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Portée de l'archéoentomologie dans l'étude des maisons hivernales inuites (période de contact à Dog Island, Labrador, 17e et 18e siècles)

Lalonde, Olivier 02 February 2024 (has links)
Cette recherche consiste en une analyse archéoentomologique portant sur des échantillons prélevés dans trois maisons hivernales inuites d’Oakes Bay 1, dans la région de Nain, au Labrador. L’analyse a deux objectifs : contribuer à la recherche sur la période transitoire critique que traversent les Inuits du Labrador entre le 17e et le 18e siècle, qu’on observe principalement dans un changement structural des maisons hivernales et explorer le potentiel de l’archéoentomologie dans les régions arctiques et subarctiques pour combler les lacunes dans nos interprétations. Une analyse approfondie de l’écologie des insectes indique que les assemblages archéoentomologiques provenant de contextes inuits ne sont pas les plus aptes à étudier les conditions de vie à l’intérieur des maisons. En revanche, ils servent à mieux comprendre l’utilisation de matériaux divers lors de l’occupation hivernale, à discuter du processus de formation du site et à éclairer le processus d’abandon temporaire et permanent de l’habitation hivernale, un aspect critique de l’histoire de l’occupation des sites archéologiques qu’il est difficile d’observer avec les méthodes de terrain conventionnelles. / An archaeoentomological analysis was conducted on sediment samples collected from three Inuit winter houses located at Oakes Bay 1, in the Nain region, Labrador. The analysis’ primary goal is to contribute new perspectives to research concerning the reorganization of Labrador Inuit winter houses and winter households during the 17th and 18th centuries, a significant period of transition in their history. Secondly, the project seeks to explore the potential of archaeoentomology to contribute to archaeology in the Arctic and Subarctic regions. Following an in depth analysis of the ecology of insects collected from Oakes Bay 1, we conclude that archaeoentomological assemblages from Inuit contexts are not well suited for the study of domestic living conditions. Instead, archaeoentomological assemblages were more productively employed to document the use of a variety of food and raw materials in the house, to document site formation and to shed light on temporary and permanent abandonment of winter houses, a critical aspect of the occupation history of all archaeological sites that is difficult to observe through conventional archaeological field methods.
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Disponibilité et exploitation des ressources ligneuses par les Paléoesquimaux et les Inuit sur la côte ouest du Nunavik (Québec, Canada)

Steelandt, Stéphanie 23 April 2018 (has links)
Thèse en cotutelle: Université Laval, Québec, Canada et Université de Rennes 1, Rennes, France / Les bois flottés actuels et ressources ligneuses archéologiques trouvés sur la côte ouest du Nunavik ont été étudiés afin de documenter leurs cararctéristiques, méthodes de collecte, exploitations et origines. Au total, 1572 bois flottés provenant des plages d’Ivujivik, Akulivik, Inukjuak et Umiujaq ont été examinés. Ces bois étaient moins nombreux, de plus petites tailles et plus dégradés dans les aires les plus au nord. Huit taxons ont été identifiés sous microscope. L’épinette était majoritaire, suivie du saule, du mélèze, du peuplier et de l’aulne. Le cèdre blanc, le bouleau blanc et le sapin baumier étaient également présents mais extrêmement rares. La composition de 293 bois archéologiques, 550 charbons et 11 artéfacts ligneux provenant de 11 sites archéologiques dans les quatre zones d’études n’était guère différente. Des charbons de pin rouge ou pin sylvestre et de châtaignier ont été découverts dans un site archéologique à Ivujivik mais étaient probablement importés. De plus, de nombreux charbons d’éricacées probablement locaux ainsi que du chêne ont été trouvés dans les sites archéologiques aux alentours d’Umiujaq. La présence du cèdre blanc et du bouleau blanc dans les amas de bois flottés actuels et archéologiques témoigne d’une origine des bois au sud et sud-est de la Baie de James. Ce résultat est également appuyé par les études comparatives et interdatations des largeurs moyennes de cernes de croissance. Des entrevues avec 27 Aînés dans les quatre villages révèlent que : le vocabulaire du bois était plus diversifié dans les villages les plus méridionaux; les arbustes étaient coupés en automne et utilisés pour la confection de matelas ou pour le feu; les plus gros bois étaient prioritairement utilisés pour la construction des bateaux, des kayaks et traîneaux; à Ivujivik, les bois flottés étaient principalement collectés l’été par bateau autour des îles alors que plus au sud, les gros bois étaient collectés ou coupés l’hiver puis rapportés par traîneaux à chiens. Finalement, des expérimentations visant à différencier chimiquement un bois flotté d’un bois non flotté pour en déduire le mode de collecte des gros bois archéologiques, ont montré un plus fort enrichissement en sodium dans les bois immergés. Des analyses en composantes principales (ACP), basées sur les concentrations relatives