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Le premier commentaire de Boèce à l’Isagogè de Porphyre : introduction, traduction et commentaire / Boethius’ first commentary on Porphyry’s Isagoge : introduction, translation and commentaryHuh, Min-Jun 30 November 2013 (has links)
Notre thèse en deux volumes vise à donner une traduction inédite du premier commentaire de Boèce à l’Isagogè de Porphyre à partir de l’édition critique de Samuel Brandt publiée en 1906. De fait, Boèce s’appuie sur la traduction latine de Marius Victorinus et non, comme le suggère le titre, sur le texte grec de Porphyre. Le premier volume contient une introduction générale articulée en quatre parties: examen critique des études secondaires; les sources matérielles du premier commentaire de Boèce à l’Isagogè; le traitement des questions de Porphyre sur les universaux; et l’Isagogè de Marius Victorinus et la tradition rhétorique latine. Les thèses que nous défendons sont les suivantes : le commentaire perdu de Porphyre sur les Catégories (A Gédalios) pourrait avoir été la source principale de ce traité logique de Boèce ; historiquement, les trois questions de Porphyre ont été apparentées à la réfutation porphyrienne de la position anti-aristotélicienne de Plotin ; et, contrairement à Victorinus qui considère l’Isagogè comme une introduction aux Topiques de Cicéron, Boèce la conçoit dans la perspective néoplatonicienne qui fait d’elle une introduction aux Catégories d’Aristote. Cette introduction est suivie de la traduction française accompagnée du texte latin de l’édition de Brandt. Notre commentaire à la traduction est développé dans le second volume qui contient également une traduction française inédite du commentaire d’Ammonius à l’Isagogè de Porphyre et une réfutation de la thèse soutenue par Brandt dans ses prolegomena de son édition critique à propos des parallèles textuels attestés dans les commentaires à l’Isagogè de Boèce et d’Ammonius (cf. appendices 1 et 2). / Our thesis in two volumes aims to give an original French translation of Boethius’s first commentary on Porphyry’s Isagoge based on the critical edition published by Samuel Brandt in 1906. Actually, Boethius commentary deals with the Latin translation of Marius Victorinus and not, as the title seems to suggest, with the greek treatise of Porphyry. The first volume contains a general introduction divided into four parts : a critical studies of the secondary sources; the material sources of the Boethian first commentary on Isagoge; the Boethian analysis of Porphyry’s three questions about universals; and Marius Victorinus’ Isagoge and the Latin rhetorical tradition. The thesis we defend in the introduction can be summarized as follows : Porphyry’s lost commentary on Categories (Ad Gedalium) may have been the main source of the first Boethian commentary on Isagoge ; historically, the three questions on universals had been related to the Porphyrian refutation of anti-Aristotelian position of Plotinus ; and, unlike Victorinus which considers Isagoge as an introduction to Cicero’s Topica, Boethius adopts the Neoplatonic perspective which makes it an introduction to Aristotle’s Categories. This introduction is followed by the French translation accompanied by the latin text edited by Brandt. Our commentary on the Boethian treatise is developed in the second volume, which also contains an original French translation of Ammonius’ commentary on Porphyry’s Isagoge and a full refutation of the thesis supported by Brandt in his prolegomena to his critical edition about the textual parallels attested in the Boethian and Ammonian commentaries on Isagoge (cf. appendix 1 and 2).
