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La détresse psychologique associée à l’annonce d’un diagnostic de cancer du sein : une méta-analyseFortin, Justine 11 1900 (has links)
Contexte : La littérature montre que les symptômes de détresse psychologique tels que l’anxiété, la dépression, la détresse non spécifique et le stress post-traumatique peuvent se développer après l’annonce du diagnostic de cancer du sein. Le niveau de bien-être, un marqueur de détresse psychologique, est aussi influencé par cette annonce. Toutefois, peu d’études distinguent les patientes qui sont en traitements de celles qui ne les ont pas encore commencés, ce qui nuit à notre compréhension de ces deux phases distinctes. Objectif : Cette méta-analyse vise à déterminer la prévalence de quatre classes de symptômes de détresse psychologique (anxiété, dépression, détresse non spécifique, stress post-traumatique) et le niveau de bien-être, provoqués par l’annonce d’un diagnostic de cancer du sein, en excluant de la phase de traitement. Méthodologie : Dix bases de données ont été consultées pour extraire des données d’études empiriques mesurant les symptômes étudiés. Résultats : Au total, 39 articles ont été inclus. La prévalence était de 39% pour la détresse non spécifique (n = 13), 34% pour les symptômes anxieux (n = 19), 31% pour les symptômes post-traumatiques (n = 7) et 20% pour les symptômes dépressifs (n = 25). Aucune étude mesurant le niveau de bien-être n’a été trouvée. Conclusion : La santé mentale peut être affectée dans au moins quatre domaines à la suite d’un diagnostic de cancer du sein et de tels effets sont fréquemment constatés dans la littérature. Cette étude met en évidence la nécessité d’isoler la phase du diagnostic, afin d’atténuer les effets psychologiques du cancer du sein le plus tôt possible. / Background: The literature mentions that psychological symptoms such as anxiety, depression, non-specific distress, and post-traumatic stress develop after the diagnosis of breast cancer. Well-being, another psychological distress marker, can also be impacted as soon as the diagnosis is given. The literature rarely distinguishes between the psychological symptoms patients who have begun treatment and those who have not yet begun, undermining our understanding of these two distinct phases. Objective: The purpose of this meta-analysis was to determine the prevalence of four classes of psychological symptoms (i.e., anxiety, depression, non-specific distress, post-traumatic stress), and wellbeing levels specifically elicited by the announcement of a breast cancer diagnosis, excluding the treatment phase. Methodology: Ten databases were searched to extract data from empirical studies measuring the studied symptoms. Results: A total of 39 articles were included in our sample. The prevalence of clinically significant psychological distress symptoms was 39% for non-specific distress (n = 13), 34% for anxiety symptoms (n = 19), 31% for post-traumatic symptoms (n = 7), and 20% for depressive symptoms (n = 25). No studies measuring patient well-being were found. Conclusion: Mental health may be impacted in at least four domains following a diagnosis of breast cancer and such effects are frequently found in the literature. This study highlights the need to isolate the different phases of breast cancer, including the diagnosis phase in order to mitigate the psychological effects of breast cancer as early as possible.
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Les enfants victimes d'agression sexuelle : l'association entre leur trajectoire en protection de la jeunesse et des symptômes de détresse psychologiqueOuvrard-Ménard, Camille 08 1900 (has links)
Les enfants victimes d'agression sexuelle (VAS) peuvent vivre des difficultés variées à la suite de leur victimisation. Parmi ces difficultés, des conséquences notamment sur le plan psychologique peuvent être vécues, telles que de l'anxiété et des symptômes dépressifs. À la suite du dévoilement de l'agression sexuelle (AS), la trajectoire de services de l’enfant peut varier selon le degré d’intervention de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), engendrant des changements marqués dans sa vie. Le modèle théorique de Friedrich (1990) stipule que ces changements pouvant impliquer une rupture de liens au sein de la famille (ex : par un placement de l'enfant ou un interdit de contact avec le présumé agresseur), pourraient exercer une influence sur la culpabilité ressentie par l'enfant, lequel pourrait également se culpabiliser par rapport aux causes de l'AS. Une autre théorie stipule que la réaction émotionnelle de l’enfant à la suite du dévoilement peut varier en fonction d’un certain nombre de facteurs personnels, familiaux et contextuels (Spaccarelli, 1994). Bien que l’influence de certains facteurs contextuels et familiaux ait été explorée par le passé (telle que l'importance du soutien à la suite du dévoilement de l'AS sur le bien-être psychologique de l'enfant VAS (Lemieux et al., 2019; Quas et Goodman, 2012; Back et al., 2011)), on en sait peu sur l’influence des décisions qui sont prises dans le cadre de la prise en charge (placement par le centre jeunesse (CJE) ou l'implication continue du CJE, par exemple). Objectif : L'objectif de ce mémoire est de documenter les symptômes psychologiques des enfants VAS en lien avec leur trajectoire de prise en charge. Ainsi, le présent mémoire explore l’influence de facteurs contextuels liés à la prise en charge (placement de l'enfant, interdit de contact avec l'agresseur, l'intensité de l'implication des professionnels dans la vie de l'enfant, le contact continu avec l'intervenant du CJE en cours d'évaluation et le nombre d'évènements stressants liés au dévoilement) et de facteurs personnels (stratégies d’évitement et culpabilité) sur l’état émotionnel de l’enfant (détresse psychologique). Méthode : Ce mémoire vise à répondre à deux questions principales : 1) Quels sont les facteurs qui exercent une influence sur la détresse psychologique des enfants VAS ? Une sous-question émerge de cette question principale : les filles et les garçons expérimentent-ils le même niveau de détresse psychologique et les mêmes facteurs internes ? 