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BouzouDemers-Roberge, Audrée 21 May 2019 (has links)
Dans ce mémoire, je parle à une montagne, un cercle, un lichen et à un ver que l’on appelle le Bouzou. Partant d’une exploration de mon propre rapport au monde ou plus précisément à l’environnement naturel, je transforme celui-ci progressivement et propose une attitude holistique de plus en plus radicale : celle d’une tentative de rapprochement avec un organisme naturel primitif, le Bouzou. Une quête allant jusqu’à incarner la dynamique de cet élément naturel est relatée à travers nombreux petits récits personnels entrecoupés de réflexions et de citations. Tout au long de la lecture se crée du mouvement; un rythme dû aux allers-retours entre proximité et distance. J’affirme et expose progressivement dans ce mémoire qu’à travers les rapports entre les choses et leurs possibles en tant que connecteurs se révèle l’importance de la relation de l’humain avec l’environnement naturel. Ce texte accompagne l’exposition Bouzou qui sera présentée du 7 au 14 décembre 2018 dans l’espace américain de Vu Photo, Centre de diffusion et de production de la photographie. Les corpus installés dans l’espace se présentent sans hiérarchie visible, créant une structure horizontale à travers laquelle le médium photographique agit comme liant. L’exposition tente de révéler le rythme, les réflexions, les sensations, les formes et le mouvement progressif que m’a inspirés ma rencontre avec le Bouzou
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"Empreintes" : suivi de Création littéraire et photographie argentique : intermédialité pour une poétique de l'image / Création littéraire et photographie argentiqueRascle, Laetitia 29 January 2019 (has links)
Le présent mémoire de maîtrise s'intéresse à la question de l'image et en propose une exploration placée sous le signe du double. Entre recherche et création, poésie et photographie, éclatement formel et méditation ontologique, ce mémoire ouvre des dialogues pour tenter de comprendre, en deux temps, la mécanique des confluences et leur intérêt sur le plan des processus créateurs. À la croisée des notions qu'il embrasse : l'image ; et le faisceau de ses manifestations, qu'elles soient de l'ordre de l'empreinte (trace), de l'archive (souvenir) ou encore de l'aura (lumière). Fruit d'un travail à quatre mains, Empreintes invite tout d'abord à entrer en immersion dans un monde duel où le fond comme la forme participent de la perte des repères. Présenté dans un format hors norme (deux fois 66 pages disposées tête-bêche) , le recueil photo-poétique joue avec l'espace et le temps, proposant d'arpenter en cinq tableaux les paysages laissés par des êtres qui ont été aimés, qui ont été perdus. Une parole s'élève des blessures et du silence pour retrouver leur trace , se dégage peu à peu de ses propres ruines pour naître à elle-même – puis mourir à nouveau – en un cycle sans fin. Empreintes laisse ainsi sourdre la parole vivante en abordant, par le thème de l'eau, le deuil sous toutes ses formes. Pour soutenir ce recueil, la partie Création littéraire et photographie argentique : intermédialité pour une poétique de l'image offre ensuite une réflexion en deux parties . Un rapport de laboratoire permet de remonter le fil du processus créateur pour mieux saisir, par l'archivage, la genèse du recueil. Il présente les trois méthodes de création intermédiatiques expérimentées entre écriture et photographie. Un essai lyrique sur la photographe franco-canadienne Alix Cléo Roubaud (1952-1983) aborde enfin la magie du nu féminin pour clore cette quête de l'image en pleine lumière / This Master's thesis deals with the topic of images and leads its exploration with a dual-view. Midway between research and creation, poetry and photography, formal fragmentation and ontological meditation, this memoir opens dialogues in a two-stage attempt to understand the mechanics of confluences and their relevance with regard to creative processes. At the crossroads of notions covered : images ; and the irrange of manifestation, whether in terms of footprints (trace), archives (memory) or aura (light). Fruit of a four-hands work, Empreintes is first of all an invitation to immerse oneself in a dual world where both substance and form contribute to a loss of bearings. Presented in a non-standard size (twice 66 pages arranged head to tail), the photo-poetic collection plays with space and time, offering a five-step walk among landscapes deserted by beings once beloved, now forever lost . A Word rises from wounds and silence to recount them, emerges gradually from its own ruins to self- originate - then die again - in an endless cycle. Empreintes then lets the living Word arise in addressing mourning in all its forms by the theme of water. To support this collection, the Création littéraire et photographie argentique : intermédialité pour une poétique de l'image part then offers a reflection in two stages. A lab report traces back the thread of the creative process to better understand, via archiving, the genesis of the collection. It presents three methods of intermedia creation experienced between writing and photography. A lyrical essay on the French-Canadian photographer Alix Cléo Roubaud (1952-1983) eventually addresses the magic of the female nude in order to end this quest for images in full light.