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Il nome, la poesia e la misura del divino : Proclo interprete della critica di Platone ad OmeroDe Piano, Piera 17 September 2013 (has links)
L'analyse de l'interprétation proclienne de la critique de Platon envers Homère, qui se situe à l'intérieur de la «récupération» de la tradition archaïque par le néoplatonisme, est conduite sur deux niveaux herméneutiques, l'un linguistique, l'autre esthétique. La lecture du texte proclien, notamment du Commentaire du Cratyle et des Dissertations Ve et VIe du Commentaire de la République, montre parallèlement comment l'activité assimilatrice, par laquelle un homme donne des noms aux choses et un poète construit des images des dieux, rend le langage et la poésie des activités entièrement intégrées dans le système des relations analogiques qui sont à la base de la structure hiérarchique de la métaphysique proclienne. Grâce à leur nature mimétique le nom et le symbole mythique sont des éléments d'union et d'appartenance de l'humain au divin et pourtant ils peuvent être nommés «mesure du divin». La distribution du réel dans les différents niveaux de l'être permet à l'exégète néo-platonicien de décrire la production poétique comme analogue à celle démiurgique et les voiles symboliques, visiblement obscènes, comme analogues à la procession des ordres divins du Premier Dieu. C'est à partir de cette perspective que, en parfaite harmonie avec la configuration triadique et sérielle du Tout, on peut lire le schéma tripartite défini par Proclus à la fin de la sixième Dissertation comme une distinction entre trois niveaux d'activité poétique et non, comme la plus récente littérature critique a interprété, en trois types de poésie. / The study of Proclean interpretation of Plato's critique to Homer, which is set in the neo-Platonic revival of archaic tradition, is conducted according to two interpretation's levels defined very well, the first one linguistic and the second one other aesthetic. The reading of the Proclean text, in particular the Commentary on the Cratylus and the V and VI Dissertations of the Commentary on the Republic, shows side by side how the assimilative activity, by which a man names things and a poet constructs images of the gods, makes language and poetry activities fully incorporated with the system of analogic relations on which is based the hierarchical structure of Proclean metaphysics. Through their mimetic nature, the name and the mythical symbol are elements of union and tie of the men to the divine and so they can be said «proportion of the divine». The distribution of the real on different levels of the being allows the neo-Platonic exegete to describe the poetic production as an analogous to the demiurgical one and therefore the symbolic veils, visibly obscene, as an analogous to the procession of the divine orders from the First God. It is from this perspective that, in a perfect agreement with the triadic and serial configuration of the Whole, we can read the tripartite schema defined by Proclus at the end of the Sixth Dissertation as a distinction among three levels of poetic activity and not, such as required by the most recent critical literature, in three types of poetry.
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La rhétorique chez Martianus Capella : Édition critique, traduction et commentaire du livre 5 des Noces de Philologie et de Mercure / Rhetoric in Martianus Capella : Critical edition, French translation and commentary of Book 5 of The Marriage of Philology and MercuryPiazza, Élisabeth 27 November 2015 (has links)
L’encyclopédie en neuf livres de Martianus Capella, vraisemblablement composée au début du Ve s. après J.-C., se situe à la transition entre les conceptions antiques et médiévales de la « formation libérale ». Sept sciences, dons de Mercure à Philologie, exposent leur discipline devant les dieux, et forment un programme d’ascension de l’âme vers le monde divin et rationnel. En promettant un exposé conforme au statut de science (disciplina) qu’elle partage avec ses six compagnes, Rhétorique propose de dépasser les débats dont elle fait l’objet : son enseignement veut construire un art général de l’argumentation persuasive. Notre étude définit la place du livre 5 dans l’œuvre de Martianus et dans la tradition rhétorique antique. Contrairement aux traités des rhéteurs latins tardifs qui nous sont parvenus, le traité du livre 5 adopte (et adapte) les orientations des derniers ouvrages rhétoriques de Cicéron (le De oratore notamment) : la théorie est conçue pour répondre aussi bien aux questions « particulières », domaine des orateurs, qu’aux questions « générales » et philosophiques. Cette conception de la rhétorique n’est pas nouvelle : elle s’appuie sur des traditions philosophiques d’enseignement de la rhétorique, notamment développées dans des cadres péripatéticiens et académiciens. Le traité de Martianus est toutefois le seul témoin tardif qui reprenne ces perspectives avancées, et cherche à les organiser sous forme systématique. Science de la parole persuasive, la rhétorique occupe une place essentielle dans la mise en œuvre du projet de Martianus, et constitue une étape importante avant le principe plus élevé représenté par l’harmonie. / Martianus Capella’s encyclopedic work, probably composed in the early 5th century A.D., forms an original transition between Ancient and Medieval conceptions of "liberal education". As wedding gifts given by Mercury to Philology, seven Sciences present their branch of knowledge in a divine assembly : this scientific programme aims at the ascension of the soul towards the divine and rational world. Rhetoric answers (and goes beyond) the traditional critics directed against oratory. She promises a presentation consistent with the status of science (disciplina) she shares with her six companions : her teaching builds a general art of persuasive argument. Our study defines the position of Book 5 in Martianus’ work and in the Ancient rhetorical traditions. Whereas the Late Latin rhetorical handbooks that have survived partake of the « standard » rhetorical teaching, Martianus’ Book 5 adopts (and adapts) the guidelines of the Cicero’s latest rhetorical works (especially De oratore) : the theory is designed to meet both "particular " questions, area of orators, and the "general" philosophical questions. This conception of rhetoric is not new : it relies on philosophical traditions of teaching rhetoric that were developed in Peripatetic and Academic settings. Martianus’ Book 5 is however the only Late Antique testimony that embraces these advanced prospects, and seeks to organise them in a systematic form. As the science of persuasive speech, Rhetoric plays an essential role in Martianus’ project, and constitutes an important step before the higher principle represented by Harmony.