2) Les facteurs externes à l'enfant exercent-ils une influence additionnelle aux facteurs internes à l’enfant sur la détresse psychologique ? Des enfants VAS ont été recrutés par le Centre d'expertise Marie-Vincent (CEMV) (n = 369), soit 249 filles et 120 garçons. Ces enfants et un de leurs parents non-agresseur ont rempli des questionnaires visant entre autres à évaluer les répercussions liées à l'AS. Afin de répondre aux questions de recherches, des analyses de régression linéaire hiérarchique et un test t pour groupes indépendants ont été exécutés. Résultats : L'intensité de l'implication des professionnels dans la vie de l'enfant, la culpabilité et les stratégies d'évitement sont associés à plus de détresse psychologique chez les enfants VAS. Le modèle final de régression hiérarchique permet de prédire près de 41% de la variance sur le score de détresse psychologique des enfants VAS. Conclusion : Les résultats obtenus concordent en partie avec la littérature actuelle. D'autres recherches seraient nécessaires notamment afin de déterminer si d'autres variables liées à la prise en charge, telles que les contacts supervisés avec l'agresseur, peuvent être associées de manière significative à la détresse psychologique ressentie par les enfants VAS. / Child victims of sexual abuse can experience a variety of difficulties as a result of their victimization. Among these difficulties, psychological consequences can be experienced, such as anxiety and depressive symptoms. Following the disclosure of the sexual abuse, the child's services trajectory may vary depending on the degree of intervention by the youth welfare services, resulting in significant changes in the child’s life. Friedrich's (1990) theoretical model stipulates that these changes, which can involve a breakdown of family ties (e.g.: resulting from the placement of the child or prohibition of contact with the presumed perpetrator), could affect the child’s feeling of guilt and may also be related to the child’s feeling of guilt about the causes of the sexual abuse. Another theory stipulates that the child’s emotional response following disclosure may be influenced by a number of personal, familial and contextual factors (Spaccarelli, 1994). Although the influence of some contextual and familial factors has been explored in the past (such as the importance of support on the child's psychological well-being following the disclosure of the abuse (Lemieux et al., 2019; Quas et Goodman, 2012; Back et al., 2011)), little is known about the influence of the decisions that are taken by the youth welfare services (placement of the child or the ongoing involvement of youth welfare services, for example). Objective: The objective of this research is to document the psychological symptoms of child victims of sexual abuse in relation to their services trajectory. This project explores the influence of contextual factors (placement of the child, prohibition of contact with the abuser, intensity of involvement of professionals in the child's life, continued involvement of youth welfare services and the number of stressful events related to disclosure) and personal factors (avoidance strategies and guilt) on the child’s emotional state (psychological distress). Method: There are two main questions leading this project: 1) Which factors can influence the psychological distress of child victims of sexual abuse? A sub-question emerges from this first main question: do boys and girls experience the same level of psychological distress and the same internal factors? 2) Do external factors to the child bring an additional influence to the child's internal factors on psychological distress? Child victims of sexual abuse were recruited by the Centre d'expertise Marie-Vincent (CEMV) (n = 369), comprising 249 girls and 120 boys. These children and one of their non-offending parents completed questionnaires to assess the impact of the sexual abuse. In order to answer the research questions, hierarchical regression analyses and test t for independents groups were performed. Results: The intensity of professional involvement in the child’s life, guilt and avoidance strategies were associated with more psychological distress experienced by child victims of sexual abuse. The final hierarchical regression model predicts nearly 41% of the variance on the psychological distress score. Conclusion: The results obtained are in part consistent with current literature. Further research would be needed, particularly to determine whether other components of the child's taking charge trajectory, such as supervised contact with the abuser, can be significantly associated with the psychological distress experienced by those children.
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Cooccurrence entre le harcèlement psychologique et la détresse psychologique chez des travailleurs québécoisTmimi, Sanaa 08 1900 (has links)
No description available.
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Les technologies de l’information et de la communication utilisées en contexte de violence conjugale : une analyse des liens entre les cyberviolences vécues, les stratégies d’adaptation et la détresse psychologiqueLaguë Maltais, Florence 04 1900 (has links)
Cela fait près de 50 ans que les études criminologiques se penchent sur l’étude des violences conjugales. Au cours de ces décennies, de nombreuses avancées ont fait évoluer notre compréhension de ce phénomène : entre autres, les études féministes ont conduit à concevoir ces violences comme un problème social important. À travers cette perspective, les violences conjugales ne sont plus conçues comme un conflit entre deux partenaires, mais plutôt comme un moyen utilisé par un partenaire pour contrôler et dominer l’autre.
L’arrivée relativement récente des technologies de l’information et de la communication (TICs) a grandement modifié l’expérience des femmes victimes de violences conjugales : plusieurs études montrent que les TICs sont utilisées en contexte de violence conjugale et de séparation. Alors que les violences conjugales ont été beaucoup documentées, force est de constater que très peu d’études sur le sujet intègrent les cyberviolences dans leurs analyses. Par conséquent, les cyberviolences, leurs impacts émotionnels perçus et les stratégies d’adaptation et de recherche d’aide mobilisées par les femmes à l’ère du numérique sont encore relativement peu connus.
Pour pallier ces limites, le présent mémoire explore les liens entre les violences conjugales traditionnelles et les cyberviolences perpétrées par un partenaire ou ex-partenaire intime. Trois objectifs spécifiques sont visés, soit de 1) documenter les expériences de violences conjugales traditionnelles et de cyberviolences auprès de femmes victimes de cyberviolences, 2) préciser les impacts psychologiques perçus, ainsi que les stratégies d’adaptation et de recherche d’aide mobilisées par les femmes victimes de cyberviolences et 3) évaluer la contribution des violences perçues et des stratégies d’adaptation à la prédiction de la détresse psychologique. Pour ce faire, un échantillon de 419 femmes âgées de 18 à 29 ans a rempli un questionnaire portant sur leurs expériences de cyberviolences perpétrées par un partenaire ou ex-partenaire intime dans les 12 mois précédant l’étude.
Des analyses descriptives et des analyses de régression linéaire multiple ont été effectuées. Les résultats suggèrent que les violences conjugales et les cyberviolences conjugales sont cooccurrentes et que les cyberviolences ont un impact important sur la santé émotionnelle des femmes qui en sont victimes. Par ailleurs, contrairement aux attentes, les stratégies d’adaptation et de recherche d’aide n’ont pas été associées à une diminution de la détresse psychologique perçue.
