic series. We also find that heavy industries and privately-owned enterprises respond much more profoundly to monetary policy shocks than light industries and state-owned enterprises, respectively. We then explore the provincial variations of the responses to monetary policy shocks. In general, we find that output and prices are more sensitive to such shocks in coastal provinces than in inland provinces. Cross sectional analyses of these provincial variations suggest that provinces with a higher growth rate and a higher level of construction activities are more likely to respond strongly to monetary policy shocks. Finally, we investigate the effects of monetary policy shocks on China’s stock market and its sectoral indices. We conclude that monetary policy has little effect on the overall stock market, but certain sectors do respond more strongly to monetary policy shocks than others.
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Inflation Forte et Transition à l'EstHueber, Olivier 12 December 1996 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse les périodes de transition vécues par les économies anciennement planifiées de l'Europe Centrale et de l'ex-URSS. Compte tenu de la grande diversité qui existe entre tous ces pays -quant à la culture, les institutions politiques et sociales, l'histoire, la coordination des capacités productives - il est nécessaire de trouver un fil directeur grâce auquel il devient possible de mettre de l'ordre dans tout ce désordre, de tirer un enseignement de toute cette diversité. En d'autres termes, il s'agit de trouver un dénominateur commun à tous ces pays. Le choix du «fil» s'impose naturellement. Depuis le démarrage de la transition, toutes les économies auxquelles nous nous intéressons ont subi, ou subissent encore une considérable instabilité monétaire. Cette dernière a pu être observée au travers de fortes, persistantes et erratiques augmentations de prix. Les épisodes d'inflation forte, voire d'hyperinflation ont constitué et constituent encore pour de nombreux pays un puissant frein à la mise en place des réformes structurelles visant à instaurer des mécanismes de marché. Les pressions sur les prix ont contribué à une incertitude économique, à une instabilité, à l'appauvrissement de certains groupes vulnérables, à l'évasion de capitaux et à une période d'ajustement prolongée. Ainsi, pour comprendre les mécanismes économiques activés par l'écroulement du système de planification centralisée, cette thèse étudie les phénomènes monétaires car ils sont à la fois au coeur de tout système d'échange et constituent la clef permettant un retour à un sentier de croissance. L'analyse de la monnaie et des prix représente un «angle d'attaque» pour la compréhension des mutations économiques et sociales vécues par les ex-pays membres du COMECOM. Etudier la transition au travers l'étude des phénomènes monétaires est une entreprise qui vise d'une part, à comprendre les modes de fonctionnement réels des économies concernées et d'autre part de fournir des recommandations en terme de politique économique. Il apparaît nettement que les pays anciennement socialistes qui ont réussi peu ou prou à stabiliser leur monnaie obtiennent des résultats économiques réels (en terme de PIB, de taux de chômage, de commerce extérieur, de niveau de vie, de santé, d'éducation...) bien meilleurs que ceux qui ne parviennent toujours pas à contenir les pressions fortement inflationnistes. Aussi, les aspects monétaires et réels de la transition à l'Est sont étroitement imbriqués. Cette constatation vient renforcer le choix méthodologique de départ. L'étude des pressions inflationnistes permet celle des différents modes de coordination des économies étudiées car c'est à ce niveau que l'enjeu se situe. L'inflation forte a un impact direct sur la coordination des activités et la question qu'il convient de se poser est celle de savoir si cet impact est bénéfique ou non, en d'autres termes s'il menace la viabilité des réformes économiques décidées par les gouvernements des pays qui cherchent à introduire des mécanismes d'échanges marchands performants. Selon la réponse obtenue à cette question, il devient alors possible de mesurer la portée des politiques économiques, de comprendre si elles permettent l'aménagement d'un changement structurel favorisant le développement. Ainsi, l'objectif de la thèse est double. Premièrement, il est d'améliorer notre compréhension des processus fortement inflationnistes en eux-mêmes. Les économies de l'Est traversant des périodes de fortes instabilités monétaires réalisent une mauvaise coordination des activités économiques et il est nécessaire de comprendre pourquoi. Deuxièmement, il est de savoir quelles sont les mesures de politiques économiques et monétaires que doivent prendre les gouvernements confrontés à de fortes inflations. Le chemin à parcourir pour atteindre ces deux objectifs exige le franchissement de plusieurs