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La théologie négative : source de cohérence du Corpus dionysien / The negative theology : source of coherence of the dionysian CorpusBucă, Florin 13 December 2018 (has links)
L’ambition de cette thèse, qui se présente en sept chapitres regroupés en trois parties, est de reprendre l’ensemble du Corpus dionysien pour en définir un principe de cohérence : la théologie négative. Dans le sillage des recherches antérieures, souvent centrées sur une des œuvres qui lui sont attribuées ou sur une thématique particulière, on s’est interrogé sur l’histoire et la complexité de plusieurs concepts centraux de l’œuvre : théologie négative, symbole, hiérarchie. Et, en proposant de considérer la Hiérarchie ecclésiastique comme l’achèvement du Corpus – c’est au bref traité de la Théologie mystique qu’on attribuait volontiers cette place – nous montrons comment l’apophase ou la théologie négative s’enrichit, s’approfondit, d’une dimension liturgique, au-delà de l'affirmation et de la négation. / The purpose of this thesis, consisting of seven chapters grouped under three sections, is to reconsider the whole dionysian Corpus and to define the principle of its consistency, that is negative theology. Following the previous research, often focusing on one of the treatises or a main theme, we start with the history and the complexity of several key concepts within the Corpus: negative theology, symbol, hierarchy. We suggest that Ecclesiastical Hierarchy should be considered as the final step of Dionysius’ theology (rather than Mystical Theology as usually), and that leads us to study how the apophasis or the negative theology deepens into a liturgical dimension, beyond affirmation and negation.
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Le statut théologique du mythe chez ProclusCohen, Daniel 14 February 2007 (has links)
Examen, dans la tradition néoplatonicienne, et plus particulièrement dans l’œuvre de Proclus, des différentes méthodes de traitement philosophique des données mythologiques recueillies dans diverses traditions du paganisme, et mise en évidence de l’avènement d’une théologie « scientifique ». / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Mythe et philosophie dans les Ennéades, ou, L’élan fébrile de la penséeLalande-Corbeil, Anna-Christine 04 1900 (has links)
La thèse cherche à établir les balises du discours mythique et de la métaphore au sein du langage philosophique de Plotin. Le premier chapitre pose comme éléments essentiels de cette recherche le temps, la discursivité, l'âme et les autres hypostases. Le deuxième chapitre expose différentes théories existantes sur le mythe dans la philosophie ancienne et évalue leur pertinence dans le contexte des Ennéades. Le troisième chapitre porte sur l'exégèse plotinienne du mythe cosmogénétique du Timée, en reprenant un débat inhérent au contexte platonicien au sujet du niveau de littéralité de la création du monde. Le dernier chapitre explore un procédé propre à Plotin, qui sera appelé l'accumulation des images et qui servirait à compenser l'insuffisance du langage littéral à l'égard du discours sur les hypostases, sans toutefois réellement appartenir au discours mythique. La thèse conclut au caractère essentiel et fondamental du discours mythique et des métaphores dans l'expression philosophique de Plotin. / This thesis aims to define and delimit myth and metaphorical language in the context of Plotinus’s Enneads. In the first chapter, time, discursive practices, soul and the hypostases are identified as essential elements of myth through a short but dense passage of Ennead III.5.9. As this passage proves insufficient to conjure a definition, the second chapter deals with other attempts at definition of myth in the broader context of platonism, and their adequacy to the context of Plotinus is assessed. In the third chapter, I give my insight on a long-standing and intricate debate about the status of the cosmogenesis of Plato’s Timaeus and its Plotinian exegesis. The last chapter is about the most properly Plotinian device, which consists of accumulating clusters of metaphors in order to describe his metaphysical world. This method is to be understood as different from myth but is also intended to bypass ordinary language’s shortcomings when it comes to highly abstract notions. The thesis concludes in the fundamental importance of Plotinus’s mythical and metaphorical language in expressing his philosophy; it should not be seen as a kind of language opposing or rephrasing philosophical thought, but rather as an indispensable part of it.