Les résultats de ce mémoire font état de l’importance de poursuivre la recherche sur le phénomène des cyberviolences et particulièrement sur l’efficacité perçue à moyen et long termes des stratégies d’adaptation et de recherche d’aide. Aussi, considérant la cooccurrence des cyberviolences et des violences conjugales traditionnelles, il apparaît nécessaire de poursuivre les efforts de sensibilisation auprès des différents intervenants et intervenantes œuvrant auprès des victimes de violences conjugales sur les cyberviolences. Une meilleure connaissance de ce phénomène leur permettrait de promouvoir des stratégies efficaces auprès des victimes afin d’y faire face. / For almost half a century now, criminology studies have addressed the problem of intimate partner violence (IPV). Although many perspectives have contributed to the study of IPV, it was feminists who brought IPV into the social sphere. Indeed, feminists no longer refer to IPV as a dispute between two partners, but rather as a means of domination and control.
The relatively recent creation of new technologies, such as smartphones and social media, are known to be used in context of IPV (Dimond et al., 2011; Marganski et Melander, 2018; Stanley et al., 2018; Woodlock, 2017). While we know a lot about IPV, it is surprising that very few studies include cyberviolence in their analysis. To date, we know very little about cyberviolence in intimate relationship, its emotional consequences and its specific coping and help-seeking strategies.
In order to bring insight into this phenomenon, the present study explores the links between intimate partner violence and cyberviolence. Precisely, the study aims to (1) document the experiences of intimate partner violence and cyberviolences of women victim of cyberviolences, (2) define the perceived psychological consequences and coping strategies used by women victims of cyberviolences and (3) explore the incidence of violence and coping strategies on perceived psychological distress. To do so, a sample of 419 women aged 18 to 29 completed an online questionnaire on their experiences of cyberviolence in their intimate relationship in the past 12 months.
Descriptive analysis and multiple regression analysis have been conducted. The results suggest a co-occurrence of intimate partner violence and cyberviolence. Cyberviolence also have a significant impact on women’s emotional well-being. Surprisingly, none of the coping or help-seeking strategies were associated with a reduction in perceived psychological distress.
The results of this study highlight the importance of studying medium- and long-term effectiveness of coping and help-seeking strategies in the context of cyberviolence. Moreover, considering the co-occurrence of cyberviolence and IPV, it seems relevant to raise awareness about cyberviolence among social workers working with victims of IPV. A better understanding of cyberviolence could help promote effective coping strategies among victims.
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Perfectionnisme et symptômes intériorisés chez des étudiants universitaires en relation d'aide : rôle médiateur du soutien social perçuBélanger-Ranger, Jade 08 1900 (has links)
Les étudiants universitaires doivent faire face à de nombreux défis développementaux et ils sont exposés à de multiples stresseurs susceptibles d’affecter leur bien-être psychologique. Pendant leur parcours universitaire, les étudiants en relation d’aide sont plus à risque d’être soumis à des niveaux de stress spécifiques élevés, ce qui peut mener à des problèmes d’anxiété et de dépression. Certaines caractéristiques psychologiques propres à l’étudiant, comme le perfectionnisme, sont considérées comme ayant un impact sur leur bien-être. Bien que ce trait de personnalité puisse être avantageux pour répondre aux exigences universitaires, il peut constituer un facteur de vulnérabilité au stress lorsque les attentes et les aspirations désirées dépassent leurs propres ressources. La littérature soutient que les composantes cognitives du perfectionnisme (p. ex. perception du stress, autocritique et souci excessif lié aux évaluations) peuvent affecter le fonctionnement scolaire et social de l’étudiant. D’une part, la présente étude vise à vérifier la relation entre le perfectionnisme orienté vers soi et le perfectionnisme prescrit socialement et les symptômes intériorisés (anxiété et dépression) auprès d’étudiants en relation d’aide. D’autre part, cette recherche évalue de façon prospective l’effet médiateur du soutien social perçu sur la relation entre le perfectionnisme et les symptômes anxieux et dépressifs. Les données ont été recueillies auprès de 97 étudiants au baccalauréat en psychoéducation de l’Université de Montréal au courant de la session d’hiver et d’automne 2019.
Contrairement à ce qui était attendu, les résultats indiquent que le perfectionnisme (orienté vers soi et prescrit socialement) ne prédit pas une augmentation des symptômes intériorisés à travers le temps. Toutefois, le perfectionnisme prescrit socialement est relié positivement à des affects anxieux et dépressifs. Les résultats montrent également que la perception d’un plus faible réseau de soutien social influence de façon positive l’association avec les symptômes anxieux et dépressifs. Par ailleurs, la perception des ressources financières joue un rôle significatif dans l’élévation des symptômes dépressifs au cours des sessions. Finalement, la perception d’un bon réseau de soutien social ne médiatise pas l’association entre le perfectionnisme et les symptômes intériorisés des étudiants. Des implications pour la recherche et la pratique sont discutées. / University students face many developmental challenges and are exposed to multiple stressors that can affect their psychological well-being. During their academic career, students in helping relationships are more at risk of being subjected to high levels of specific stressors, which can lead to problems of anxiety and depression. Certain psychological characteristics specific to the student, such as perfectionism, are considered to have an impact on their well-being. While this personality trait may be advantageous in meeting academic requirements, it can be a vulnerability to stress when expectations and desired aspirations exceed their own resources. The literature support that the cognitive components of perfectionism (e.g., perception of stress, self-criticism and excessive worry about evaluations) can affect a student's academic and social functioning. On the one hand, the present study aims to test the relationship between self-oriented and socially prescribed perfectionism and internalized symptoms (anxiety and depression) of students in helping relationships. On the other hand, this research prospectively evaluates the mediating effect of perceived social support on the relationship between perfectionism and anxiety and depressive symptoms. Data was collected from 97 undergraduate students enrolled in University of Montreal’s psycho-education program during the winter and fall 2019 semester.