des cations, montrent que les bois immergés et secs peuvent être séparés en deux groupes. La complémentarité de ces recherches xylologiques, anthracologiques, radiométriques, dendrochronologiques, sociales et chimiques sur les ressources ligneuses au Nunavik apporte des connaissances précieuses et inédites sur cette matière première fondamentale dans la vie quotidienne des Inuit et de leurs ancêtres. / Modern driftwood and archaeological wood found on the west coast of Nunavik were studied in order to document its characteristics, methods of collection, uses and origins. In total, 1572 driftwood samples from beaches around Ivujivik, Akulivik, Inukjuak and Umiujaq were examined. Driftwood in the more northern areas was less frequent, smaller in size and more degraded. Eight taxa were identified under a microscope. Spruce was the most abundant, followed by willow, larch, poplar and alder. White cedar, white birch and balsam fir were extremely rare. The composition of the 293 wood samples, 550 charcoals and 11 wooden artifacts from 11 archaeological sites located within the four study areas was similar to the driftwood composition. Charcoals of red pine, Scots pine and chestnut were found at an archeological site in Ivujivik, but these were probably imported. In addition, many local ericaceous charcoals and an oak sample were found at archaeological sites around Umiujaq. The presence of white cedar and white birch in both modern and archaeological wood samples indicated that the wood originated from the south and southeast of James Bay. This conclusion is supported by comparative studies and cross-dating of the average growth rings. Interviews with 27 elders from the four villages revealed that: the wood vocabulary was more diversified in the southern villages; shrubs were cut in autumn and used for making mattresses or as fuel; the larger driftwood pieces were primarily used for the construction of boats, kayaks or sleds; in Ivujivik, driftwood was mainly collected in the summer by boat from around the islands whereas further south, the large wood pieces were collected or cut in winter and carried by dogsled. Finally, experiments to chemically differentiate immersed wood from dry wood in order to deduce the harvesting method of the large archaeological wood specimens, showed a stronger enrichment in sodium in the submerged woods. Principal component analyses (PCA), which are based on the relative concentrations of cations, allowed us to divide the immersed and dry samples into two groups. Principal component analyses (PCA), based on the relative concentrations of cations, reveal that the immersed and dry samples can be separated into two groups. The complementarity of these xylological, anthracological, radiometric, dendrochronological, social and chemical studies on wood resources in Nunavik provides invaluable and original knowledge concerning this essential raw material in the daily life of the Inuit and their ancestors.
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La maison longue Imaha II revisitée : analyse tracéologique de l'outillage en quartzite de Ramah

Paquin, Simon 24 April 2018 (has links)
L’émergence des maisons longues au Dorsétien récent (ca 1500 ans AA), exceptionnelles en ce qui a trait à leur taille et leur forme par rapport aux traditions architecturales paléoesquimaudes, est un phénomène encore mal compris par les archéologues. Des causes socioéconomiques, rituelles et symboliques ont été évoquées par le passé pour l’expliquer. Cependant, la seule idée qui fasse aujourd’hui consensus dépeint ces maisons comme étant des lieux de rassemblements saisonniers, où se déroulaient probablement des échanges, des fêtes et des cérémonies. Le présent mémoire s’intéresse aux activités pratiquées dans ces structures et à la forme que prenaient ces rassemblements sociaux. Dans cette optique, l’approche fonctionnelle (analyse tracéologique) a été utilisée pour étudier l’assemblage lithique issu de la maison longue Imaha II sur l’île Nuvuarjuit (Pamiok) au Nunavik. Il s’agit de la première structure du genre à avoir été recensée dans l’Arctique. Cependant, l’interprétation initiale qui en a été faite, à savoir celle d’une occupation norroise en Ungava, est erronée. Par l’utilisation d’une méthode moderne à l’analyse de cette structure, ce mémoire participe pour ainsi dire à une remise en valeur du site archéologique. Cette recherche a aussi été l’occasion d’entreprendre la construction d’un référentiel expérimental de traces d’utilisation pour le quartzite de Ramah, une matière première emblématique de l’archéologie préhistorique du Labrador et de l’Arctique oriental. Pour ce qui est du référentiel, des combinaisons de traces diagnostiques de fonctions ont pu être observées et décrites. En se basant sur ces expérimentations, il a été possible d’analyser une sélection d’outils en quartzite de Ramah d’Imaha II et de déterminer à quoi ils ont servi. Puis, une analyse spatiale de ces données a été réalisée, ce qui a permis l’émission de quelques hypothèses relatives à l’organisation des activités dans la maison et à la structuration sociale de l’espace. Mots clés : Dorsétien, tracéologie, archéologie expérimentale, Ramah, analyse lithique, Paléoesquimau, quartzite, maison