L'étude des relations entre microstructures et minéraux dans les roches métamorphiques permet d'établir une chronologie relative des déformations et des cristallisations. Le déroulement des événements géologiques successifs est repéré dans le temps principalement par la radiochronologie. Lorsque les structures et les minéraux de ces roches révèlent une histoire tectonique et métamorphique complexe, il est nécessaire de préciser quelle étape est enregistrée par les isotopes étudiés. Pour obtenir l'âge précis d'un événement mécanique ou thermique donné. il faut que les étapes antérieures soient oblitérées par cet événement et que la roche ou le minéral analysé n'aie pas été perturbé par des réajustements ultérieurs. Différentes approches de ce problème sont possibles à des échelles différentes et ont été tentées notamment dans les Alpes internes. 1 - La variation régionale des âges radiométriques a permis de distinguer diÏférentes aires cartographiques suivant l'âge de l'événement (en général thermique) qui y est prépondérant 2 - Dans une région affectée par plusieurs épisodes de déformation. on a sélectionné des échantillons où une seule génération de structures était bien développée ; les âges radiométriques obtenus se rapportent vraisemblablement à cet épisode tectono-métamorphique 3 - Dans une même roche à structure polyphasée, différentes espèces minérales ont été rapportées chacune à une étape distincte de l'évolution tectono-métamorphique, et ont été datées séparément Une quatrième approche est développée ici. Dans une même roche à structure polyphasée, différentes fractions d'une même espèce minérale (en l'occurence, des phengites) sont séparées après repérage de leur position par rapport aux générations successives de microstructures. Pour interpréter les résultats isotopiques obtenus, il est nécessaire. quelle que soit l'approche mise en oeuvre, de discuter les mécanismes de déformation et de transformation minérale qui président aux réajustements isotopiques . L'objectif de ce travail est ainsi de préciser le comportement microstructural et géochimique de ces phengites autant que de dater les déformations successives.

Description pétrographique des ophiolites .

Ce travail a pour but l'étude de quelques problèmes posés par les roches éclogitiques de la zone de Sesia-Lanzo, "Alpes-internes". La première partie comprendra l'étude des relations entre les différentes roches sur le terrain, puis leur étude au microscope; le chimisme de ces roches et des minéraux qui les composent suivra cet examen. On essayera ensuite de mettre en évidence les différentes paragenèses, afin de montrer qu'il y a eu une ou plusieurs phases de métamorphisme. La seconde partie sera consacrée à l' étude des minéraux des différentes roches, et à leur comparaison. Le chimisme de ces minéraux à l'équilibre ou appartenant à plusieurs phases successives de métamorphisme permettra de montrer, dans un système de représentation choisi, les équilibres et les réactions. J'étudierai ensuite la distribution de certains éléments pour quelques couples de minéraux à l'équilibre. Dans la dernière partie , nous essaierons de reconstituer l'histoire métamoriphique de la zone de Sesia-Lanzo et d ' y établir une zonéographie détaillée.

Description de la protogine dans le massif du Mont blanc

Ce travail décrit les formations rencontrées et les a cartographiés.

Petrographic and Type:variety analyses of Colha ceramics are used to investigate changes in ceramic production technology and organization during the Early and Middle Postclassic. Postclassic sherds from Colha are grouped by petrofabric, surface treatment, and modes. This dissertation focuses on the petrofabric analysis of the ceramic sherds. The groupings are then compared to locally available raw materials. Changes in technological homogeneity, production specialization, and origin will be examined and related to the general economy of Postclassic Colha. / text

This dissertation examines Moche (A.D. 300-900) sociopolitical organization in northern Peru at the previously unexplored site of Licapa II, a mid-sized ceremonial center in the Chicama Valley. Moche’s distinct archaeological signatures, chiefly, ceramics and architecture, have long been seen as emblematic of an ethnic and political reality and defined as evidence for the first South American state although recent scholarship has begun to view Moche as a more complex mosaic of interacting settlements across a landscape. My research at Licapa II is the first study of a site of its size and kind, thus constituting a novel contribution to the paradigm shift in Moche research. My excavations, surface collections, and geophysical surveys contributed to understanding the nature of the site and the activities performed there. Licapa II consists of two pyramids (huacas), a canal, and other buildings. I show that the two major structures, Huaca A and Huaca B, are characterized by different material culture, are different in form, and date to different time periods. Huaca A has local ceramics and was mainly used before A.D. 600. Huaca B has Moche IV and V style ceramics and was in use after A.D. 600. Based on my evaluation of radiocarbon dates, the changes in buildings and ceramics seen at Licapa II around A.D. 600 also occurred throughout the Moche world and included the adoption of Moche IV ceramics and soon after, in some places, Moche V. I also show that the Moche V style likely originated in the northern Chicama Valley and spread from there circa A.D. 650. I also argue that political organization in Moche times may have been similar to colonial era organization, based on nested moieties organized around the irrigation system. Overall, in this dissertation I demonstrate that Licapa II was an independent center intimately connected to a dynamic landscape of interconnected nodes in an ever- changing and complex network of sites. Simplistic models based on the concept of large Moche states thus should be discarded. / Anthropology