Contrary to expectations, results indicate that perfectionism (self-oriented and socially prescribed) does not predict an increase in internalized symptoms across time. However, socially prescribed perfectionism was positively related to anxious and depressive affect. The results also show that the perception of a weaker social support network positively influences the association with anxious and depressive symptoms. Furthermore, the perception of financial resources plays a significant role in the elevation of depressive symptoms during the sessions. Finally, the perception of a good social support network did not mediate the association between perfectionism and students' internalizing symptoms. Implications for research and practice are discussed.
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L’impact de l’exposition aux médias sur l’évolution de la détresse psychologique des travailleurs de la santé et des services sociaux du Québec lors de la pandémie COVID-19Jalbert, Megane 11 1900 (has links)
Contexte. La pandémie de la COVID-19 a amené son lot de détresse psychologique chez les travailleurs de la santé et des services sociaux (TSSS) du Québec. Ceux-ci se trouvaient déjà à risque d’éprouver des difficultés de santé mentale avant la pandémie, étant exposés à plusieurs événements critiques dans leur travail quotidien. Parallèlement à cette réalité, la pandémie a été très médiatisée et des points de presse quotidiens animés par la santé publique et le gouvernement étaient diffusés sur plusieurs plates-formes d’informations. Les études montrent que l’exposition médiatique à des traumas collectifs, tel que la COVID-19, est associée à des niveaux de détresse psychologique plus élevés chez la population générale. Les femmes sont aussi susceptibles de vivre des niveaux plus élevés de détresse psychologique que les hommes. Or, aucune étude ne fait état de l’impact de l’exposition aux médias sur la détresse psychologique vécue chez les TSSS en contexte de pandémie, ni en général. Objectifs. (1) Mesurer l’impact du degré d’exposition aux médias sur l’évolution de la détresse psychologique des TSSS pendant 37 semaines. (2) Mesurer l’effet modérateur du sexe biologique sur la relation entre le degré d’exposition aux médias et la détresse psychologique des TSSS. Méthode. Le devis est longitudinal, étant une étude de cohorte prospective. Ce sont 830 TSSS québécois qui ont participé à l’étude pendant les 1ière et 2ième vagues de la COVID-19, de mai 2020 à janvier 2021. La détresse psychologique, définie par des symptômes dépressifs et anxieux, a été mesurée à l’aide du PHQ-9 et du GAD-7. Des analyses statistiques à l’aide du modèle linéaire mixte ont été effectuées. Résultats. (1) Les TSSS qui se sont beaucoup ou énormément exposés aux médias rapportent un nombre significativement plus élevé de symptômes dépressifs que ceux étant très peu exposés. Les TSSS qui se sont beaucoup exposés aux médias rapportent un nombre significativement plus élevé de symptômes anxieux que ceux étant très peu exposés. (2) Il n’y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes quant à la détresse psychologique vécue en fonction du degré d’exposition aux médias. Conclusions. Des campagnes de sensibilisation et d’éducation devraient être effectuées dans le
réseau de la santé et des services sociaux quant à l’exposition aux médias des TSSS afin de ne pas créer de détresse psychologique inutile à ces derniers. L’exploration d’un temps limite d’exposition et du type de médias à privilégier constituent des pistes de recherches intéressantes pour la prévention de la détresse psychologique. / Context. The COVID-19 pandemic has brought its share of psychological distress to Quebec’s health and social services workers (HSSWs). These workers were already at risk of experiencing mental health issues prior to the pandemic, as they were exposed to several critical events in their daily work. Along with this reality, the pandemic was highly publicized, with daily press briefings by public health and other government officials being broadcast on several news platforms. Studies
show that media exposure to mass trauma, such as COVID-19, is associated with higher levels of psychological distress in the general population. Women are also likely to experience higher levels of psychological distress than men. Yet, there are no studies reporting on the impact of media exposure on psychological distress experienced among HSSWs during the pandemic, or in general. Objectives. (1) To measure the impact of media exposure level on changes in psychological distress among HSSWs over 37 weeks. (2) To measure the moderating effect of biological sex on the relationship between media exposure level and psychological distress among HSSWs. Method. The design was longitudinal, being a prospective cohort study. A total of 830 Quebec’s HSSWs participated in the study during waves 1 and 2 of COVID-19, from May 2020 to January 2021. Psychological distress, conceptualized as depression and anxiety symptoms, was measured using the PHQ-9 and GAD-7. Statistical analyses using linear mixed models were performed. Results. (1) HSSWs who considered themselves often or greatly exposed to media reported significantly more depression symptoms than those who considered themselves rarely exposed. HSSWs who considered themselves often exposed to media reported significantly more anxiety symptoms than those who considered themselves rarely exposed. (2) There was no significant difference between men and women in experienced psychological distress as a function of media exposure level. Conclusions. Awareness and education campaigns should be carried out in the health and social services network regarding the media exposure of HSSWs in order to avoid creating unnecessary psychological distress for them. The exploration of a limit exposure time and the type of media to
be favored are interesting avenues of research to prevent psychological distress.
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Job Insecurity and Religious/Spiritual Coping: Sacred Resources for Employment UncertaintyLucero, Steven M. 01 August 2013 (has links)
No description available.
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Profiles of First-Generation College Students: Social, Financial, Academic, and Cultural Barriers to College LivesKo, Kwangman, Bartoszuk, Karin, Peek, Steven A., Hurley, Michelle 18 July 2023 (has links)
First-generation college students (FGCSs) are known to experience more difficulty in the college education environment compared to continuing-generation college students. The current study used a person-centered approach to investigate subgroups of FGCSs that have had similar experiences of social, financial, academic, and cultural barriers in their college lives. A total of 382 undergraduate students in the U.S. participated in the study. A latent profile analysis revealed there may be two particular profiles for FGCSs including these four barriers. FGCSs in Profile 2 reported more social, financial, academic, and cultural barriers. In addition, these students also reported lower levels of self-esteem and higher levels of stress, anxiety, depression, and drop-out intention than those in Profile 1. Students’ gender, their parent's marital status, and the estimated debt after graduation significantly predicted profile membership. Interventions to support FGCSs will also be discussed.
