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Profil clinique des jeunes qui présentent des symptômes somatiques médicalement inexpliqués et de leurs parentsRenauld, Karolane 08 October 2024 (has links)
Dans la population générale, 10 à 20% des jeunes souffrent d'au moins un symptôme somatique médicalement inexpliqué (SSMI). Ceux-ci sont souvent présents en comorbidité avec des symptômes anxieux (environ 50%) ou dépressifs (environ 40%). La présence de cette comorbidité engendre des SSMI plus sévères, en plus d'amplifier les conséquences vécues chez les jeunes et leur famille (p.ex.: absentéisme scolaire, isolement, fonctionnement familial affecté, stress parental). Diverses hypothèses biologiques, psychologiques et sociales ont été avancées afin d'expliquer le développement et le maintien des SSMI (p.ex.: sexe biologique, âge, stratégies d'adaptation, environnement familial). Un modèle développemental des SSMI chez les enfants et les adolescents a aussi été réfléchi par Beck (2008). Il est basé sur différentes théories de l'évolution des SSMI et sur la littérature scientifique, sans toutefois avoir été testé empiriquement. En effet, les études actuellement disponibles offrent un portrait incomplet des SSMI et des facteurs pouvant y contribuer. Bien souvent, elles s'intéressent à un SSMI spécifique et étudient uniquement un ou deux facteurs impliqués dans le développement ou l'évolution des SSMI. Bien qu'il soit établi qu'une comorbidité est présente entre les symptômes anxieux ou dépressifs et les SSMI, la façon dont celle-ci influence le développement et l'évolution des SSMI, notamment via d'autres facteurs (p.ex.: cognitions, stratégies d'adaptation, pratiques parentales) demeure mécomprise. Il en est de même concernant l'effet du sexe biologique et de l'âge sur les différents facteurs influençant les SSMI, qui est également peu documenté. Les facteurs parentaux, quant à eux, ont peu été étudiés à ce jour. Ainsi, la compréhension des SSMI chez les jeunes demeure incomplète, ce qui limite la mise en place d'un traitement adapté pour eux et leur famille. La présente thèse vise donc à dresser un profil clinique qui tient en compte plusieurs facteurs biopsychosociaux connus comme associés aux SSMI chez les jeunes et leurs parents. Chez les jeunes, les symptômes anxieux, dépressifs et anxiodépressifs, les pensées catastrophiques, l'impact sur le fonctionnement quotidien, ainsi que les stratégies d'adaptation utilisées pour gérer les SSMI sont explorés, en plus des différences relatives au sexe biologique et à l'âge quant à chacune de ces variables. Chez les parents, les symptômes somatiques, anxieux et dépressifs, les pratiques parentales et les pensées catastrophiques sont approfondis. Cette étude a également comme objectif de clarifier l'impact des symptômes anxieux, dépressifs et anxiodépressifs chez les jeunes sur leur profil clinique et celui de leurs parents. Pour ce faire, l'étude a été réalisée auprès de 135 jeunes âgés de 8 à 17 ans présentant au moins un SSMI récurrent ainsi que leurs parents, recrutés par le biais de la liste de courriel de l'Université Laval, d'une page Facebook et dans différentes écoles du Québec. Des questionnaires (Inventaire de somatisation des enfants, Questionnaire santé du patient-15, Échelle d'interprétation catastrophique de la douleur, Questionnaire de gestion de la douleur, Échelle d'incapacité fonctionnelle, Réponses de l'adulte aux symptômes du l'enfant, Beck Youth, Inventaire des comportements de l'enfant, Échelle hospitalière d'anxiété et de dépression) ont été complétés en ligne par les jeunes et les parents. Les résultats obtenus permettent d'avoir une meilleure compréhension des jeunes souffrant de SSMI ainsi que de leurs parents, afin de pouvoir développer des traitements adéquats, ciblant les facteurs contribuant à développer les difficultés, puis à les maintenir, autant chez le jeune que chez ses parents.
