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La dimension énergétique de la Sécurité pan-européenne et son impact sur la politique extérieure de l'Union européenneBelyi, Andrei January 2004 (has links)
Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Une fenêtre ouverte sur l’URSS : le Spoutnik Digest durant la Guerre froide (1968-1988)Beauchamp, David 02 1900 (has links)
La chute de l’URSS en 1991 a permis un renouvellement de l’historiographie occidentale sur l’histoire de ce pays durant la Guerre froide : avec l’accès à de nouvelles archives, les dimensions sociales et culturelles sont désormais prisées et la production culturelle soviétique est examinée avec un regard plus apaisé. À partir de 1967, un magazine à grand tirage soviétique fait son apparition dans plusieurs villes occidentales : le Spoutnik Digest. Son titre évoque à la fois le satellite soviétique, qui a fasciné la planète dix ans plus tôt, et le Reader’s Digest, le magazine américain agrégateur de contenu le plus vendu et le plus lu dans le monde à l’époque. La revue mensuelle, quoique similaire à son homologue américain au premier regard, contient des textes exclusivement issus d’Union soviétique et de ses journaux officiels. Comme le Reader’s Digest, le Spoutnik Digest est un objet de propagande, mais la revue offre un regard différent sur l’URSS durant la Guerre froide et sur les tensions mondiales de l’époque : dans le Spoutnik Digest, l’URSS est un pays pacifique, culturellement riche et où il fait bon vivre, la revue priorisant la valorisation du monde communiste plutôt que la critique du capitalisme et des États-Unis en particulier. En ce sens, le Spoutnik Digest se distingue clairement du Reader’s Digest, dont l’anticommunisme est agressif et omniprésent.
Ce mémoire étudie le Spoutnik Digest en tant qu’objet historique et culturel entre les années 1968 et 1988. L’analyse de sa forme et de son contenu porte sur les origines de cette revue, son lectorat cible et les thèmes les plus couverts, révélant au final le message soviétique de paix et de bonne volonté politique que le magazine tentait de transmettre dans le monde durant la Guerre froide. / The fall of the Soviet Union in 1991 allowed the Cold War historiography to renew itself: social and cultural dimensions are acknowledged and the outlook on the cultural material emanating from USSR can be analyzed with more scientific objectivity and an appeased perspective. In 1967, a new magazine appeared in many Western cities: the Sputnik Digest. Its name referred both to the Soviet satellite that fascinated the world ten years earlier and the Reader’s Digest, the famous American magazine specialized in content aggregating, the most read and sold internationally at the time. The Sputnik Digest, published on a monthly basis, even though looking similar to its American counterpart at first sight, contained texts directly extracted from official Soviet newspapers in USSR. Without doubt a propaganda tool, like its American counterpart, the magazine however offered a fresh insight of the USSR during the Cold War: from the Sputnik Digest point of view, the Soviet Union was a peaceful country, culturally rich and a great place to live in. The magazine prioritized the valorisation of the USSR as opposed to criticizing the capitalist Western powers and the United States. From that standpoint it radically diverged from the aggressive ideological tone of the Reader’s Digest.
This master’s thesis, through this new perspective, will study the Sputnik Digest as a historical and cultural object between the years 1968 and 1988. By looking both at its format and content, it will examine the origins of this monthly journal, its targeted readership and the most covered themes, revealing the message of Soviet peace and goodwill that the magazine tried to spread worldwide during the Cold War.