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L’étude de l’effet modérateur du soutien social hors-travail sur la relation entre l’engagement organisationnel de type calculé et la détresse psychologiqueGarneau, Pauline 02 1900 (has links)
Ce mémoire vise à vérifier l’effet modérateur du soutien social hors-travail sur la relation entre l’engagement organisationnel de type calculé et la détresse psychologique. Le soutien social hors-travail représente le réseau social externe au milieu professionnel du travailleur. L’engagement organisationnel de type calculé représente une forme d’engagement qui se manifeste lorsqu’un travailleur se sent obligé de demeurer à son travail pour des raisons extrinsèques plutôt que par choix personnel. La détresse psychologique représente un ensemble de symptômes inquiétants pouvant mener à des troubles de santé mentale. Un modèle conceptuel impliquant ces trois variables est développé, illustrant l’engagement calculé comme variable indépendante, la détresse psychologique comme variable dépendante et le soutien social hors-travail comme variable modératrice. De plus, plusieurs variables contrôles sont ajoutées à ce modèle.
Pour parvenir à vérifier l’effet modérateur recherché, les données au premier cycle partiel de l’Étude Longitudinale de l’Observatoire sur la Santé et le Mieux-être au Travail (ELOSMET), basées sur un échantillon de 2400 travailleurs d’entreprises clientes de Morneau Shepell et Medavie/Croix Bleue, ont été utilisées. Dans un premier temps, des analyses descriptives ont été réalisées afin de relever les caractéristiques fondamentales de l’ensemble de l’échantillon de l’ELOSMET. Dans un deuxième temps, des analyses bivariées ont déterminé l’absence ou la présence de relation linéaire significative entre les variables. Enfin, des analyses multiniveaux ont permis d’établir les effets des différentes variables sur la détresse psychologique. Les résultats des analyses multiniveaux suggèrent que le niveau d’engagement de ce type est significativement associé à un niveau de détresse psychologique plus élevé. Ils ont également présenté une association significative entre un soutien social élevé et un niveau de détresse psychologique plus faible. Ceci dit, les analyses multiniveaux n’ont pas permis de confirmer le lien modérateur du soutien social hors-travail sur la relation entre l’engagement organisationnel de type calculé et la détresse psychologique. / The aim of this thesis is to verify the moderating effect of social support received outside of the workplace and its relationship between continuance organizational commitment and psychological distress. Social support outside of the workplace represents the support received from personal networks. Continuance organizational commitment represents the extrinsic motives to stay at a particular job alternately to its intrinsic motivation. Psychological distress represents a disturbing set of symptoms that can lead to mental health problems. A conceptual model involving these three variables is developed, presenting the continuance commitment as an independent variable, psychological distress as a dependant variable and social network support as a moderating variable. In addition, more variables are included in this model.
The data used to verify the moderating effect is based on the first partial cycle of the “Étude Longitudinale de l’Observatoire sur la Santé et le Mieux-Être au Travail” (ELOSMET) sampling 2400 workers from Morneau Shepell and Medavie/Blue Cross. Firstly, the descriptive analysis was carried out to identify the fundamental characteristics of the sample. Secondly, a bivariate analysis determined the absence or the presence of significant linear relationship between variables. Lastly, a multilevel analysis enabled the study to find the different effects of the variables on psychological distress. These results suggest that the level of engagement of this type is highly correlated to a high level of psychological distress. They also showed a significant correlation between high social support and low psychological distress. That being said, multilevel analysis did not confirm a relationship of the moderated link of social support received outside of the workplace on the continuance organizational commitment and psychological distress.
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Einflussfaktoren auf die Zahnbehandlungsangst – Ein Vergleich zwischen Albanien und DeutschlandCunoti, Nertsa 03 January 2023 (has links)
In der vorliegenden Arbeit erfolgte ein Vergleich zweier Patientengruppen (einer aus Albanien und einer aus Deutschland kommend) im Hinblick auf ihre Zahnbehandlungsangst und weiterer psychischer Parameter. In einer Vielzahl von Studien wurden bereits Patienten in einer Zahnarztpraxis oder Uniklinik zu ihrem psychischen Befinden, während einer Zahnbehandlung befragt. Eine Studie im zahnärztlichen Setting eines „Industriestaats“ setzt allerdings voraus, dass das Angstniveau dieser Personen es zulässt, sich einer Zahnbehandlung zu unterziehen. Um eine für die Forschung interessante Gruppe, d.h. potenzielle Behandlungsvermeider miteinzubeziehen, wurden in dieser Dissertation, neben Zahnarztpatienten aus Deutschland, Patientengruppen eines „Dritten Lands“, wie Albanien befragt. Insgesamt haben 263 Patienten an der Studie teilgenommen, davon 133 in einer Zahnarzt-praxis in Plauen/Deutschland und 130 in dem zahnmedizinischen Universitätsklinikum in Tirana/Albanien. Alle Befragten erhielten die gleichen Fragebögen zur Beurteilung ihrer psychischen Situation, die anschließend ausgewertet wurden. Danach konnte die Zahnbehandlungsangst mit der Dental Anxiety Scale (DAS) gemessen werden sowie mit zwei Items der Amsterdam Properative