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L'attention dans le trouble du déficit d'attention/hyperactivité (TDAH) chez les enfantsDussault, Amélie 17 April 2018 (has links)
La présente thèse vise : (a) à documenter le concept de l'attention dans le trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) à l'aide des modèles explicatifs du trouble et (b) à documenter le profil attentionnel des enfants TDAH de type mixte. Sur le plan théorique, aucun auteur ne voit le déficit d'attention comme étant la cause du trouble mais semble inférer que le TDAH tiendrait à un défaut de la performance qui pourrait impliquer un défaut de l'attention. En outre, l'attention semble avoir tout de même une place considérable au sein des modèles explicatifs du trouble. Sur le plan empirique de la thèse, 50 enfants appartenant au type mixte du trouble, âgés entre 7 et 12 ans, ont répondu à une batterie de tests qui mesurent les différentes dimensions de l'attention. L'échantillon de l'étude est comparé aux échantillons normatifs propres aux différents tests. Les résultats révèlent que les enfants de l'échantillon présentent des difficultés plus importantes que l'échantillon normatif propre à chacune des mesures de l'attention. Les résultats indiquent également que les enfants du regroupement 2 (sous-groupe faible; 42,6 % de l'échantillon) sont plus faibles que les enfants du regroupement 1 (sous-groupe fort; 57,4 % de l'échantillon) sur l'ensemble des variables d'attention de l'analyse de regroupement. Les enfants du regroupement 2 sont caractérisés par un quotient intellectuel plus faible, des difficultés en lecture plus importantes et une plus grande reconnaissance de problèmes cognitifs reconnus par les parents au Conners que les enfants du regroupement 1. Les enfants du regroupement 1 présentent un tableau extériorisé, notamment par la forte prévalence du trouble de l'opposition et des symptômes anxieux en comorbidité ainsi que des difficultés sociales. Les éléments contenus dans les deux articles de la thèse soulèvent quelques constats pertinents en lien avec la pratique et la recherche issus du fait que le déficit attentionnel constitue une dimension sémiologique incontournable du TDAH dans sa forme mixte.
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La thérapie cognitivo-comportementale des troubles de panique : étude des effets chez les patients avec un diagnostic secondaire de dépression majeureLaberge, Benoît 12 November 2021 (has links)
La présente étude a été conçue pour déterminer si les patients souffrant d'un trouble de panique avec dépression secondaire peuvent bénéficier d'une thérapie cognitivo-comportementale comme c'est le cas pour les patients non-dépressifs. Deux protocoles à niveaux de base multiples A -A¹ -A -B à travers les sujets ont été utilisés, le premier pour tester huit sujets souffrent d'un trouble de panique et d'une dépression majeure et le second pour tester sept sujets souffrant exclusivement d'un trouble de panique. Pendant la phase du niveau de base (A). les sujets ont auto-enregistré leurs attaques de panique quotidiennement. Pendant la phase A¹, dans le but de contrôler pour les facteurs thérapeutiques non-spécifiques reliés à l'amélioration des sujets, un programme d'information sur le trouble de panique a été présenté comme une psychothérapie suivi d'une seconde phase de niveau de base (A). Ensuite, la thérapie cognitivo-comportementale a été administrée ( B ). Les résultats démontrent que la thérapie cognitivo-comportementale a· été significativement supérieure à la thérapie d'information dans la réduction des attaques de panique. Pas de différences significatives n'a été détectée entre les sujets dépressifs et non-dépressifs / Controlled studies indicate that cognitive-behavior therapy eliminates panic attacks in over 80% of patients who suffer from panic disorder. However, most of the screening procedures used in those studies called for excluding patients who were depressed, a question arises as to the extent to which these results apply to patients who are clinically depressed in addition to having panic attacks. Accordingly, an attempt was made in the present study to determine whether or not panic patients who are clinically depressed could be treated as successfully as those who are not clinically depressed. Two multiple baseline A - A¹ - A - B across subjects design were used, one to test 8 panic patients with major depression and the second to test 7 panic patients without major depression. ln baseline (A) subjects monitored their panic attacks daily. During the A¹ phase, a program of information on panic attacks presented as psychotherapy was instituted to assess the affects of non specific factors, followed by a second baseline phase (A) and then, cognitive-behavior therapy ( B) was introduced. Results showed that cognitive-behavior therapy was significantly superior to information based therapy in the reduction of panic attacks. No significant differences were found between depressed and non-depressed patients.
