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Influence de la portion C-terminale de CA125 sur les caractéristiques associées à la tumorigénicitéThériault, Catherine January 2009 (has links)
Le cancer de l'ovaire est le cancer gynécologique le plus létal. L'absence de symptômes aux stades précoces de la maladie serait en grande partie responsable de ce faible taux de survie. Comme pour tous les cancers, l'indépendance aux signaux de croissance, l'insensibilité aux signaux inhibiteurs de croissance, la résistance à l'apoptose, l'immortalisation des cellules, l'angiogénèse, l'invasion et la formation de métastase sont des facteurs qui peuvent favoriser la formation et la progression d'un cancer de l'ovaire. La majorité des cancers de l'ovaire exprimerait l'antigène tumoral CA125. On connait actuellement très peu de choses sur les fonctions et les rôles de cette protéine qui fait partie de la famille des mucines. Cependant, des études rapportées par d'autres groupes de recherche ont démontré que certaines mucines peuvent jouer des rôles importants dans le développement et la progression de différents cancers. Des résultats préalablement obtenus par notre laboratoire indiquent que l'expression de cette protéine favoriserait la tumorigénicité des cellules à différents niveaux. Afin d'approfondir nos connaissances sur les fonctions de CA125, des populations stables de cellules exprimant la portion carboxy terminale de la protéine ont été générées dans différentes cultures cellulaires. Les effets du domaine carboxy terminal de CA125 sur la transformation cellulaire, les caractéristiques associées à la tumorigénicité, les jonctions cellulaires et les différentes composantes du cytosquelette ont été analysés. Les résultats ont démontré que, chez la lignée cancéreuse de l'ovaire SKOV-3, le domaine carboxy terminal de CA125 favorise l'indépendance des cellules aux signaux de croissance, l'insensibilité aux signaux inhibiteurs de croissance et la résistance à différents agents génotoxiques utilisés en chimiothérapie. Des expériences effectuées chez les souris indiquent également que les effets du domaine carboxy terminal de CA125 chez les SKOV-3 augmentent grandement leur tumorigénicité. Ainsi, les résultats obtenus avec la lignée SKOV-3 semble [i.e. semblent] indiquer que CA125 pourrait agir comme un oncogène tel que démontré chez d'autres mucines. Les effets du domaine carboxy terminal de CA125 sur différentes cellules non-transformées immortalisées ou non ont ensuite été évalués. Globalement, les effets observés chez la lignée SKOV-3 n'ont pas été observés chez les cellules non-transformées analysées.Le domaine carboxy terminal de la protéine n'a pas non plus été en mesure de transformer les différentes cellules étudiées. Cependant, chez la majorité des populations exprimant le domaine carboxy terminal un allongement de la morphologie des cellules a été observé. Ce changement de morphologie semble indiquer que l'expression de la portion carboxy terminale de CA125 favorise l'induction d'une transition épithélio-mésenchymateuse. Pour conclure, bien que le domaine carboxy terminal semble favoriser fortement la tumorigénicité des cellules cancéreuses SKOV-3 aucun effet important n'a été remarqué chez les différentes cellules non-transformées analysées. Il est possible que cette absence de phénotype chez les cellules non-transformées découle du fait que les populations contrôles servant de base de comparaison auraient effectuées [i.e. effectué] une transition épithélio-mésenchymateuse en réponse aux conditions de culture cellulaire. Également, les effets du domaine carboxy terminal de CA125 seraient peut être [i.e. peut-être] dépendant [i.e. dépendants] de l'expression d'oncogènes supplémentaires exprimés chez les SKOV-3.
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Le rôle de la partie C-terminale de la mucine MUC16 (CA125) dans la transformation des cellules et dans la tumorigénèse du cancer ovarienGiannakouros, Panagiota January 2015 (has links)
Le cancer de l’ovaire est le cancer gynécologique le plus mortel. La mortalité associée à ce cancer est en en grande partie relié au diagnostic tardif de la maladie. Malgré l’évolution des traitements durant les 30 dernières années, le cancer de l'ovaire reste difficile à traiter et à dépister.
Pendant les premiers événements de la transformation tumorale et dans les stades ultérieurs de la progression du carcinome ovarien, il se produit plusieurs changements. Les caractéristiques épithéliales des cellules seront favorisées, l’expression de N-cadhérine sera favorisée et le profil d’expression de plusieurs protéines sera influencé. Notamment l’expression des mucines, dont l’apparition de l’expression de la mucine MUC16. MUC16 (CA125) est une glycoprotéine de type mucine qui est surexprimée dans 80 % des cancers ovariens épithéliaux (CEO) et par les cellules de la surface de l’ovaire transformé. Cependant, elle n’est pas exprimée dans l’épithélium des ovaires normaux. Puisque les cellules épithéliales de l’ovaire ne l’expriment pas, il est logique de se demander si son expression ne confère pas un avantage aux cellules cancéreuses or, on connaît très peu de son rôle dans la pathogenèse des CEO.