longue dorsétienne, Nunavik. / The emergence of the longhouse during the Late Dorset period (ca 1500 years BP), exceptional by their dimensions and shape in comparison with paleoeskimo architectural traditions, is still somewhat misunderstood by archaeologists. Socioeconomic, ritual and symbolic causes have been suggested as explanation. Yet, the only view making consensus as of now portrays these longhouses as seasonal gathering sites where trades, festivities and ceremonies took place. This dissertation takes an interest in the activities that took place in these longhouses and in the form taken by these social gatherings. With this aim in mind, we employed the functional approach (use-wear analysis) to study lithic tools from the Imaha II longhouse on Nuvuarjuit island (Pamiok) in Nunavik. It was the first Dorset longhouse ever discovered in Arctic. However, its initial interpretation relating to a Norse presence in Ungava is known today to be incorrect. By putting in practice a modern method of analysis to study Imaha II this dissertation contributes to the restoration of the Imaha site scientific value. This research was also the opportunity to create a use-wear experimental frame of reference for the Ramah quartzite which is an emblematic raw material of the Labrador and oriental Arctic archaeology. In regard to this frame of reference, diagnostic use-wear patterns were observed and described for the tested functions. And, on the basis of these experimentations, some Ramah quartzite tools from Imaha II were analyzed and it has been possible to determine their functions. Then, a spatial analysis of these data was undertaken and allowed the suggestion of some hypothesis concerning activity organization in the house and social structuration of space. Keywords : Dorset, use-wear analysis, experimental archaeology, Ramah, lithic analysis, Paleoeskimo period, quatzite, Dorset longhouse, Nunavik.
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Caractérisation chrono-culturelle et évolution du paléoesquimau dans le golfe de Foxe (Canada) : étude typologique et technologique des industries en matières dures d'origine animale

Houmard, Claire 18 April 2018 (has links)
L’archéologie de l’Arctique canadien, bien qu’ayant fait une large place à certaines catégories d’objets, telles les têtes de harpon, n’a encore que peu exploité la grande richesse informative des objets en matières dures d’origine animale. Une périodisation typologique a été réalisée sur l’ensemble de la période du Paléoesquimau (~ 4000-500 B.P.), classiquement subdivisée en Prédorsétien et Dorsétien au Canada. Les pratiques techniques et économiques des Paléoesquimaux ont été abordées à partir de l’étude de six sites localisés autour du Golfe de Foxe, région centrale pour l’archéologie arctique : région d’Igloolik (Parry Hill, Lyon Hill, Jens Munk, Freuchen et Kaersut) et nord du Nunavik (Tayara). Les données typologiques et technologiques obtenues permettent de confirmer l’existence d’un continuum culturel entre Prédorsétien et Dorsétien. L’évolution des industries en matières dures d’origine animale observée, notamment au moment du passage du Prédorsétien au Dorsétien, a été interprétée en termes de changements socio-culturels. Un fait marquant serait l’apparition des têtes de harpon à logette partiellement fermée, contemporaine d’une intensification de l’exploitation du morse, témoignant de chasses désormais collectives qui auraient incité les chasseurs à séjourner désormais ensemble dans des habitations plus grandes, occupées sur de plus longues périodes. Mots-clés : Paléoesquimau ; Arctique ; technologie ; typologie ; ivoire ; os ; bois de caribou ; Canada / The studied ivory, bone and antler artifacts from the Canadian Arctic, only correspond to harpoon heads that served to build the Palaeo-Eskimo chronology (~ 4000-500 B.P.). To ascertain the chronological subdivision between the Pre-Dorset and Dorset cultures a typological study associated with a technological approach was performed. Palaeo-Eskimo technological and economical practices have been derived from the study of six sites located around the Foxe Basin: Igloolik region (Parry Hill, Lyon Hill, Jens Munk, Freuchen and Kaersut sites) and northern Nunavik (Tayara site). The assumption of a Pre-Dorset/Dorset continuum could be confirmed. The observed evolution of osseous industries during Palaeo-Eskimo period (and more precisely the Pre-Dorset/Dorset transition) has been interpreted in terms of socio-cultural changes. The observed technological changes (i.e. harpoon head hafting) could be associated with new patterns of raw material exploitation (diversification in the selection of materials and anatomical elements, as well as functional categories). They testify to the important socio-cultural changes (collective rather than individual hunting) already observed in the settlement patterns (aggregation of the humans in larger houses for longer time periods). Keywords: Palaeo-Eskimo culture; Arctic; Canada; technology; typology; ivory; bone; antler
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Gestion de la chaine opératoire de traitement des peaux et implication socioéconomique de la femme dorsétienne (Detroit d'Hudson, Nunavik). Ethnoarchéologie, tracéologie et analyse de genre