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Portrait des citoyens défavorables à l'arrivée, sur leur rue, d'une ressource accueillant des personnes ayant une maladie mentaleBilodeau, Nathalie 03 December 2021 (has links)
Afin de comprendre pourquoi certains citoyens sont défavorables à l'arrivée d'une ressource sur leur rue, la présente étude a rejoint 663 adultes a partir d'un échantillon aléatoire de 1400 numéros de téléphone. Le questionnaire utilisé mesure entre autre le danger appréhendé, l'autoritarisme, la bienveillance, le besoin de contrôle social, l'idéologie de santé mentale, l'expérience des répondants avec la maladie mentale et leurs données sociodémographiques. Les résultats obtenus indiquent que les gens défavorables à l'arrivée d'une ressource de santé mentale sur leur rue sont minoritaires. Des corrélat ions positives sont observées entre certaines variables sociodémographiques et 1 'attitude favorable ou défavorable du citoyen. Selon une analyse discriminante, il est possible de prédire l'attitude des citoyens à l'arrivée d'une ressource de santé mentale sur leur rue en étudiant leurs croyances en ce qui a trait à l'idéologie de santé mentale communautaires et au contrôle social. Ces résultats d'ordre quantitatifs sont validés ou complétés par l'analyse des propos tenus par deux groupes de discussion regroupant des répondants de l'échantillon initial.
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Compréhension de l'ironie verbale et capacités de mentalisation chez des personnes âgées présentant un trouble cognitif légerGaudreau, Geneviève 20 April 2018 (has links)
Avec le vieillissement de la population, la prévalence des démences comme la maladie d'Alzheimer (MA) est en augmentation. Il est désormais largement admis que l'identification précoce de la MA est cruciale. Le développement d’outils diagnostiques permettant d'identifier les premiers symptômes de déclin cognitif lié à la MA représente un défi scientifique et clinique important. Clarifier le profil cognitif retrouvé dans le prodrome de la MA (appelé trouble cognitif léger [TCL]) représente un moyen d'atteindre cet objectif. Très peu d’études ont documenté la compréhension du langage non littéral chez les individus avec un TCL, bien qu’une atteinte de cet aspect langagier ait été proposée à titre de marqueur possible de la MA. La présente thèse vise à caractériser la compréhension du langage non littéral, plus particulièrement de l’ironie verbale, chez les individus avec un TCL. L’implication des capacités de mentalisation est également étudiée. Un premier article présente l’état des connaissances actuelles sur la compréhension de l’ironie verbale aux plans clinique et théorique. Un deuxième article documente la compréhension de l’ironie verbale chez des individus présentant un TCL. Les résultats obtenus soulignent la présence de difficultés de compréhension de l’ironie chez des gens ayant un TCL et montrent que ces difficultés sont fortement liées aux capacités de mentalisation des participants. Un dernier article rapporte les résultats d’une étude dans laquelle la compréhension de l’ironie a été examinée en uniformisant l’implication de la mentalisation à travers les différentes conditions de la tâche. L’interprétation des données suggère que les difficultés de compréhension de l’ironie chez les personnes avec un TCL sont associées à d’autres difficultés cognitives (p.ex., fonctions exécutives, mémoire épisodique, mentalisation). Dans l’ensemble, cette thèse contribue à l’avancement des connaissances quant au profil cognitif