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Théurgie et mystagogie chez le néoplatonicien ProclusVachon, David 04 1900 (has links)
Cette thèse a pour but de présenter en détails l’importance de la théurgie dans la philosophie de Proclus, ainsi que sa relation avec la mystagogie. Un des premiers objectifs de la recherche est d’expliciter les raisons du jaillissement de la théurgie au cours de l’Antiquité tardive. Nous présentons ainsi le cadre historique d’où émerge la notion de théurgie dans un contexte de christianisation de l’Empire à partir du IVe siècle. Il est ensuite primordial de définir clairement la théurgie, ce que les chercheurs n’ont pas fait jusqu’à maintenant, en tant qu’opération rituelle par laquelle un réceptacle matériel est animé par le divin. Puis, nous démontrons que, bien que le terme « théurgie » soit tardif, celui-ci trouve néanmoins ses racines dans la longue tradition platonicienne, de Platon lui-même jusqu’à Proclus, en passant notamment par Plotin, Porphyre et Jamblique.
À la suite du volet historique et après avoir présenté une définition claire de la notion de théurgie, il est important de préciser son statut au sein de la philosophie de Proclus, notamment en nous intéressant au passage-clef TP, I, 25 dans lequel le néoplatonicien présente la théurgie comme étant supérieure (κρείττων) à la philosophie. Nous nous intéressons ensuite à deux rites théurgiques concrets présentés dans l’œuvre proclienne en les analysant en profondeur : le rite de l’ensevelissement du corps (TP, IV, 9) et le rite de l’immortalisation d’Achille (In Remp., I, 152-152).
Après avoir exposé le lien intrinsèque de la théurgie avec la mystagogie, notamment autour de l’importance du silence (σιγή) mystique, nous développons sur les implications de la théurgie pour le système philosophique de Proclus. Nous constatons que ces implications sont monumentales et touchent une multitude d’aspects de sa pensée : le statut de l’âme, celui de la matière, l’ontologie, la primauté du véhicule (ὄχημα) de l’âme, la notion d’imagination (φαντασία), l’importance des symboles (σύμβολα et συνθήματα) et le rôle de l’amour (ἔρως). Nous terminons finalement la recherche en présentant l’héritage de Proclus, principalement à travers l’œuvre du néoplatonicien chrétien Pseudo-Denys. / This thesis has for goal to present in detail the importance of theurgy in the philosophy of Proclus, as well as his link with mystagogy. One of the first objectives is to describe the causes of the emergence of theurgy during the late Antiquity. So, we present the historical setting from where emerges the notion of theurgy in the context of the process of Christianisation of the Empire starting during the 4th century. It is after that primordial to propose a clear definition of theurgy, something that the researchers haven’t done yet, as the ritual operation by which a material receptacle is animated by the divine. Then, we demonstrate that, even if the term “theurgy” is late, it finds however his roots in the long platonic tradition, from Plato to Proclus, passing by Plotinus, Porphyry, and Iamblichus.
Following the historical aspect and after having clearly define the notion of theurgy, it is important to explain the status of theurgy in the philosophy of Proclus, especially by analyzing the crucial passage in TP, I, 25, where the Neoplatonist declares that theurgy is superior (κρείττων) to philosophy. Moreover, we examine two concrete theurgical rites presented in the Proclus’ works: the burial of the body (TP, IV, 9) and the immortalisation of Achille (In Remp., I, 152-152).
After having exposed the intrinsically relation between theurgy and mystagogy, notably with the mystical silence (σιγή), we develop the implications of theurgy in the vast philosophical system of Proclus. These implications are monumental and touch many aspects: the status of the soul, the one of the matter, the ontology, the primacy of the soul’s vehicle (ὄχημα), the notion of imagination (φαντασία), the importance of symbols (σύμβολα et συνθήματα) and the role of love (ἔρως). We finally end this research by presenting the legacy of Proclus, especially through the work of the Christian Neoplatonist Pseudo-Dionysius.
