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Recherches de phénoménologie génétique entre le temps et la vie / Investigations on genetic phenomenology inbetween time and lifeDell'Orto, Francesca 01 March 2013 (has links)
Ce travail prend en examen le rapport, du point de vue phénoménologique, entre les notions de temps et de vie, et leur implications transcendantales. À ce but les recherches exposées ici se présentent comme l’étude, plus thématique que historiographique, et le développement de questions qui s’appuient sur le noyau profond de l’oeuvre husserlienne, bien que pas toujours directement abordées par Husserl lui-même. Notre thèse consiste à reconsidérer le statut du transcendantal depuis l’articulation entre la vie et le temps, c’est-à-dire entre la vie et la mort, en interprétant par cela toute l’évolution de la philosophie occidentale, qui s’est significativement déroulée sous le signe de la mort socratique. Husserl donne l’impression d’osciller entre la nécessité de distinguer la vie, en tant que détermination transcendantale, de la temporalité, relative à la dimension du constitué, et leur assimilation, dans la mesure où il reconnaît à une certain type de temporalité une originarité constituante et absolue. En d’autres mots, la tentative de définir la vie tombe sur la même ambiguïté qui émerge déjà à l’époque des Zeitvorlesungen à propos de la conscience absolue: tout comme le seuil entre temporalité constituante et temporalité constituée devient mince et perméable, de même façon celui entre vie et temporalité s’estompe en ce que Husserl appelle Vor-Zeitigung et pour laquelle «nous n’avons pas de noms». Il en va de la possibilité de penser la vie sans la réduire à une détermination physique ou biologique, en évitant tout naturalisme (ce qui ne signifie pas son complet discrédit), et de faire ressortir la priorité du sens toujours impliquée par la temporalité, sans pour autant la connecter à une détermination psychologiste. / This work takes into consideration the relationship, as in a phenomenological perspective, between the notions of time and life, and their transcendental implications. To this aim, here is presented a research coping with the study, thematic more than historiographic, and with the development of those issues that, even if not always tackled as such by Husserl himself, deal with the deeper core of Husserlian oeuvre. This dissertation reconsiders the status of the transcendental after the articulation between life and time, that is to say, between life and death, interpreting in this light the whole evolution of Western philosophy, significantly unwound under the sign of Socrates’ death.Husserl gives the impression to swing back and forth between the necessity of distinguishing life, as transcendental determination, and temporality, inasmuch as related to the dimension of the constituted, and their assimilation, insofar as he acknowledges to a certain type of temporality a constituent and absolute originarity. In other words, the attempt to define life meets the same ambiguity already emerged at the time of the Zeitvorlesungen about the absolute conscience: as the threshold between constituent and constituted temporality grows thinner and more permeable, that between life and temporality softens in what Husserl calls Vor-Zeitigung and that «we have no names [for]». Two issues are here at stake: on one hand, the possibility to think life without reducing it to a physical or biological determination, shying away from any naturalism (which does not entail its complete disrepute); on the other, the chance to consider life without connecting it to a psychologistic understanding, as the link with temporality would imply, though preserving, instead, the priority of sense.
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