1 |
Définition et opérationnalisation d'une ontologie des processus sociaux - La coopération par engagements et suspensionsThiault, Dominique 26 January 2018 (has links)
Les interactions sociales occupent une place de plus en plus importante dans les organisations qui doivent s'adapter à un environnement médiatisé et évolutif qui implique une agilité croissante. La plupart des modèles et des outils dont disposent aujourd'hui les organisations adressent les interactions sociales fondées sur la coordination des actions et son travail d'articulation, sans introduire la dimension sociale et en particulier la coopération qui repose sur des processus et des mécanismes sociaux insuffisamment abordés. Dans cette thèse, nous proposons un méta-modèle d'interactions sociales élaboré à partir de la formalisation d'une sociologie des interactions sociales de P. Livet et F. Nef, et la construction d'une extension aux processus et objets sociaux d'une Ontologie Appliquée des Processus et Evénements de G. Kassel / Social interactions are becoming increasingly important in organizations that have to adapt to a mediated and evolving environment that involves increasing agility. Most of the models and tools available to organizations today address social interactions based on the coordination of actions and its articulation work, without introducing the social dimension and cooperation based on social processes and mechanisms insufficiently addressed. In this thesis, we propose a meta-model of social interactions based on the formalization of a sociology of social interactions of P. Livet and F. Nef and the construction of an extension to social processes and objects an Applied Ontology of the Processes and Events of G. Kassel
|
2 |
Un système de maintenance de la vérité à propagation de contextesEuzenat, Jérome 16 February 1990 (has links) (PDF)
Le raisonnement hypothétique consiste à compléter la connaissance<br />disponible afin de poursuivre un raisonnement. L'aide aux utilisateurs de systèmes de raisonnement hypothétique nécessite la conception d'algorithmes spécifiques, pour pouvoir gérer efficacement les hypothèses et leurs conséquences et pour permettre de poser automatiquement des hypothèses. Cette dernière exigence conduit à implémenter un raisonnement non monotone. Les systèmes de maintenance de la vérité enregistrent les inférences produites par un système de raisonnement sous forme d'un graphe de dépendances et se chargent de garantir la cohérence des formules présentes dans une base de connaissance. Deux types de systèmes de maintenance de la vérité ont été proposés:<br /><br />- Les systèmes à propagation acceptent des inférences non monotones et propagent la validité absolue au sein du graphe de dépendances. L'étiquetage obtenu représente une interprétation du graphe.<br /> <br />- Les systèmes à contextes n'acceptent que des inférences monotones mais propagent des étiquettes dénotant les contextes dans lesquels les formules doivent être présentes. Ils<br />permettent donc de raisonner sous plusieurs contextes<br />simultanément.<br />Le but de ce travail est de concevoir un système qui combine leurs<br />avantages. Il permet de raisonner simultanément sous plusieurs<br />contextes à l'aide d'inférences non monotones. Pour cela, des<br />environnements capables de tenir compte de l'absence d'hypothèses sont définis. Une interprétation est associée à ces environnements et est étendue aux noeuds du graphe de dépendances, en accord avec l'interprétation des systèmes à propagation. Cela permet d'établir la signification des étiquettes associées aux noeuds du graphe, et de proposer de multiples possibilités de soumettre des requêtes au systême. Un systême correspondant à cette caractérisation, le CP-TMS,<br />est implémenté comme une extension des systèmes de maintenance de la vérité à propagation. Cette implementation est décrite ici, puis critiquée.
|
3 |
Construction hypothétique d'objets complexesGirard, Pierre 26 October 1995 (has links) (PDF)
Dans les modèles à objets distinguant la notion de classe (ensemble d'individus) de celle d'instance (individu particulier), la classe peut jouer deux rôles fondamentalement différents. Les modèles qui mettent en œuvre des mécanismes de classification d'instances, présentent la classe comme une unité d'identification caractérisant les propriétés que doivent posséder toutes ses instances. Ces propriétés sont alors utilisées pour établir l'appartenance d'une instance à une classe. D'autres modèles utilisent la classe comme unité de construction, ou de gestion, d'instances. Ils laissent alors toutes libertés dans la description de la classe pour introduire des informations procédurales qui sont utilisées pour modifier ou compléter une instance qui lui a été explicitement rattachée. Notre travail consiste à mettre en place un mécanisme capable de trouver les différentes solutions que peut proposer une hiérarchie de classes à un problème de construction d'instance. Schématiquement, un tel problème se caractérise par la donnée d'une instance pour laquelle subsistent des possibilités de raffinement dans la hiérarchie de classes et dont la valeur de certains attributs reste inconnue. La solution proposée prend place dans un modèle à objets, appelé TROPES, défini pour accueillir un raisonnement classificatoire. La mise en place du mécanisme de construction d'instance par exploration d'une hiérarchie est assurée par un système, dit d'assistance hypothétique, couplé au système TROPES. Ce système d'assistance est chargé de produire et de gérer les hypothèses permettant de prolonger l'exploration d'une hiérarchie de classes au delà des limites atteintes par la classification d'instances. Les différentes combinaisons d'hypothèses pouvant ainsi être formées sont validées par TROPES sur des versions différentes de l'instance. Lorsque le mécanisme est appliqué à un objet composite, le partage de valeurs d'attributs entre composants et composite permet la propagation du processus de construction du composite vers les composants
|
Page generated in 0.1084 seconds