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Être et image : une approche de la notion de sujet chez Maître EckhartDesjardins, Pierre-Luc 08 1900 (has links)
Le présent mémoire constitue une tentative de circonscrire - par l’étude d’un corpus textuel principalement emprunté à l’œuvre vernaculaire (allemande) de Maître Eckhart de Hochheim (1260-1328) – le rôle joué par certains motifs conceptuels caractérisant la notion moderne de sujet-agent au sein de la pensée de ce philosophe, théologien et prédicateur. Plus précisément, il y est question de déterminer en quoi le « je » (ich) décrit en plusieurs lieux textuels de l’œuvre d’Eckhart présente les caractères d’autonomie et de transparence à soi qui sont l’apanage de la subjectivité telle que la conçoit majoritairement une certaine modernité postcartésienne. Notre argument, qui se déploie sur trois chapitres, adopte sur le corpus faisant l’objet de cette étude et la conceptualité qu’il déploie, trois perspectives différentes – lesquelles perspectives sont respectivement d’ordre ontologique (premier chapitre), existentiel ou éthique (second chapitre) et anthropologique (troisième chapitre). La première approche – ontologique – explicite le sens que donne Eckhart aux notions d’être, de néant, d’intellect et d’image, ainsi que la manière dont elles se définissent dialectiquement en rapport les unes avec les autres. Le second chapitre, dont l’approche est existentielle, expose les applications éthiques des concepts abordés au chapitre précédent, analysant la méthode de détachement prescrite par Eckhart pour parvenir à l’état de béatitude. Le troisième et dernier chapitre cherche, quant à lui, à définir de quelle manière l’homme se définit par rapport à l’union à laquelle l’invite Eckhart, et ce autant sur le plan spécifique que sur le plan individuel. / The following dissertation attemps to establish the presence of certain conceptual motives pertaining to the modern conception of subjectivity (as exemplified by the cartesian understanding of the self), in the middle-high german works of Master Eckhart of Hochheim, philosopher, theologian and predicator who was born in 1260 and died in 1328. In order to do so, it develops a three-fold argument taking place over three chapters, each of which presents a different approach - a different perspective - on Eckhart’s thought. The first chapter presents an ontological argument designed to explicitate the meaning of the key eckhartian notions of being, nothingness, intellect and image, whereas the second chapter exploits the existential consequences of Eckhart’s outlook on those notions – consequences which in ethical terms translate into the necessity for the human individual to practice a systematic annihilation of oneself in order to achieve an absolutely pure union with God. The third and last chapter of this dissertation attemps to explicitate de notion of “I” (ich), used by Eckhart to designate the identity that the detached human soul and God share, a type of identity in which we find similarities with the modern conception of the self – conception which Heidegger thought of as being entirely absent from precartesian philosophy.
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Être et image : une approche de la notion de sujet chez Maître EckhartDesjardins, Pierre-Luc 08 1900 (has links)
Le présent mémoire constitue une tentative de circonscrire - par l’étude d’un corpus textuel principalement emprunté à l’œuvre vernaculaire (allemande) de Maître Eckhart de Hochheim (1260-1328) – le rôle joué par certains motifs conceptuels caractérisant la notion moderne de sujet-agent au sein de la pensée de ce philosophe, théologien et prédicateur. Plus précisément, il y est question de déterminer en quoi le « je » (ich) décrit en plusieurs lieux textuels de l’œuvre d’Eckhart présente les caractères d’autonomie et de transparence à soi qui sont l’apanage de la subjectivité telle que la conçoit majoritairement une certaine modernité postcartésienne. Notre argument, qui se déploie sur trois chapitres, adopte sur le corpus faisant l’objet de cette étude et la conceptualité qu’il déploie, trois perspectives différentes – lesquelles perspectives sont respectivement d’ordre ontologique (premier chapitre), existentiel ou éthique (second chapitre) et anthropologique (troisième chapitre). La première approche – ontologique – explicite le sens que donne Eckhart aux notions d’être, de néant, d’intellect et d’image, ainsi que la manière dont elles se définissent dialectiquement en rapport les unes avec les autres. Le second chapitre, dont l’approche est existentielle, expose les applications éthiques des concepts abordés au chapitre précédent, analysant la méthode de détachement prescrite par Eckhart pour parvenir à l’état de béatitude. Le troisième et dernier chapitre cherche, quant à lui, à définir de quelle manière l’homme se définit par rapport à l’union à laquelle l’invite Eckhart, et ce autant sur le plan spécifique que sur le plan individuel. / The following dissertation attemps to establish the presence of certain conceptual motives pertaining to the modern conception of subjectivity (as exemplified by the cartesian understanding of the self), in the middle-high german works of Master Eckhart of Hochheim, philosopher, theologian and predicator who was born in 1260 and died in 1328. In order to do so, it develops a three-fold argument taking place over three chapters, each of which presents a different approach - a different perspective - on Eckhart’s thought. The first chapter presents an ontological argument designed to explicitate the meaning of the key eckhartian notions of being, nothingness, intellect and image, whereas the second chapter exploits the existential consequences of Eckhart’s outlook on those notions – consequences which in ethical terms translate into the necessity for the human individual to practice a systematic annihilation of oneself in order to achieve an absolutely pure union with God. The third and last chapter of this dissertation attemps to explicitate de notion of “I” (ich), used by Eckhart to designate the identity that the detached human soul and God share, a type of identity in which we find similarities with the modern conception of the self – conception which Heidegger thought of as being entirely absent from precartesian philosophy.