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L'image de l'Union soviétique dans la presse française lors de l'invasion de la Hongrie en 1956LeBel, Marie 25 April 2018 (has links)
L'année 1956 a vu l'est européen, c'est-à-dire le bloc communiste, secoué par des événements successifs qui n'ont pu laisser les Occidentaux Indifférents face au communisme. Nous parlons ici du XXe Congrès et des révoltes automnales polonaises et hongroises. La crise hongroise est un point culminant car le rideau de silence qui avait été établi autour de l'URSS et de ses "satellites" s'est entrouvert avec les révoltes et l'intervention. A partir d'articles de fond publiés dans trois journaux français d'options idéologiques différentes, le Figaro, le Monde et l'Humanité, nous avons pu sonder l'opinion vis-à-vis l'URSS. Le présent mémoire veut donc retracer la persistance d'éléments de définition traditionnels autour d'une réalité mythifiée chez des médias d'information supposément au fait de l'actualité mondiale changeante. L'URSS était-elle une réalité en évolution ou correspondait-elle toujours à un faisceau de perceptions mythiques? / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La position de la Fédération de Russie dans les événements survenus en Crimée, 2013-2014 : contextes géopolitiques et justifications d'ordre politique, historique et culturelPawliw, Kim 29 May 2018 (has links)
En 2013-2014, l’Ukraine s’est vue tiraillée entre deux options : un rapprochement envers l’Union européenne par la signature d’un accord d’association ou un rapprochement envers la Fédération de Russie par l’acceptation de diverses aides financières. Suite aux manifestations proeuropéennes de l’Euromaïdan et au départ du président ukrainien prorusse, le Conseil suprême de la Crimée a tenu un référendum d’autodétermination afin d’acquérir son indépendance de l’Ukraine et de se faire incorporer à la Fédération de Russie. L’Organisation des Nations Unies n’a pas reconnu cette incorporation, la qualifiant d’illégitime. Dans ce contexte, les dirigeants russes ont tenté de justifier leurs actions en Crimée. L’objectif premier de la recherche était de caractériser et d’analyser la rhétorique des principaux acteurs russes cherchant à légitimer l’incorporation de la Crimée à la structure politique et administrative de la Fédération de Russie suite à la déclaration d’indépendance de la péninsule. La méthode utilisée, soit l’analyse de contenu, a permis d’identifier deux types de rhétoriques caractérisant les justifications des dirigeants russes et de leurs alliés : une rhétorique légale et une rhétorique identitaire. Les processus de construction de ces rhétoriques ont été analysés en identifiant les contextes, les acteurs et les idéologies qui ont contribué à leur formation. La rhétorique légale a fait référence à l’interprétation du droit international, notamment des principes d’autodétermination des peuples et d’intégrité territoriale des États, tandis que la rhétorique identitaire a fait référence à une interprétation de l’histoire russe cherchant à démontrer les liens unitaires entre d’une part la Fédération de Russie et l’Ukraine et, d’autre part, la Fédération de Russie et la Crimée. Afin d’approfondir l’analyse, la recherche a répertorié la manière dont ces rhétoriques se sont incarnées dans la réalité à travers diverses actions, qu’il s’agisse de sessions à l’ONU ou d’événements patrimoniaux, comme l’érection de monuments. / In 2013-2014, Ukraine was torn between two options: rapprochement with the European Union by signing an association agreement or rapprochement with the Russian Federation by accepting financial aid. After the pro-European protests known as the Euromaidan, and the departure of the pro- Russian president, the Supreme Council of Crimea held a referendum on self-determination in order to gain independence from Ukraine and to be incorporated into the Russian Federation. The United Nations did not recognize the incorporation and qualified it as illegitimate. In this context, the Russian leaders tried to characterize their action in Crimea as legitimate. The primary objective of this research is to characterize and analyze the rhetoric of the main Russian actors who presented Crimea’s incorporation into the political and administrative structure of the Russian Federation, following the declaration of the peninsula’s independence, as legitimate. Using content analysis in carrying out the research, two types of rhetoric adopted by the Russian leadership were identified: a legal rhetoric and an identity rhetoric. The construction process of both were analyzed in the course of the research through the identification of contexts, actors and ideologies that contributed to their development. The research learned that the legal rhetoric concerned the interpretation of international law, especially the principles of self-determination and territorial integrity of States. Whereas the identity rhetoric concerned the interpretation of Russia’s history in order to demonstrate the existence of unity between the Russian Federation and Ukraine and between the Russian Federation and Crimea. To gain additional information on both, the research also observed how they were expressed in specific situations, such as during UN sessions or during heritage events, for example the erection of monuments.
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La France et les questions politico-stratégiques franco-allemandes : de l’échec de la CED à l’unification allemande (1954-1990) / France in the french and german politico-strategic issues : from the failure of the European Defence Community to the unification of Germany (1954-1990)Dabo, Boubacar 21 March 2011 (has links)
Avant la création de la République fédérale d’Allemagne en 1949, la France et l’Allemagne se sont livrées la guerre à trois reprises (1870, 1914, 1945). L’objet de notre étude se propose de suivre le parcours des relations politico-stratégiques entre les deux pays depuis l’échec du projet de communauté européenne de défense en 1954 jusqu’à la réunification allemande en 1990. À travers cette étude, nous essayons de montrer comment le couple franco-allemand, malgré les réussites et les échecs, s’est imposé depuis la création de la RFA comme un axe fondamental dans l’espace européen à telle enseigne qu’il est considéré à tort ou à raison comme le « couple moteur » de l’Europe.Notre étude nous conduit à aborder les relations internationales contemporaines.Malgré ses succès sur le plan économique, politique et plus ou moins social, l’Union européenne pêche dans le secteur de la défense. Quelles sont les réticences à la mise en place d’un pôle européen de défense au sein de l’espace européen ? / Before the birth of the Federal Republic of Germany in 1949, France and Germanyhad been at war thrice (1870,1914, 1945).The object of our study is to follow the course of the politico-strategic relationshipthese two countries shared between the failure of the European Defence Community Project in 1954 and Germany’s reunification in 1990. All through this study, we willtry to explain how the French and German pair has become – despite both successand failure and since the birth of the FRG – a fundamental axis of the European Area : so much so that it is rightly or wrongly regarded as the ‘duet of Europe’.Our study will highlight today’s international relations, since despite its economic,political and social victories, the European Union has a lots of weaknessesconcerning Defence. Which arguments are held against the establishment of aEuropean pole of Defence within the European Area. ?