Anxiety Scale (APAIS), zur Behandlung der Angst. Die beiden Instrumente korrelierten signifikant stark miteinander (Spearman: r = 0,50, p = 0,000). Bei den Patienten der Zahnarztpraxis in Deutschland wurde außerdem der Zahnstatus mittels DMF-T/S Werten ermittelt. Das Durchschnittsalter aller Teilnehmer betrug 37,94 (SD 14,66) Jahre. Auffällig war, dass sowohl in der Zahnarztpraxis (67,7 %) als auch im Universitätsklinikum (52,3 %) mehr weibliche Personen an der Studie teilnahmen. Besonders in der Zahnarztpraxis im Vergleich zum Uniklinikum, war der Frauenanteil bei den Teilnehmern signifikant höher. Hinsichtlich des Bildungsniveaus beider Patientengruppen, befand sich dieses über dem deutschen Durchschnitt (Statistisches Bundesamt). Dabei konnte festgestellt werden, dass der gegenwärtige subjektive Gesundheitszustand von albanischen Patienten signifikant schlechter eingeschätzt wird als der von deutschen Patienten. Bei den Zahnarztpatienten in Albanien stand ein signifikant schlechterer Gesundheitszustand in Beziehung zu höherem Alter und niedrigerem Bildungsniveau. Die Probanden der deutschen Zahnarztpraxen wiesen zudem anhand des GSI (BSI-18) eine signifikant höhere allgemeine psychische Belastung auf. Die durchschnittlichen Werte waren demnach in den Subskalen Ängstlichkeit, Depressivität und Somatisierung signifikant höher. Der durchschnittliche Wert der DAS lag bei 13,58 (SD 2,94) bzw. bei 12,62 (SD 2,44) bei den deutschen bzw. den albanischen Patienten. Die Durchschnittswerte der APAIS (Angst vor der Behandlung) befanden sich bei 6,38 (SD 2,15) in der Zahnarztpraxis in Deutschland und bei 6,03 (SD 1,64) in der Praxis in Albanien. Die Patientengruppen unterschieden sich somit nicht nur im Allgemeinen (BSI-18), sondern auch im Speziellen auf das die Zahnbehandlung bezogene Angstniveau (DAS, APAIS) signifikant voneinander. Die durchschnittlichen Werte für die mundgesundheitsbezogene Lebensqualität (OHIP) der beiden Patientengruppen unterschieden sich jedoch nicht signifikant voneinander. Die deutschen Patienten wiesen allerdings in allen Subskalen signifikant schlechtere Werte im Vergleich zu denen der albanischen Patienten auf. Dennoch gaben die deutschen Zahnarztpatienten an allgemein zufriedener mit ihrem Leben (L-1) zu sein. Ihre Angst gegenüber der Zahnmedizin (DFS) schätzten wiederum die deutschen Patienten signifikant schlechter ein.
Der OSLO-3 Gesamtwert betrug in der albanischen Population im Durchschnitt 7,95 (SD 1,15) und bei deutschen Patienten im Durchschnitt 7,77 (SD 1,46). Hierbei ließen sich keine signifikanten alters-, geschlechts- und bildungsspezifischen Unterschiede zwischen den beiden Studienteilnehmern wahrnehmen. Dennoch ließ sich konstatieren, dass albanische, weibliche und jüngere Patienten sowie solche mit Abitur die höchsten Werte zu verzeichnen haben. Ihren Optimismus-Pessimismus-Status schätzten die deutschen Patienten im Durchschnitt mit einem Wert von 11,13 (SD 1,95) ein und die albanischen Patienten mit einem Wert von 11,75 (1,97). Die Skala zur Messung von Optimismus-Pessimismus ergab demnach, dass ältere Patienten mit einem niedrigeren Bildungsniveau pessimistischer eingestellt sind als Jüngere, wobei festgestellt werden konnte, dass dieser Wert bei albanischen Patienten signifikant hoch gewesen ist. Es ließen sich auch signifikante Werte bei albanischen Männern feststellen im Vergleich zu albanischen Frauen und deutschen Teilnehmen, womit sich geschlechtsspezifische Unterschiede wahrnehmen ließen. Im Hinblick auf das zahnmedizinische Vorsorgeverhalten erzielten die albanischen Patienten einen signifikant schlechteren Vorsorgeindex (p = 0.010). Zahnarztpatienten in Albanien ließen sich demnach seltener Zahnstein entfernen und eine professionelle Zahnreinigung durchführen. Trotz einem erhöhten DAS-Angstniveau gaben deutsche Patienten an häufiger zum Zahnarzt zu gehen als albanische Patienten mit niedrigerer Angstausprägung.
Die Korrelation des DAS-Angstniveaus und der Zahngesundheit ergab einen signifikanten Zusammenhang zwischen dem Angstniveau der Patienten und dem Gesamtwert des DMF-T (Spearman: r = 0,19, p = 0,031) sowie DMF-S (r = 0,18, p = 0,034). Der durchschnittliche DMF-T Index betrug 13,54 (SD 7,64) und der durchschnittliche DMF-S Index 44,17 (SD 31,92). Dies ergab höhere signifikante Unterschiede in den DMF-T/S-Werten der Altersgruppen (p = 0,000). Patienten mit höherem Bildungsniveau hatten demnach weniger fehlende Zähne/Zahnflächen vorzuweisen. Hierbei waren gab auch Geschlechtsunterschiede feststellbar, wonach der DMF-T-Wert war bei Frauen in der Zahnarztpraxis in Deutschland signifikant höher (p = 0,033) war. Personen mit einem geringeren DAS-Angstniveau (APAIS) und mit Zahnbehandlungsangst (DFS) hatten mehr sanierungsbedürftige und fehlende Zähne/Zahnflächen. Ein besserer selbsteingeschätzter Gesundheitszustand stand in signifikantem Zusammenhang mit einem besseren Zahnstatus. Die Einschränkung der mundgesundheitsbezogenen Lebensqualität (OHIP), die allgemeine psychische Belastung, die allgemeine Sozial Support Skala (OSSS) und der Optimismus-Pessimismus-Status (SOP2) korrelierten stark mit der Anzahl der fehlenden Zähne bzw. Zahnflächen. Auffallend ist, dass bei Patienten mit höherer allgemeiner psychischer Belastung, meist auch die Zahnflächen oder Zähne beeinträchtigt sind. Die These, dass Personen, die außerhalb der „Industriestaaten“ befragt werden, ein höheres Angstniveau und weitere psychische Belastungen aufweisen, da sie den Zahnarztbesuch unter Umständen meiden, konnte in vorliegender Studie nicht bestätigt werden. Dennoch sollten albanische Zahnärzte für das Thema „Zahnbehandlungsangst“ sensibilisiert werden, um Patienten mit erhöhtem Angstniveau entsprechend zu begegnen.:1 Einleitung