des individus en prodrome de MA, notamment en ce qui concerne la compréhension de l’ironie verbale et les capacités de mentalisation chez les individus avec un TCL. De plus, les connaissances issues de cette thèse ont des retombées au plan clinique en soulignant entre autres l’importance de la modalité d’évaluation de la compréhension de l’ironie dans le vieillissement en général. Des considérations quant à la conceptualisation de la mentalisation sont également abordées. / With the aging of the population, the prevalence of dementia such as Alzheimer’s disease (AD) is increasing. It is now largely accepted that early identification of AD is crucial. An important scientific and clinical challenge is to develop diagnostic tools allowing identification of the earliest symptoms of AD-related cognitive decline. Clarifying the cognitive profile of the prodromal phase of AD (also known as mild cognitive impairment [MCI]) represents one way to attain this goal. Very few studies have documented nonliteral language comprehension in individuals with MCI, although impairment of this aspect of language has been proposed as a potential marker of AD. This thesis aims to characterize nonliteral language comprehension, more specifically verbal irony comprehension, in individuals with MCI. The relative implication of mentalizing capacity is also studied. The first article presents the current state of knowledge on verbal irony comprehension, at clinical and theoretical levels. A second article documents verbal irony comprehension in individuals with MCI. The results highlight the presence of difficulties in comprehending irony in individuals with MCI and these difficulties are strongly linked to mentalizing abilities. A final article reports the results of a study which examined verbal irony comprehension in elders with MCI by mean of a task which standardized the involvement of mentalizing across task’s conditions. Interpretation of the data suggests that impaired verbal irony comprehension in individuals with MCI is associated with other cognitive difficulties (i.e., executive functions, episodic memory, mentalizing). This thesis contributes to the advancement of knowledge about the cognitive profile of individuals with prodromal AD. In addition, this thesis has clinical implications by highlighting the importance of the evaluation modality of irony comprehension in aging. Considerations regarding the conceptualization of mentalization are also discussed.
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Étude du fonctionnement cognitif chez l'enfant souffrant de trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attentionRobitaille, Anne 23 February 2022 (has links)
Cette recherche porte sur le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention (THADA) chez des garçons de 7 à 12 ans. Plusieurs aspects ont été étudiés, tel la notion de traitement cognitif, d'inhibition du lobe frontal, de mémoire et d'estime de soi. Quatre instruments ont été utilisés, soit 1) le K-ABC; 2) le Stroop couleur-mot; 3) la Figure complexe de Rey; 4) l'inventaire d'estime de soi de Coopersmith. Les résultats démontrent un déficit séquentiel dans le traitement de l'information au K-ABC et un processus de copie perturbée à la Figure de Rey. De tels résultats appuient la thèse d'un trouble d'inhibition du lobe frontal. De plus, l'estime de soi de l'enfant THADA apparaît grandement déficitaire. Finalement, l'hypothèse d'un déficit de l'attention sélective n'a pu être confirmée, les limites de l'instrument sont évoquées pour comprendre ce résultat.