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L'humanisme dans le portrait photographique de Rineke Dijkstra : analyse de la série BeachGagné Lévesque, Pascale 18 April 2018 (has links)
Cette recherche prend comme objet d’étude le portrait photographique de Rineke Dijkstra, artiste néerlandaise née en 1959. Cette recherche vise à cerner la présence ainsi qu’à déterminer le sens de l’humanisme de cette approche photographique. Une analyse de la série de portraits Beach, réalisée durant la dernière décennie du vingtième siècle, est à la base de cette argumentation. Ce mémoire s’intéresse à l’analyse du portrait et ses rapports au temps, à la culture d’une époque et à la réalité sociale d’un épisode historique. L’étude du portrait de Rineke Dijkstra, tout comme le discours de celle-ci, rend compte d’un humanisme qui s’avère insister sur la représentation de la fragilité humaine. Par une revalorisation de l’«humain», le portrait de l’artiste se distingue des démarches formelles et conceptuelles du portrait contemporain, lesquelles privilégient, entre autres, un déni de la subjectivité de l’individu portraituré. L’expérience perceptive du spectateur, face au portrait de la série Beach, montre que ce portrait renvoie l’image de l’humanité du spectateur. / This present thesis, which studies the photographic portrait of Rineke Dijkstra, Dutch artist born in 1959, supports the hypothesis and explains the presence and the meaning of humanism in this photographic approach. The in-depth analysis of the Beach portraits series, created during the last decade of the twentieth century, is the base on which the arguments are elaborated. This thesis seeks answers through the analysis of the portraits and its relations with time, culture and social reality of a historical episode. The study of Rineke Dijkstra’s portraits and of her work’s discussions reveals a humanism which seems to insist on human fragility. By valuing what is deeply human in the portrait, the artist’s work distinguishes itself from the formal and conceptual approaches of the contemporary portrait which tend to a denial of the subjectivity. The perceptive experience of the viewer facing the Beach portraits series seems to reveal that the portrait returns the image of the viewer’s humanity.
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Flouer le temps : élargissement des perceptions par la photographieGuilbault, Émilie 20 April 2018 (has links)
L’arrivée des nouvelles technologies dans notre mode de communication amène à elle seule le changement d’approche dans notre contact aux autres. Par mon travail photographique, je change mon propre rapport aux gens et au monde. La perception que nous avons du monde dépend de la lentille que nous adoptons. Mes photographies exposent un univers fantastiquement réel de corps fuyant et émergeant du monde expérimental. J’ai souhaité que ce travail en photo se profile à l’image d’une quête sur l’ouverture des principes établis du corps, du mouvement photographié et de la représentation physique du monde. Également, je questionne la temporalité du monde moderne en jouant avec le flou photographique. Je cherche tout ce qui m’échappe : je questionne cette zone grise intangible où un autre univers s’y illustre.
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Portrait-paysage : rencontre, évènement, affectsLahaie, Audrey 25 April 2018 (has links)
La série Portrait-paysage : rencontre, évènement, affects s’intéresse à la représentation de mon regard sur les liens tissés avec les personnes photographiées et explore la synthèse de deux images ayant leur langage et univers propre ; un dialogue entre un portrait et un paysage choisi. Par le portrait-paysage, je veux témoigner des expériences partagées avec les personnes ayant participé à ma recherche-création. C’est à l’occasion d’une série de rencontres dans lesquelles l’autre me donne accès à son intimité que se développe une complicité. Le portrait est créé dans le chez-soi des personnes, ouvrant à des mises en scène spontanées et intimes. Le point de vue large de mes photographies octroie une grande place à la gestuelle de la personne qui laisse transparaitre un rapport entre le photographe et la personne représentée qui marquera nécessairement l’image. Le paysage quant à lui témoigne plus directement de ma perception et de mon regard, il est une interprétation et une transposition des affects vécus avec les personnes représentées. J’aime penser qu’il se crée des ponts sensibles, des rapprochements entre les différents caractères d’un lieu et les sentiments humains. La composition portrait-paysage fusionne deux regards issus d’une même relation et laisse place à l’imagination en invitant le regardeur à créer des correspondances entre les deux photographies. La série Portrait-paysage : rencontre, évènement, affects favorise une lecture active et mène à des perspectives interprétatives ouvertes.