Au travers de l'étude pétrologique, géochronologique et structurale du dôme éclogitique du Tso Morari (E-Ladakh, Himalaya), les processus d'exhumation des roches de HP-BT sont discutés. La découverte d'éclogites à glaucophane, de métasédiments à jadéite-chloritoïde et de métagranites éclogitisés, implique la subduction du dôme du Tso Morari à plus de 70 km de profondeur (20 ± 3 kbar ; 580 ± 50°C). Son exhumation s'accompagne d'une décompression quasi-isothermale jusqu'à 40-30 km. Puis elle est associée à une augmentation de température (630 ± 30°C), et s'achève dans le faciès des Schistes Verts. Les unités adjacentes au dôme du Tso Morari sont peu métarmorphiques (faciès Schistes Verts ) et de nature différente. La chimie des basaltes montre une origine d'avant arc pour l'ophiolite de Nidar et d'OIB pour les unités de Drakkarpo et Ribil ; les roches basiques du Tso Morari sont au contraire des tholéiites continentales. L'origine indienne du Tso Morari est confirmée par les âges des orthogneisses à 458-457 Ma en Sm/Nd et Rb/Sr. La subduction de la marge indienne, est datée à 60-55 Ma par U-Pb et Lu-Hf. L'exhumation débute rapidement (≥ 4mm.an-1) entre 55 ± 7 Ma (Sm-Nd sur Grt-Gln-RT) et 48-45 Ma (Rb/Sr et 39Ar/40Ar sur des métapélites rétromorphosées), en contexte de subduction. L'exhumation se poursuit plus lentement (≈ 2 mm.an-1) de 48-45 Ma à 30 ± 1 Ma (âges 39Ar/40Ar sur micas), en contexte de collisions. Les structures (D1-D2), liées à l'extrusion verticale du dôme, sont indépendantes de celles des unités adjacentes. La transition entre D1, témoin d'un raccourcissement horizontal, et de D3 associé à du raccourcissement vertical , passe par un régime de déformation en constriction (D2). Les changements pétrologiques, structuraux et géochronologiques sont corrélés à des changements de géométrie à l'échelle des plaques. L'exhumation du Tso Morari débute par extrusion verticale à travers le coin mantéllique serpentinisé, en contexte de subduction continentale oblique. Puis le dôme est exhumé plus lentement à travers la croûte, à la faveur du sous-plaquage du cristallin du Haut Himalaya sous le Tso Morari, provoquant un épaississement crustal important, en contexte de collision. A partir de cette évolution, defférents modèles d'exhymations sont discutés

Description d'une série détritique de type flysch du nom de "Grès de Taveyanne" . Ils'agit de grauwackes provenant de la démolition d 'édifices volcaniques dont le matériel effusif est constit.ué d 'andésites à labrador. L 'âge de ces sédiments est voisin de la limite Eocène -Oligocène.

Telšių (TDZ) ir Drūkšių-Polocko deformacijos zonos (DPDZ) kristaliniame pamate yra svarbios plastinės šlyties sistemos, priklausančios Kurzemės-Polocko lūžių juostai, esančiai vakariniame Rytų Europos kratono pakraštyje. Taikant petrografinį, mikrostruktūrinį ir izotopinės geochronologijos metodus kristalinių uolienų tyrimams, šiame darbe išaiškinti dar prekambre vykę magmatizmo, deformacijų ir metamorfizmo procesai bei stadijos tirtose deformacijos zonose, kurios kelis kartus reaktyvavosi proterozojuje ir fanerozojuje. Jų palyginimas su panašiomis deformacijos zonomis Baltijos skyde Švedijoje bei Baltarusijoje gali padėti atskleisti regiono aplink Baltijos jūrą, esančio Rytų Europos kratone, evoliuciją. / The Telšiai deformation zone (TDZ) and the Drūkšiai-Polotsk deformation zone (DPDZ) in the crystalline basement of Lithuania are important structures, belonging to the wide Polotsk-Kurzeme fault belt in the western part of the East European Craton (EEC). Combining microstructural, metamorphic and isotopic geochronological information is a tool constraining the time of deformation and metamorphism in shear zones. The TDZ and DPDZ were reactivated several times in the Proterozoic and Phanerozoic times. Their correlation with similar deformation zones of the Baltic Shield in Sweden and Belarus provides new insights into the regional structure and evolution of the East European Craton around the Baltic Sea.