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Fabriquer les peuples du Nord dans les films soviétiques : acteurs, pratiques et représentations / The Peoples of the North made in Soviet films : actors, practises and representationsDamiens, Caroline 02 October 2017 (has links)
Cette thèse porte sur les représentations des peuples autochtones du Nord forgées par les films et téléfilms soviétiques de fiction. Mobilisant plusieurs approches — l’analyse filmique, l’histoire culturelle du cinéma, l’histoire des représentations et l’histoire politique soviétique —, elle confronte les films à des sources non-films (presse, archives papier, entretiens), afin de mettre en lumière la construction d’une subjectivité et d’un regard. Il s’agit également de décortiquer la fabrication des représentations, dans ses dimensions à la fois les plus concrètes et les plus symboliques. En ce sens, la question de la participation ou de la non-participation des autochtones à la création de leur image filmique, que ce soit devant ou derrière la caméra, constitue une autre interrogation centrale. Les représentations filmiques des peuples du Nord, tiraillées en permanence entre visions du « progrès » et de l’« authenticité », opèrent à l’écran comme autant d’images qui permettent à l’Union soviétique d’évaluer sa propre perception de la modernité. Des années 1920 aux années 1980, les figures cinématographiques autochtones circulent entre deux pôles d’un continuum, qui va de l’incarnation d’une arriération à éliminer au nom de la soviétisation à celle d’une harmonie avec la nature, désormais perdue ou menacée. Par ailleurs, en prenant en compte la question de la contribution des autochtones à la création de leur propre image, cette thèse s’attache à montrer que le film constitue un espace complexe, où plusieurs lectures et usages sont possibles selon la position des participants. / This thesis focuses on the representations of indigenous peoples of the North in Soviet fiction films and made for TV movies. Mobilizing several approaches — film analysis, the cultural history of cinema, the history of representations and Soviet political history — it confronts films with non-film sources (press, paper archives, interviews) in order to highlight the construction of a subjective point of view. It also studies the production of these representations, in both its most concrete and symbolic dimensions. The issue of the participation or non-participation of indigenous peoples in the creation of their image on film, whether in front of or behind the camera, is another central question. The filmic representations of the peoples of the North, constantly torn between visions of “progress” and “authenticity,” operate on the screen as images that allowed the Soviet Union to evaluate its own perception of modernity. From the 1920s to the 1980s, images of indigenous people shifted along a spectrum ranging from the incarnation of backwardness to be eliminated in the name of Sovietization to the embodiment of harmony with nature, now lost or threatened. Moreover, taking into account the question of the contribution of the indigenous people to the creation of their own image, this thesis demonstrates that cinema became a complex space, where different readings and uses were possible according to the position of the participants.