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Indicibles paysagesBéland, Marie-Claude 18 April 2018 (has links)
Dans ces quelques pages, je propose mes idées, mes réflexions, mes questionnements ainsi que mes recherches théoriques sur le paysage, la nature, l'urbanité et le déplacement. C'est à partir de mon intérêt pour la nature, celui-là même qui provoque en moi le désir de créer et de photographier, que j'ai ressenti le besoin d'approfondir mes connaissances et d'entreprendre des études de maîtrise. Considérant mon attirance et ma fascination envers les nuages, j'ai étudié à fond mes réflexions et étudié les concepts se rattachant au paysage. En m'intéressant particulièrement aux nuages, je me suis interrogée sur leur représentation dans le paysage. J'ai ainsi porté mon regard sur un paysage composé de nuages et devant lequel je présente les traces d'urbanité indiquant la présence de l'homme. De mes promenades, effectuées dans mon environnement et mon voisinage, ont découlé les explorations de cette recherche. C'est par la photographie que j'illustre et présente mes réflexions et mon questionnement. Ce mémoire accompagne donc l'exposition Indicibles paysages qui regroupe quatre composantes révélatrices de l'approfondissement de mes réflexions et du travail effectué lors de mes études de maîtrise.
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Art conceptuel et protocoles photographiquesPavlov, Pavel 20 April 2018 (has links)
La présente thèse repose sur une double proposition : que le concept de représentation a subi une mutation profonde aux alentours des années 1960s, au moment de l’avènement de ce qui est appelé aujourd’hui l’art conceptuel; et que c’est l’usage de la photographie – considérée jusqu’alors comme l’appareil vide de l’art – par les artistes conceptuels, qui lui a donné une identité mais aussi une histoire qui lui a permis de s’inscrire dans la discipline artistique. À partir de cette proposition, j’étudie une série d’œuvres photographiques produites dans le contexte de l’art conceptuel, et dont le point commun est de reposer sur un mode systémique de production. Dans mon analyse, les œuvres de Douglas Huebler, Jan Dibbets et Bernd et Hilla Becher sont analysées pour les innovations qu’elles introduisent au niveau du sujet de représentation, en même temps qu’elles sont mises en parallèle avec trois moments inauguraux de l’histoire de l’art : la première expérience de Brunelleschi en tant que démonstration d’un moment de rupture dans l’histoire de l’art au niveau de la production d’images considérées vraisemblables; le modèle d’istoria introduit par Alberti comme forme narrative faisant l’hypothèse que toute chose visible peut être représentée et toute histoire montrée uniquement par des moyens visuels; et l’approche anti-relationnelle élaborée par Frank Stella, comme démonstration de la plasticité de la peinture et comme opposition au concept de composition picturale telle qu’héritée d’Alberti. Mon analyse démontre qu’une démarche systémique permet d’établir une continuité avec les paradigmes précédents de l’histoire de l’art, et rend possible la construction de nouveaux instruments visuels plus aptes à circonscrire les processus complexes qui organisent la société contemporaine en tant qu’héritière de l’organisation industrielle ayant marqué le passage de la Renaissance à l’époque contemporaine. En dernier lieu, je présente une série de projets, issus de mes recherches sur les sujets et œuvres présentés, dont le point commun est l’élaboration d’une écriture vidéographique reposant sur la plasticité rendue possible par le recours à la procédure comme mode de représentation de l’histoire.