étapes, lesquelles correspondent respectivement aux quatre parties de ce travail. La première partie (I.) présente les mécanismes économiques et monétaires qui ont été activés par la dissolution du système de planification centralisée. Afin de placer l'analyse dans son contexte historique et géographique, le premier chapitre (I.1.) décrit les principaux problèmes qui se sont posés tant aux gouvernements qu'aux agents privés. Il apparaît nettement que les inflations fortes et les hyperinflations sont un facteur commun auquel est confronté l'ensemble des Etats de l'ex-URSS et de l'Europe Centrale (I.2.). A ce propos, à l'appui des travaux de Daniel Heymann et Axel Leijonhufvud une définition de nature comportementale de l'inflation forte est adoptée. L'inflation est à un niveau modéré lorsque les agents la mesurent en pourcentage annuel et forte lorsqu'ils la mesurent par mois. Selon cette même logique, une économie atteint un état d'hyperinflation lorsque l'horizon temporel des agents pour coter les prix descend au -dessous du mois. Une fois établie la place prédominante des inflations fortes dans les mécanismes économiques et monétaires activés par les périodes de transition, il est très instructif d'observer les différentes réponses qui ont été apportées par plusieurs pays de l'Est pour rétablir une certaine stabilité monétaire (I.3). La présentation de la réalité économique à laquelle est confrontée l'Europe de l'Est depuis le début de la décennie, serait incomplète si elle n'était mise en parallèle avec celle des différents épisodes d'inflation forte et d'hyperinflation qui ont marqué le vingtième siècle. Cette préoccupation fait l'objet du dernier chapitre de cette partie (I.4.). Une fois présentés les principaux mécanismes économiques et monétaires en présence dans les pays de l'Est de l'Europe et montré que les pressions inflationnistes se situent au coeur des problèmes posés par la transition vers l'économie de marché, il devient indispensable de chercher quels sont les apports et limites de la théorie de la monnaie et de la finance pour l'étude des périodes d'inflation forte et d'hyperinflation. Ainsi, l'objectif de la deuxième partie est de mettre en lumière les principaux développements de la littérature économique cherchant à expliquer les causes et conséquences de telles périodes (II.). Les deux premiers chapitres de la deuxième partie sont mis en opposition de façon à pouvoir observer les processus d'inflation forte de la même manière que l'on observerait les deux côtés d'une même médaille. Ce choix est motivé par le souci de fournir une présentation, la plus complète possible, de l'ensemble des questions théoriques posées à quiconque cherche à comprendre les périodes d'instabilité monétaire. En conséquence, le premier chapitre présente les théories «standard» appréhendant l'expansion de monnaie comme une cause de l'augmentation des prix - modèle de Cagan, Lelièvre, Sokic (II.1) tandis que le deuxième chapitre explicite les théories concevant l'expansion de monnaie comme la conséquence de l'augmentation des prix - littérature germanique des années 20: Von Mises, Bortkiewicz, Hellferich (II.2.). Ces deux courants sont complémentaires et de leur confrontation peut être dégagé un certain nombre d'enseignements théoriques. La littérature sur les inflations fortes et les hyperinflations a connu un renouveau certain depuis l'apparition d'une grande instabilité monétaire dans tous les pays en transition de l'Est de l'Europe. Aussi, ce panorama ne serait pas complet sans une présentation détaillée des récents développements de la modélisation économique traitant des pressions inflationnistes dans les pays anciennement planifiés. Le dernier chapitre de la deuxième partie vise donc à réaliser cet objectif (II.3.). Il apparaît que la plupart des analyses portant sur les périodes fortement inflationnistes se résume à un simple raisonnement de «cause à effet» allant généralement de la création de monnaie (M) vers l'inflation (P), via le déficit budgétaire. Certes, il ne vient à l'idée de personne de remettre en question le fait qu'une création excédentaire de monnaie provoque in fine une variation du niveau général des prix. Les économies de l'ex-CAEM n'échappent pas à cette règle, mais pour comprendre la réalité et lui donner une explication, il est nécessaire de sortir de la simple causalité monnaie-inflation. Il est impossible au travers de telles constructions d'expliquer les origines, les conséquences et les influences «non monétaires» des inflations fortes. Pour positionner l'analyse au niveau du fonctionnement des économies confrontées à de forts et persistants taux d'inflations, il convient de se placer dès le départ dans une conception résolument hors équilibre des mécanismes d'instabilité monétaire (III.). L'enjeu est de taille. L'inflation forte est l'archétype d'une situation économique extrême (III.1.) La vraie question n'est pas tant de connaître