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Pratiques parentales associées à la comorbidité trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité et trouble anxieux chez des enfants de 8 à 12 ans : une revue systématiqueVohl, Geneviève 10 February 2024 (has links)
Les pratiques parentales désignent un ensemble de comportements posés par le parent afin d’avoir un impact sur l’éducation et le développement de leur enfant. Toutefois, les chercheurs ont de la difficulté à s’entendre sur une conceptualisation universelle. Pourtant,les pratiques parentales semblent être un facteur impliqué dans l’apparition et le maintien de différents troubles à l’enfance dont le TDAH et le trouble anxieux. Bien que des études aient examiné les pratiques parentales associées à ces deux troubles de manière distinctive, les études s’intéressant aux pratiques parentales associées à la comorbidité TDAH et trouble anxieux chez les enfants de 8 à 12 ans n’ont pas encore fait l’objet d’une recension. Cette recension propose de redéfinir le concept de pratiques parentales afin de regrouper les résultats de ces études. Suivant un processus systématique, cette recension comprend une recherche et une sélection systématisées d’études primaires. Neuf études (n = 9) ont été retenues pour des fins d’analyses. Il en résulte que les pratiques parentales associées à la comorbidité TDAH et trouble anxieux chez les enfants âgés de 8 à 12 ans sont empreintes de négativité et sont liées à des pratiques disciplinaires inconstantes et incohérentes. Toutefois,ces pratiques parentales ne sont pas des facteurs uniques dans l’explication de la relation entre un TDAH et un trouble anxieux subséquent. La présence d’un TDAH chez l’enfant serait le facteur qui contribuerait le plus à l’exacerbation des pratiques parentales négatives augmentant, par conséquent, la probabilité d’un trouble anxieux chez l’enfant. Ces résultats font malgré tout appui à la composante d’entraînement aux pratiques parentales incluse dans le traitement de la comorbidité TDAH et trouble anxieux chez les enfants âgés de 8 à 12 ans. D’autres recherches s’avèrent nécessaires afin de mieux comprendre l’impact unique des pratiques parentales dans cette comorbidité.
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Étude de la mémoire de travail chez les enfants présentant un TDA/H : relations entre les capacités de manipulation et la symptomatologie cliniqueSt-Charles Bernier, Catherine 16 April 2018 (has links)
Le trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDA/H) constitue le diagnostic psychiatrique le plus fréquemment posé chez l'enfant. La mémoire de travail (M de T), une composante cognitive importante durant l'enfance, serait une fonction touchée chez ces jeunes. Objectif. Les objectifs de ce mémoire doctoral consistent à évaluer l'intégrité des sous-composantes de la M de T chez les enfants présentant un TDA/H et également de vérifier leurs liens avec certains comportements observés typiquement chez ces enfants TDA/H (e.g. inattention, agitation motrice). Méthode. Nous avons évalué la performance de 42 enfants TDA/H (moyenne d'âge = 9.96, ET- 1.91) et 42 enfants contrôles paires individuellement pour l'âge et le genre. La M de T a été évaluée à l'aide d'une tâche expérimentale développée dans notre laboratoire (Belleville, Rouleau & Caza, 1998) et permettant l'évaluation spécifique des différentes sous-composantes. Les symptômes TDA/H ainsi que les comportements ont été évalués respectivement avec le Conners Parent Rating Scale-Revised questionnaire (CPRS-R: L, Conners, 1997) et le Behaviour Rating Inventory of Executive Function (BRIEF; Gioia, Isquith, Guys, & Kenworthy, 2000). Résultats. Les résultats démontrent un déficit spécifique à l'administrateur central de la M de T chez les enfants TDA/H comparativement aux contrôles. Aucune relation n'a été observée entre le fonctionnement cognitif (M de T) et l'intensité des comportements problématiques des enfants TDA/H. Conclusion. Ces résultats démontrent la spécificité du déficit en M de T chez les enfants TDA/H et suggèrent également la présence de deux niveaux d'analyse différents dans cette population (cognitif versus comportemental).