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Peter Henry Emerson : essai sur l'histoire sociale de la photographieLemay, Yvon 09 February 2019 (has links)
En étudiant le cas du photographe Peter Henry Emerson (1856-1936) à partir du discours tenu par les historiens de la photographie sur son principal traité (Naturalistic Photography) et sur son oeuvre, cette thèse vise non seulement à montrer la pertinence d'une approche sociale de 1'histoire de la photographie, mais à faire état de 1'importance des travaux du sociologue Pierre Bourdieu pour les fondements théoriques d'un tel type d'approche. En effet, des théories comme la division du domaine artistique à partir du dix-neuvième siècle en deux secteurs d'activités (champ de production restreinte et champ de grande production), la surdétermination des oeuvres d'art ainsi que 1'inégalité des compétences artistiques entre les couches sociales remettent en cause les rapports généralement posés entre la photographie à des fins artistiques et la société et entraînent une redéfinition de l'objet de 1'histoire sociale de la photographie. Redéfinition non sans conséquences sur 1'analyse des oeuvres et des écrits des photographes. En procédant dans 1'optique des travaux de Bourdieu, 1'analyse sociale des oeuvres photographiques de P.H. Emerson ne consiste plus à déterminer en quoi le contenu et la forme de ces oeuvres trahissent la vision d'un groupe en particulier. Elle vise, au contraire, à mettre en évidence comment ce n'est pas à 1'intérieur des oeuvres mais à 1'extérieur d'elles que l'impact du social se fait sentir, dans leurs liens avec l'univers de la production et 1'univers de la consommation, c'est-à-dire avec les autres types de production photographique et les conceptions esthétiques en présence parmi le public. En ce qui a trait à 1'analyse des écrits, 1'application des idées du sociologue français est non moins novatrice. Plus qu'une analyse de contenu cherchant à cerner 1'intentionnalité d'Emerson, et de là son idéologie, l'étude du traité Naturalistic Photography tend à établir comment les propos du photographe traduisent sa situation dans le milieu de la photographie. Autrement dit, 1'analyse de Naturalistic Photography est 1'occasion d'établir les principaux paramètres en vertu desquels s'élabore la pratique du photographe. Ainsi, c'est à une toute autre conception de 1'histoire sociale de la photographie que nous convient les travaux de Pierre Bour— dieu. Une toute autre conception qui permet, croyons-nous, à 1'historien d'assumer pleinement le rôle "critique" qui doit être le sien dans la société: mieux comprendre le passé afin d'aider à mieux agir sur le présent. / Montréal Trigonix inc. 2018
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La réception du portrait chez Pascal Grandmaison : une expérience postmoderne de l'auraLandry, Mélissa 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / Le présent mémoire s'intéresse à la problématique du portrait chez l'artiste montréalais Pascal Grandmaison. Autant en photographie qu'en vidéo, Grandmaison renouvelle le genre du portrait en montrant des personnages dont l'identité de même que la raison d'être à l'image demeurent inconnues du spectateur. Ce qui caractérise l'expérience réceptive, qui s'apparente à l'expérience auratique, est un sentiment d'indéterminé. L'analyse des oeuvres comme du discours de l'artiste révèle que la production de portraits de ce dernier présente une perspective sociale. L'indéterminé caractéristique de la réception de l'image répond en effet à la situation sociale actuelle que nous qualifions de postmoderne. Avec la postmodernité, la surconsommation est favorisée. Or, chez Grandmaison, l'expérience réceptive s'oppose à l'attitude du "surconsommateur". Contrairement au "surconsommateur" dont le rapport au monde est dicté par l'industrie marchande, le spectateur est seul face à la définition de sens ne pouvant s'appuyer sur aucun point de référence pour orienter son interprétation.
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Dans mon silence verticalChartrand, Geneviève 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire se veut principalement une réflexion sur ma pratique en arts visuels. Je tente de présenter les différents concepts qui alimentent mes recherches, ainsi que la manière dont je travaille pour concevoir mes œuvres. J'évoque les notions de fragment et de récit dans l'image peinte et vidéographique. Il est question ici d'un compte rendu subjectif de ma démarche artistique ainsi que du processus de création auquel je participe. Je pose donc un regard analytique sur mon travail ainsi que sur mes inspirations, puisées à même mon expérience personnelle et intime par rapport au quotidien et au banal.
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