1.1 Allgemeine Definition und Ausführung zum Thema Angst
1.1.1 Angststörungen und phobische Störungen
1.1.2 Phobien
1.2 Zahnbehandlungsangst und Angststörungen
1.2.1 Beschreibung der Störung
1.2.2 Zahnbehandlungsangst und andere psychische Störungen
1.2.3. Zahnbehandlungsangst, Mundgesundheit und somatische Störungen
1.3 Prävalenz
1.4 Epidemiologie
1.5 Ätiologie
1.6 Diagnostik von Behandlungsangst und Phobie
1.7 Differenzialdiagnose
1.8 Andere phobischen Störungen
1.8.1 Posttraumatische Belastungsstörung (PTB)
1.9 Komorbiditäten
1.10 Vorbeugung und Therapie
1.11 Vergleich im zahnmedizinischen Versorgungssystem zwischen Albanien und Deutschland.
2 Fragestellungen
3 Material und Methoden
3.1 Studiendesign
3.2 Instrumente
3.2.1 Übersicht über die verwendeten Instrumente / Konstrukte
3.2.2 Beschreibung der Instrumente
3.3 Statistische Auswertung
3.4 Durchführung
4 Ergebnisse
4.1 Beschreibung des Patientenkollektivs
4.1.1 Soziodemografie
4.2 Patientenkollektiv: psychisches Befinden - Ein Vergleich zwischen Deutschland und Albanien.
4.2.1 Einflussfaktoren der Gesamtgruppe
4.2.2 Vergleich zwischen beiden Populationsgruppen
4.3 Vorsorgeverhalten und Stellung der Mundgesundheit
4.3.1 Mundgesundheitsbezogenes Befinden (OHIP)
4.4 Auswertung der Ergebnisse in der Zahnarztgruppe in Deutschland
4.4.1 Mundgesundheit der Zahnarztgruppe
4.4.2 Zahnstatus im Zusammenhang mit anderen verwendeten Instrumenten
4.4.3 Zahnbehandlungsangst und Zahnstatus
5 Diskussion
5.1 Patientenkollektiv
5.1.1 Soziodemographie der Gesamtgruppe
5.1.2 Psychisches Befinden der Gesamtgruppe
5.1.3 Vorsorgeverhalten und Stellung der Mundgesundheit in der Gesamtgruppe
5.2 Vergleich der beiden Patientenpopulationen
5.2.1 Soziodemographie – Vergleich der beiden Patientengruppen
5.2.2 Psychisches Befinden – Vergleich der beiden Patientengruppen
5.2.3 Albaner zwischen psychischen Erkrankungen und Vorurteilen
5.2.4 Vorsorgeverhalten und Stellung der Mundgesundheit – Vergleich der beiden Patientengruppen
5.3 Diskussion der Ergebnisse im Zusammenhang mit Zahnstatus
5.3.1 Mundgesundheit der Zahnarztgruppe in Deutschland
5.3.2 Vorsorgeverhalten, Stellung der Mundgesundheit und Zahnstatus
5.3.3 Zahnbehandlungsangst und Zahnstatus
5.3.4 Zahnstatus und andere verwendete Instrumente
5.4 Kritische Betrachtung
5.5 Ausblick 123
5.5.1 Implikationen für die Forschung
5.5.2 Implikationen für die Praxis
6 Zusammenfassung
Summary
Literaturverzeichnis
Tabellenverzeichnis
Abbildungsverzeichnis
Abkürzungen
Anhang
Danksagung
Erklärungen / In the present study, two groups of patients were compared with regard to their dental treatment anxiety and other psychological parameters. In a large number of studies, patients in dental practices/universities have already been questioned about their psychological state in the situation of dental treatment. However, a study in the dental setting of an 'industrialized country' presupposes that the anxiety level of these individuals allows them to undergo dental treatment. In order to include a group of potential treatment avoiders that is interesting for research, this dissertation surveyed and evaluated not only dental patients from Germany but also patient groups from a 'third country' such as Albania. A total of 263 patients participated in the study, 133 of them in a dental practice in Plauen/Germany and 130 in the dental university hospital in Tirana/Albania. All respondents received the same questionnaires to assess their psychological situation. Dental anxiety was measured with the Dental Anxiety Scale (DAS) and with two items of the Amsterdam Properative Anxiety Scale (APAIS) to treat anxiety. The two instruments correlated significantly strongly with each other (Spearman: r = 0.50, p = 0.000). Dental status was also assessed in the patients of the dental practice in Germany using DMF-T/S values. The mean age of all participants was 37.94 (SD 14.66) years. It was noticeable that more females participated in the study in both the dental practice (67.7 %) and the university hospital (52.3 %). Compared to the university hospital, the proportion of females was significantly higher among participants in the dental practice. In both patient groups, the level of education was above the German average (German Federal Statistical Office). It was found that the current subjective health status of Albanian patients was assessed to be significantly worse than that of German patients. Among the dental patients in Albania, a significantly worse state of health was related to higher age and lower level of education. The subjects in the German dental practices also showed significantly higher general psychological distress based on the GSI (BSI-18). Mean scores were significantly higher in the anxiety, depression, and somatization subscales. The mean score of the DAS was 13.58 (SD 2.94) and 12.62 (SD 2.44) in the German and Albanian patients, respectively. The mean scores of APAIS (fear of treatment) were 6.38 (SD 2.15) in the dental practice in Germany and 6.03 (SD 1.64) in the practice in Albania. Thus, the patient groups differed not only in general (BSI-18), but also specifically on the dental treatment-related anxiety level (DAS, APAIS) differed significantly from each other. However, the mean oral health-related quality of life (OHIP) scores of the two patient groups did not differ significantly from each other. However, the German patients had significantly worse scores in all subscales compared with the Albanian patients. Nevertheless, the German dental patients were generally more satisfied with their lives (L-1). Fear of dentistry (DFS) was again rated significantly worse by the German patients. The OSLO-3 total score averaged 7.95 (SD 1.15) in the Albanian population and 7.77 (SD 1.46) in German patients. Here, no significant age-, gender-, and education-specific differences could be perceived between the two study participants. Accordingly, Albanian, female, and younger patients and those with high school diplomas had the highest scores.