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Pour l’histoire du « discours bien construit » : le livre I du De contructione d’Apollonius Dyscole et les reprises chez Priscien / For the history of the "well constructed speech" : the first book of the De Constructione by Apollonius Dyscolus and the improvements by PriscianCallipo, Manuela 15 April 2013 (has links)
Le sujet de ce travail, c'est le De constructione d'Apollonios Dyscole, le premier traité de syntaxe de l'antiquité, et en particulier son premier livre, étudié par rapport au livre XVII de constructione des Institutions grammaticae de Priscien, qui s'est inspiré d'Apollonios au début du VIe siècle ap. J.-C. Le texte grec, imprimé selon l'édition réalisée par G. Uhlig en 1910, à l'occurence modifiée à cause de choix ecdotiques différents de ceux du philologue allemand, est suivi par sa première traduction en langue italienne ; de plus, pour permettre une comparaison avec le traité latin, on a imprimé et traduit en italien les passages correspondants du livre XVII de Priscien. Le commentaire a pour but d'expliquer les choix critiques, mais une attention particulière est aussi dédiée à l'ordre des parties du discours établi par Apollonios et à leurs rapports avec la tradition grammaticale grecque et latine, même sur papyrus. En ce qui concerne Priscien, on a transcrit - pour les parties traduites - le manuscrit Vaticanus lat. 3313, qui permet d'améliorer, ne fût-Ce que dans le détail, le texte de l'édition de Hertz (1855-1859). Textes et traductions sont précédés par une introduction qui, après un excursus sur la méthode analogique d'Apollonios, examine les rapports entre grammaire et philosophie, en particulier stoïcienne et platonicienne, à fin de montrer qu'il n'est pas possible de corriger Apollonios par Priscien et Priscien par Apollonios : l'arrière-Plan néoplatonicien de Prisicen ne semble pas agir chez Apollonios, qui vécut quatre siècles avant. Enfin, on a retracé l'histoire de la tradition manuscrite et des éditions modernes des deux traités De constructione. / The subject of this research is the De constructione by Apollonius Dyscolus, the first treatise on syntax written in classical antiquity, and in particular its first book, studied in comparison with the book XVII de constructione of the Institutiones grammaticae by Priscian, who looked back to Apollonius at the beginning of the VI century. The Greek text, printed according to the edition by G. Uhlig (1910), sometimes modifed because of different textual choices, is followed by its first Italian translation ; furthermore, to allow a comparison with the latin treatise, the corresponding passages of the book XVII by Priscian have been printed and translated too. The commentary aims to explain the critical choices, but particular attention has also been paid to the order of the parts of speech set by Apollonius and to their relationship with Greek and latin grammatical tradition, also on papyrus. With respect to the translated sections of Priscian, a new manuscript, the Vaticanus lat. 3313, has been transcribed ; this made it possible to improve, although only in the details, the text of the edition by Hertz (1855-1859). Texts and translations are preceded by an introduction which, after an excursus about Apollonius' analogical method, analyses the relationship between grammar and philosophy, especially Stoicism and Platonicism, to show that it is not possible to correct Apollonius through Priscian through Apollonius : Priscian's Neoplatonic background seems not to be active in Apollonius, who lived four centuries earlier. Finally, this work offers a short history of manuscript tradition and of modern editions of the two treatises De constructione.
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