Des résultats préalablement obtenus par notre laboratoire indiquent que la partie C-terminale de MUC16 joue un rôle important dans la migration, l’invasion, le processus métastatique et dans la tumorigénèse. Ces observations suggèrent un rôle précoce de MUC16 dans la pathogenèse du CEO. Toutefois, son rôle précis dans la transformation cellulaire n’a pas été établi. Afin d’approfondir nos connaissances sur les fonctions de MUC16 dans la transformation cellulaire, la partie C-terminale de MUC16 (MUC16-CTD) a été exprimée de façon stable dans un modèle classique utilisé afin de déterminer le potentiel ontogénique d’une protéine, soit les fibroblastes de souris NIH3T3 et dans les cellules ovariennes de la surface épithéliale (OSE) immortalisées par la télomérase. Des clones indépendants ont été sélectionnés et l’expression de MUC16-CTD a été validée. Par la suite, nous avons procédé à des essais standards de transformation, soit la formation de foyers en conditions adhérées et non-adhérées, la prolifération cellulaire en présence de concentrations faibles et normales de sérum et la formation de tumeurs sous-cutanées. Des clones stables ont été obtenus et évalués pour l’expression de MUC16-CTD. Deux clones indépendants ont été sélectionnés (CTD1 et CTD2) et l’expression de MUC16-CTD a été validée par immunobuvardage, PCR et immunofluorescence. Les cellules exprimant MUC16-CTD ont formé significativement plus de foyers en conditions adhérées et non-adhérées. On a aussi observé une augmentation de la prolifération dans les cellules exprimant MUC16-CTD en conditions normales et appauvries de sérum. Finalement, nous avons observé la formation de tumeurs sous-cutanées dans les souris NUDE.
En conclusion, ces résultats suggèrent que MUC16-CTD est suffisant pour induire la transformation des cellules NIH3T3 et des cellules OSE immortalisées.
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Détermination des rôles du domaine extracellulaire de CA125 (MUC16) dans le cancer de l'ovaireMigneault, Martine January 2008 (has links)
Le cancer ovarien est le cancer gynécologique le plus létal. L'antigène cancéreux 125 (CA125) est surexprimé dans 80% des cancers épithéliaux de l'ovaire et est le marqueur utilisé présentement pour le suivi des patientes. CA125 est exprimé par les cellules épithéliales cancéreuses de l'ovaire mais pas par les cellules épithéliales normales de l'ovaire. Il s'agit d'une glycoprotéine transmembranaire de type mucine. Les fonctions de ce marqueur demeurent inconnues jusqu'à ce jour. D'après les observations faites sur deux différents modèles d'étude de CA125 de notre laboratoire, nous proposons que le domaine extracellulaire de CA125 pourrait avoir des rôles dans la tumorigénicité et le potentiel métastatique des cellules cancéreuses de l'ovaire. L'objectif de ce projet est la détermination des fonctions du domaine extracellulaire de la mucine CA125 dans la tumorigénicité et le potentiel métastatique des cellules cancéreuses de l'ovaire. Deux modèles ont été utilisés: un modèle de perte de fonction (clones stables CA125 knockdown) et un modèle de gain de fonction (populations stables exprimant les domaines extracellulaires de CA125). Avec les clones stables CA125-knockdown, les interactions hétérotypiques des cellules cancéreuses de l'ovaire dans leur microenvironnement ont été observées. Des expériences de cytométrie de flux ont montré que le CA125 isolé de milieu de culture des cellules OVCAR-3 (cellules CA125-positives) et d'ascite de patiente lie les lymphocytes. De plus, nous avons déterminé par un essai de cytotoxicité que les cellules exprimant CA125 était protégées de la lyse par les cellules NK comparativement aux cellules CA125-knockdown. L'interaction CA125/mésothéline et cellules CA125-positives/cellules mésothéline-positives a également été montrée par différents essais de cytométrie de flux et immunobuvardage de type western.Le modèle de gain de fonction produit consiste en l'établissement de populations stables exprimant à la membrane cellulaire le domaine unique (MUC16-UTM) et le domaine unique ajouté d'une répétition de CA125 (MUC16-1RUTM) dans la lignée cellulaire SKOV3 par un système d'expression lentiviral. Ces populations stables ont servi à montrer que le domaine unique de CA125 était suffisant pour conférer des phénotypes tumorigéniques aux cellules comparativement aux cellules contrôles. En effet, les populations stables MUC16-UTM forment des agrégats très serrés et croissent bien en absence d'ancrage. Les cellules MUC16-1RUTM sont quant à elles plus tumorigéniques que les contrôles, mais moins que les cellules MUC16-UTM. Les deux populations stables ont le même temps de doublement et la même clonogénicité que les cellules contrôles, mais ont une diminution de l'inhibition de contact comme l'ont révélé les courbes de croissance et la formation de foyers post-confluence. Un essai de migration par blessure de la monocouche a révélé que les populations stables MUC16-UTM et MUC16-1RUTM ont également un potentiel migratoire plus important que les cellules contrôles. Ces cellules, en plus d'être plus tumorigéniques, ont aussi un potentiel métastatique plus élevé comparativement aux contrôles. Ces résultats concordent avec des données observées avec un autre modèle de gain de fonction du laboratoire (MUC16-CTD), qui ont aussi été déterminées comme plus tumorigéniques et ayant un potentiel métastatique plus élevé que les cellules contrôles. Ce projet vient donc affirmer que le domaine extracellulaire de CA125 (en particulier le domaine unique) a des fonctions dans la tumorigénicité et le potentiel métastatique des cellules cancéreuses de l'ovaire.
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Rôle du métabolisme du glucose dans le phénotype tumoral hépatocytaireCassim, Shamir 07 1900 (has links)
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