The German patients assessed their optimism-pessimism status with an average value of 11.13 (SD 1.95) and the Albanian patients with a value of 11.75 (1.97). Accordingly, the optimism-pessimism scale showed that older patients with a lower educational level were more pessimistic than younger ones, and it was found that this value was significantly high in Albanian patients. Significant values were also found in Albanian men compared to Albanian women and German participants, thus allowing gender-specific differences to be perceived. With regard to preventive dental care behavior, Albanian patients scored significantly lower on the preventive care index (p = 0.010). Dental patients in Albania were thus less likely to have tartar removed and professional dental cleaning performed. Despite an elevated DAS anxiety level, German patients reported going to the dentist more frequently than Albanian patients with lower levels of anxiety. Correlation of DAS anxiety level and dental health revealed a significant relationship between patients' anxiety level and total DMF-T score (Spearman: r = 0.19, p = 0.031) as well as DMF-S (r = 0.18, p = 0.034).
The mean DMF-T index was 13.54 (SD 7.64), and the mean DMF-S index was 44.17 (SD 31.92). There were larger significant differences in DMF T/S values between age groups (p = 0.000). Patients with higher levels of education had fewer missing teeth/tooth surfaces. There were also gender differences, with DMF-T scores significantly higher in female participants in a dental cabinet in Germany (p = 0.033). Individuals with lower DAS anxiety levels, APAIS, and dental treatment anxiety (DFS) had more teeth/dental surfaces in need of rehabilitation and missing teeth/dental surfaces. Better self-rated health was significantly associated with better dental status. Oral health-related quality of life (OHIP) limitation, general psychological distress, general social support scale (OSSS), and optimism-pessimism status (SOP2) were strongly correlated with the number of missing teeth/dental surfaces, suggesting that in patients with higher general psychological distress, the number of dental surfaces was also related. The hypothesis that individuals interviewed outside the 'developed' countries have higher levels of anxiety and further psychological distress because they may avoid visiting the dentist could not be confirmed in the present study. Nevertheless, Albanian dentists should be sensitized to the topic of 'dental anxiety' in order to deal appropriately with patients with increased anxiety levels.:1 Einleitung
1.1 Allgemeine Definition und Ausführung zum Thema Angst
1.1.1 Angststörungen und phobische Störungen
1.1.2 Phobien
1.2 Zahnbehandlungsangst und Angststörungen
1.2.1 Beschreibung der Störung
1.2.2 Zahnbehandlungsangst und andere psychische Störungen
1.2.3. Zahnbehandlungsangst, Mundgesundheit und somatische Störungen
1.3 Prävalenz
1.4 Epidemiologie
1.5 Ätiologie
1.6 Diagnostik von Behandlungsangst und Phobie
1.7 Differenzialdiagnose
1.8 Andere phobischen Störungen
1.8.1 Posttraumatische Belastungsstörung (PTB)
1.9 Komorbiditäten
1.10 Vorbeugung und Therapie
1.11 Vergleich im zahnmedizinischen Versorgungssystem zwischen Albanien und Deutschland.
2 Fragestellungen
3 Material und Methoden
3.1 Studiendesign
3.2 Instrumente
3.2.1 Übersicht über die verwendeten Instrumente / Konstrukte
3.2.2 Beschreibung der Instrumente
3.3 Statistische Auswertung
3.4 Durchführung
4 Ergebnisse
4.1 Beschreibung des Patientenkollektivs
4.1.1 Soziodemografie
4.2 Patientenkollektiv: psychisches Befinden - Ein Vergleich zwischen Deutschland und Albanien.
4.2.1 Einflussfaktoren der Gesamtgruppe
4.2.2 Vergleich zwischen beiden Populationsgruppen
4.3 Vorsorgeverhalten und Stellung der Mundgesundheit
4.3.1 Mundgesundheitsbezogenes Befinden (OHIP)
4.4 Auswertung der Ergebnisse in der Zahnarztgruppe in Deutschland
4.4.1 Mundgesundheit der Zahnarztgruppe
4.4.2 Zahnstatus im Zusammenhang mit anderen verwendeten Instrumenten
4.4.3 Zahnbehandlungsangst und Zahnstatus
5 Diskussion
5.1 Patientenkollektiv
5.1.1 Soziodemographie der Gesamtgruppe
5.1.2 Psychisches Befinden der Gesamtgruppe
5.1.3 Vorsorgeverhalten und Stellung der Mundgesundheit in der Gesamtgruppe
5.2 Vergleich der beiden Patientenpopulationen
5.2.1 Soziodemographie – Vergleich der beiden Patientengruppen
5.2.2 Psychisches Befinden – Vergleich der beiden Patientengruppen
5.2.3 Albaner zwischen psychischen Erkrankungen und Vorurteilen
5.2.4 Vorsorgeverhalten und Stellung der Mundgesundheit – Vergleich der beiden Patientengruppen
5.3 Diskussion der Ergebnisse im Zusammenhang mit Zahnstatus
5.3.1 Mundgesundheit der Zahnarztgruppe in Deutschland
5.3.2 Vorsorgeverhalten, Stellung der Mundgesundheit und Zahnstatus
5.3.3 Zahnbehandlungsangst und Zahnstatus
5.3.4 Zahnstatus und andere verwendete Instrumente
5.4 Kritische Betrachtung
5.5 Ausblick 123
5.5.1 Implikationen für die Forschung
5.5.2 Implikationen für die Praxis
6 Zusammenfassung
Summary
Literaturverzeichnis
Tabellenverzeichnis
Abbildungsverzeichnis
Abkürzungen
Anhang
Danksagung
Erklärungen
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