l'impact de l'offre de monnaie sur les revenus de la création monétaire (le seigneuriage) mais plutôt de définir quels sont les mécanismes économiques à la source du vaste mouvement d'émission de nouvelle monnaie. Il s'agit donc d'étudier les différents effets de l'inflation forte sur le fonctionnement réel des économies de l'Est de l'Europe. Cette préoccupation fait l'objet du deuxième chapitre de la troisième partie (III.2.). Une nouvelle méthode d'analyse permettant d'intégrer les aspects non monétaires de l'inflation forte est donc nécessaire. Le troisième chapitre de la troisième partie présente donc une nouvelle approche (III.3.). Cette dernière est construite puis développée sur la base des recherches d'Alex Cukierman, d'Axel Leijonhufvud et de Nicholas Goergescu-Roegen. Ces trois auteurs visent à répondre à la même question, à savoir: pourquoi des gouvernements choisissent d'émettre de la monnaie à un taux inflationniste? Posée en ces termes, il convient d'opérer un changement de perspective afin de remonter en amont de la traditionnelle chaîne causale: déficit - création de monnaie - inflation. Un tel renversement de méthodologie requiert l'adoption et le développement d'un cadre d'analyse initié par Leijonhufvud et dénommé «bottom up». Cette nouvelle approche endogéneise les variables à l'origine des émissions de nouvelle monnaie c'est-à-dire celles qui contraignent les gouvernements à faire appel au seigneuriage comme source de financement public. En conséquence, elle se base sur une connaissance approfondie de l'environnement économique des pays qu'elle se propose d'étudier. Aussi, la compréhension du fonctionnement des sociétés subissant de fortes et erratiques augmentations de prix doit passer par une caractérisation précise du régime monétaire. Le recours au concept de régime permet d'étudier comment les agents publics ou privés, vivant dans une situation d'extrême instabilité monétaire, sont capables de prédire les conséquences de leurs actions. L'analyse focalise alors sur l'attitude des agents, ce qui à ce propos, est cohérent avec la définition de nature comportementale des inflations fortes et des hyperinflations adoptée dès le début de cette thèse. La méthodologie élaborée dans cette troisième partie est donc de type «bottom up» et son champ d'application est le régime monétaire. Il devient alors possible d'établir une typologie des différents régimes et de distinguer entre les régimes fiables (c'est-à-dire ceux favorisant une bonne interaction entre les agents) et les régimes non viables (détruisant les mécanismes de coordination au sein des économies étudiées). L'intérêt d'une telle distinction est de permettre à l'analyse de donner un contenu autonome à la politique économique. En présence d'un régime monétaire non fiable, la politique économique doit réduire la complexité des stratégies suivies par les agents et à définir des règles de décision transparentes. En d'autres termes, il s'agit de forger un environnement propice à une bonne coordination des activités. L'étude des différentes politiques à mettre en oeuvre pour mettre fin, à ce que Georgescu-Roegen nomme, un «état d'inflation» fait l'objet du dernier chapitre de la troisième partie (III.4.). Cette nouvelle méthodologie ne doit pas se résumer à un pur exercice de réflexion théorique. A cet égard, l'approche de type «bottom up», ancrée sur le concept de régime monétaire, est élaborée pour donner une interprétation et des solutions à l'instabilité monétaire frappant encore aujourd'hui plusieurs économies anciennement planifiées. Aussi, la dernière phase de ce travail (IV.) cherche au travers l'étude d'un cas concret à tester le pouvoir actuel de la démarche élaborée dans la partie précédente. Le champ d'application en est l'Ukraine et ce choix est motivé par le fait que l'inflation forte a constitué le handicap majeur de la transition dans ce pays situé au coeur de ce que l'on appelait le «bloc de l'Est». Comme l'approche «bottom up» le préconise, l'analyse doit se fonder sur une solide connaissance des mécanismes de coordination à l'oeuvre dans l'économie étudiée. Cette préoccupation fait l'objet du premier chapitre (IV.1.). Il devient alors possible d'utiliser une approche «bottom up», via la caractérisation du régime monétaire (IV.2.). Une telle entreprise autorise alors d'une part à proposer plusieurs mesures de politique économique et monétaire et d'autre part à évaluer les chances de succès de la très récente réforme monétaire introduite par le gouvernement de ce pays (IV.3.). La suppression de l'instabilité monétaire exige des réformes visant la structure même de l'organisation industrielle, la fiscalité et le régime des changes. Enfin, le dernier chapitre de la quatrième partie présente un test statistique, lequel vient confirmer un certain nombre de conclusions obtenues au travers l'étude du cas Ukrainien (IV.4.).
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