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Mécanismes développementaux des circuits dopaminergiques et leur implication dans les comportements hyperactifsSalesse, Charleen 22 June 2024 (has links)
Les neurones dopaminergiques du mésencéphale (mDA) sont impliqués de manière critique dans diverses fonctions clés du cerveau, y compris les mouvements volontaires, la récompense, l'attention et l'apprentissage. La bonne spécification des neurones dopaminergique, ainsi que l’établissement des circuits dopaminergiques sont nécessaires à un bon fonctionnement du cerveau. Le dysfonctionnement des circuits dopaminergiques est lié au développement de troubles neuropsychiatriques, y compris le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH), le trouble obsessionnel compulsif (TOC) et les troubles liés aux TOCs, comme le syndrome de Gilles de la Tourette. L’obtention d’un circuit dopaminergique fonctionnel dépend du développement des neurones dopaminergiques. Les facteurs de transcription Lmx1a et Lmx1b font partie de la famille des LIM à homeodomain et sont des déterminants précoces de l’avenir des neurones dopaminergique. Lmx1a/b sont essentiels pour chaque étape de la différenciation des progéniteurs de neurone dopaminergique. Il a été démontré précédemment que les souris Lmx1a/b cKO ont une activité locomotrice augmentée par rapport aux contrôles. Ici, une caractérisation approfondie des souris Lmx1a/b a révélé que ces souris avaient un comportement hyperactif, en lien avec le TDAH, et démontraient des symptômes du type TOC. Au niveau cellulaire, la perte de fonction de Lmx1a/b a induit une réduction de l’arborisation dendritique et de la fréquence des courants postsynaptiques excitateurs miniatures spontanés (mEPSCs) dans les neurones dopaminergiques. Le profil d'expression des gènes chez les souris Lmx1a / b cKO a révélé que Lmx1a/b contrôle l'expression de Slitrk2 et Slitrk5, deux membres de la famille des protéines Slit et Trk (Slitrk). Le gain et la perte de fonction de Slitrk2 et Slitrk5 dans des cultures de neurones dopaminergiques ont montré que Slitrk2 régule positivement et Slitrk5 régulent négativement la croissance dendritique. Également, le gain et la perte de fonction de Slitrk2 ont induit une variation de la densité des punctas synaptiques excitateurs (PSD95 et VGLUT). En conséquence, la perte de fonction de Slitrk2 a réduit la fréquence des mEPSCs, tandis que l'augmentation de l'expression de Slitrk2 a augmenté la fréquence des mEPSCs, sans changement d'amplitude ou dans la fréquence ou de l'amplitude des mIPSCs. Ces données suggèrent un rôle pour Slitrk2 dans la formation de synapses excitatrices fonctionnelles. À l'inverse, le gain et la perte de fonction de Slitrk5 ont induit une modification de la densité des punctas synaptiques inhibiteurs (géphyrine et VGAT). La perte d’expression de Slitrk5 a réduit la fréquence des mIPSCs tandis que l'augmentation de l'expression de Slitrk5 a augmenté la fréquence des mIPSCs, sans changement dans l'amplitude ou de la fréquence et de l'amplitude des mEPSCs. Ces données suggèrent un rôle pour Slitrk5 dans la formation de synapses fonctionnelles inhibitrices. Nous avons également étudié les conséquences sur le comportement de Slitrk2 et Slitrk5 dans les neurones mDA. Les souris, dans lesquelles Slitrk2 a été invalidé dans la VTA, démontrent un changement significatif dans l'activité locomotrice et montrent de l’hyperactivité. À l'inverse, les souris avec une expression réduite de Slitrk5 présentent une activité locomotrice réduite et un comportement analogue à un TOC. Ces changements de comportement peuvent être causés par une modification de l'activité des neurones dopaminergiques. L'inhibition chronique des neurones de la VTA, en utilisant une approche pharmacogénétique, pendant le développement postnatal à induit une activité motrice augmentée, similaire au TDAH, et un comportement analogue à un TOC. Ceci évoque certains aspects du comportement des souris Lmx1a/b cKO. Une inhibition aiguë a entraîné une diminution de l'activité locomotrice, alors que l'inhibition chronique chez des animaux plus âgés n'a eu aucun effet. Ensemble, ces résultats indiquent que Lmx1a/b, Slitrk2, et Slitrk5 sont des acteurs clés du développement des neurones dopaminergique et de la formation des synapses, ce qui peut avoir un impact sur le développement de TDAH et de TOC. / Midbrain dopaminergic (mDA) neurons are critically involved in various key functions of the