Dionne, Marie-Michelle 19 April 2018 (has links)
Le fait dorsétien reste à ce jour, en préhistoire de l’Arctique, sujet à de nombreux débats quant à sa définition exacte, les modalités entourant son implantation, son expansion et sa disparition de la portion Est de l’Arctique canadien, ainsi que l’organisation socioéconomique qui le caractérise. La compréhension des chaînes opératoires reliées à la production de la culture matérielle constitue un moyen privilégié d’accéder à l’univers des choix techniques et socioéconomiques. Suivant la documentation ethnographique, nous considérons que l’analyse de la séquence de traitement des peaux, dans le but de produire les vêtements et l’équipement nécessaires à la survie en milieu arctique, peut donner accès aux modes de gestions des différentes phases de cette activité technique dans le temps et dans l’espace, ainsi qu’à la nature de la contribution féminine au cours du cycle saisonnier d’exploitation des ressources. Cette étude démontre que, suivant les similarités et les contrastes extraits d’une confrontation entre les modes de gestion des chaînes opératoires de traitement des peaux Inuit et Dorsétien, il est possible de proposer un modèle révélant le mode d’organisation socioéconomique de ces derniers, ainsi que d’aborder la nature des relations sociales (relations de genre) sous-jacentes. Étant soumis à un cycle saisonnier de disponibilité et d’accessibilité aux ressources, ainsi qu’à des besoins matériels équivalent à celui ceux des Inuits, les peuples dorsétiens ont pu élaborer un mode de gestion de leurs activités techniques et de leurs relations sociales particulier, en accord avec une réalité culturelle et sociale qui se distingue de celle de leurs successeurs. La combinaison des analyses tracéologiques (identification de la fonction de l’outillage en chert et en quartz) et spatiales, complétée par une analyse des relations de genre, permet de générer les données nécessaire à ce type d’étude. Les trois sites archéologiques sélectionnés sont situés le long du littoral sud du détroit d’Hudson au Nunavik. La période culturelle couverte par ces derniers comprend la phase de transition du paléoesquimau ancien au paléoesquimau récent (Pita KcFr-5 / 2800-2600 AA), ainsi que la phase dite Dorsétienne (Tivi KcFr-8A / 2600-1000 AA et Tayara KbFk-7 / 2125 – 1186 AA). Mots clés : Paléoesquimau, Dorsétien, chaîne opératoire de traitement des peaux, analyse lithique, tracéologie, expérimentations archéologiques, ethnoarchéologie, analyse de genre, archéologie de l’espace domestique, cycle saisonnier, fonction des outils, microlame. / To this day, Dorset culture continues to be the subject of numerous debates in the field of Arctic prehistory, regarding its exact définition, the methods it used to establish itself, its expansion, and its disappearance from the eastern portion of the Canadian Arctic, as well as its characteristic socioeconomic organization. An understanding of the chaînes opératoires related to their material culture represents a privileged path to access a universe of technical and socioeconomic choices. By following the ethnographical documentation, we consider that the analysis of the skins working process, for the purpose of producing the garments and equipment necessary to survive in an Arctic environment, could provide access to methods to manage the different phases of this technical activity in time and space, in addition to showing the nature of female contributions throughout seasonal cycles of resources availability. This study demonstrates that, by looking at the différences and similarities gathered through a comparison between the management methods of production processes to treat animal skins used by the Inuit and Dorset cultures, it is possible to suggest a relevant model of the socioeconomic organization of the latter, as well as to approach the nature of their underlying social and gender relations. Being subject to a seansonal cyle of availability and access to resources, while experiencing material needs équivalent to those of the Inuit, the Dorset peoples were able to create a particular method for managing their technical activities and their social relationships, consistent with a cultural and social reality that differs from the one experienced by their successors. A combination of use-wear analyses (identification of the use of tools in chert and quartz) and spatial analyses, completed by an analysis of gender relationships, allows the data necessary in this type of study to be generated. The three archaeological sites chosen are located along the southern coastline of the Hudson Strait in Nunavik. The cultural period covered by these sites covers the transitional phase from ancient to récent Paleo-Eskimo (Pita KcFr-5/2800-2600 B.P.), as well as the one knows as the Dorset phase (Tivi KcFr-8A/2600-1000 B.P. and Tayara KbFk-7/2125-1186 B.P.). Keywords: Paleo-Eskimo, Dorset, skin process chaîne opératoire, lithic analysis, use-wear analysis, archaeological experiments, ethno-archaeology, gender analysis, household analysis, seasonal cycle, tools function, microblades.

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