brain, including voluntary movement, reward, attention, and learning. The proper specification of dopaminergic neurons, as well as the establishment of dopaminergic circuits are necessary to a good functioning of the brain. Dopaminergic circuitry dysfunctions are linked to the development of neuropsychiatric disorders, including attention deficit hyperactivity disorder (ADHD), obsessive-compulsive disorder (OCD) and OCD-like disorders, such as Gilles de la Tourette’s syndrome. The LIM-homeodomain transcriptional factors Lmx1a and Lmx1b are early determinants of the dopaminergic fate and are essential for each step of mDA progenitor differentiation. Previously, it has been demonstrated that Lmx1a/b cKO mice show increased locomotor activity. Further characterization of Lmx1a/b cKO mice revealed that these mice had ADHD- and OCD-like behaviour. The loss of function of Lmx1a/b reduced dendritic morphology and frequency of spontaneous miniature excitatory postsynaptic currents (mEPSCs) in mDA neurons. Gene expression profiling in Lmx1a/b cKO mice revealed that Lmx1a/b controls the expression of Slitrk2 and Slitrk5, two members of the Slit and Trk-like (Slitrk) protein family. Gain and loss of function of Slitrk2 and Slitrk5 in mDA neuron cultures showed that Slitrk2 positively regulates and Slitrk5 negatively regulate dendritic growth. Additionally, gain and loss of function of Slitrk2 induced a change in the density of excitatory synaptic puncta (PSD95 and VGLUT). Accordingly, Slitrk2 knockdown reduced the frequency of mEPSCs while increased Slitrk2 expression increased the frequency of mEPSCs, with no change in amplitude or in mIPSCs frequency or amplitude. These data suggest a role for Slitrk2 in the formation of functional excitatory synapses. Inversely, gain and loss of function of Slitrk5 induced a modification in the density of inhibitory synaptic puncta (gephyrin and VGAT). Slitrk5 knockdown reduced the frequency of mIPSCs while increased Slitrk5 expression increased the frequency of mIPSCs, with no change in amplitude or in mEPSCs frequency or amplitude. These data suggest a role for Slitrk5 in the formation of functional inhibitory synapses. We also investigated the consequences on behaviour of Slitrk2 and Slitrk5 reduced expression in mDA neurons. Mice, in which Slitrk2 was knocked down in the VTA, display significant change in locomotor activity and show ADHD. Inversely, mice with reduced expression of Slitrk5 exhibit lower activity and OCD-like behaviour. These behavioural changes might be caused by a change in mDA neuron firing activity. Chronic inhibition of mDA neurons during postnatal development using a pharmacogenetic approach induced ADHD and OCD-like behaviour and mimic some aspects of the Lmx1a/b cKO mice. Acute inhibition resulted in decreased locomotor activity, while chronic inhibition in older animals had no effect. Altogether, these results indicate that Lmx1a/b and Slitrk2/5 are key players of mDA neuron development and synapse formation, which may have an impact on ADHD and OCD-like disorders. / Résumé en espagnol
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L'interaction entre le tonus vagal et l'hostilité réactive parentale à la petite enfance : un modèle de développement du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivitéOuellet, Emmanuel 04 June 2021 (has links)
Le présent mémoire a comme objectif de proposer et de vérifier un modèle de développement du trouble déficitaire de la l'attention avec hyperactivité (TDAH) à la petite enfance en portant une attention particulière aux rôles du tonus vagal, de l'hostilité réactive parentale et de leur interaction. Des indices absolu et relatif du tonus vagal ont été évalués à l'aide d'analyse spectrale d'électrocardiogramme auprès de 538 nourrissons âgés de 5 mois. L'hostilité réactive parentale a été rapportée par les parents lorsque leur enfant était âgé de 5 et 18 mois. La mesure du TDAH a été rapportée par la mère lorsque leur enfant était âgé de 18 et 30 mois. Une série d'analyses de régressions hiérarchiques révèle des relations curvilinéaires entre la valeur relative du tonus vagal et le TDAH chez les garçons et les bébés de petit poids. Des relations positives entre l'hostilité réactive et le TDAH sont présentes auprès de l'échantillon complet. Toutefois, aucune interaction entre le tonus vagal et l'hostilité réactive dans le développement du TDAH n'est démontrée.
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