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Sovereign debts in trouble timesOosterlinck, Kim January 2003 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Sous l'oeil des instances officielles : la coopération entre peintres français et soviétiques dans l'entre-deux-guerres / Under the watchful eye of the authorities : French and Soviet painters cooperating in the interwar periodTrankvillitskaïa, Tatiana 13 December 2014 (has links)
Cette thèse analyse les échanges artistiques entre la France et l’URSS durant l’entre-deux-guerres, leurs rouages et les avantages mutuels qu’ils présentent. Cette période connaît quatre phases successives, ce qui permet de découper la recherche en autant de parties. La première étudie la période d’avant la reconnaissance de l’URSS par la France et la mise en place des relations diplomatiques (avant 1924) ; la deuxième se penche sur les premiers liens officiels qui suivent ladite reconnaissance (1925-1928) ; la troisième s’intéresse aux années 1928-1934, période du « Grand Tournant » dans l’économie soviétique, et enfin la quatrième englobe les années qui suivent l’instauration du réalisme socialiste en 1934 et se termine avec la guerre. Notre projet tente d’évaluer la pertinence de l’approche stéréotypée portant sur le lien entre art et idéologie, de voir si la peinture soviétique, telle que présentée lors des expositions en France, était similaire à celle exposée en URSS et constituait un outil de propagande à part entière. Sous quelle forme l’art soviétique est-il présenté en France et quel est le rôle des instances dans la mise en place de ces manifestations ? Il s’agit d’étudier le rôle des acteurs de ces échanges : instances étatiques, associations, galeries, spécialistes d’art, intellectuels, collectionneurs ou enfin les artistes eux-mêmes. Nous nous intéressons également aux expositions d’artistes français et à l’organisation de leurs voyages en URSS. Ce travail montre que les maillons de la chaîne « politique-idéologie-finances » sont intimement liés entre eux et que l’argent a souvent un rôle décisif pour les instances soviétiques. / This dissertation focuses on artistic exchange between France and the USSR in the interwar period, its mechanisms and the benefits it presented. This period can be divided into four successive phases, accounting for the four parts this research falls into. The first part studies the years leading up to the recognition of the USSR by France and the setting up of diplomatic relations (prior to 1924); the second part deals with the first official links following the recognition (1925-1928); the third part focuses on the years 1928-1934, a period of economic change also known as « the Great Turn » in Soviet economy and the fourth and final part spans the years after socialist realism was established from 1934 on up to the outbreak of the war. This research questions the stereotypical approach to the link between art and ideology and asks whether Soviet painting, as shown during exhibitions in France, was similar to that shown in the USSR and whether it was, or not, a sheer tool for propaganda. Under what form was Soviet art presented in France and what role did authorities play in organizing artistic events? The role played by the actors of this exchange is studied: state authorities, associations, art galleries, art specialists, intellectuals, collectors, intellectuals, and last but not least the artists themselves. Also studied are the exhibitions of French artists and how their trips to the USSR were organized. This research shows that politics, ideology and money are tightly linked together and that money played a decisive role for Soviet authorities.
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Canadian reds : the Young Communist League of Canada, international communism and the Soviet experience (1917-1939)Pankratova Dyakonova, Daria 12 1900 (has links)
La thèse représente une première tentative de construire un narratif sur la Ligue de la jeunesse communiste du Canada (fondée en 1923) pendant la période de l'entre-deux-guerres, jusqu'ici absente des recherches existantes sur le communisme ou le socialisme canadiens. La thèse porte sur l'évolution des relations entre la Ligue de la jeunesse communiste (LJC), l'Internationale communiste (ou Komintern) et l'Internationale des jeunes communistes, où les communistes soviétiques ont joué un rôle prédominant. Cette recherche met en lumière de nombreux changements mineurs et majeurs dans la politique de la LJC, façonnés par les contextes nationaux et internationaux dans lesquels l’organisation a dû agir.
La thèse soutient que malgré un enthousiasme sincère pour la ligne de l'Internationale et l'expérience soviétique, les jeunes communistes canadiens souvent avait de la difficulté d’appliquer les directives de l'Internationale au Canada. Ni le Komintern, ni le mouvement communiste au Canada n'étaient monolithiques. Au contraire, il y a eu de nombreux conflits à trois niveaux: entre le mouvement communiste international et la Ligue; entre la Ligue et le Parti communiste du Canada (PCC); et entre les groupes locaux ou linguistiques de la Ligue et son leadeurship national. La répression de la gauche par l’État dans les années 1920s et 1930s, les problèmes de financement et le nombre de membres dérisoire ont également entravé la mise en œuvre des politiques de l’Internationale. En même temps, le faible niveau de contrôle permettait un certain degré de flexibilité et d’autonomie dans les politiques de la Ligue canadienne.
Suivant la position de l’International des jeunes communistes, la jeunesse communiste canadienne a mis un accent particulier sur le militantisme anti-capitaliste et anti-impérialiste, puis anti-fasciste et anti-nazi. Cependant, la Ligue semblait avoir agi de manière indépendante en ce qui concerne les revendications immédiates de la jeunesse canadienne et les politiques culturelles, en particulier pendant la Grande Dépression. La Ligue s'est engagée conjointement avec d'autres organisations de jeunesse pour promouvoir les demandes immédiates des jeunes, même lorsque Moscou n’encourageait pas une telle stratégie. Les initiatives venaient souvent des organisateurs locaux, même si les autorités canadiennes étaient convaincues que Moscou était à l'origine de chaque action de la Ligue.
Dans les années 1930 en particulier, la LJC, à travers un réseau d’organisations sociales et culturelles, a eu accès à des jeunes de différentes orientations politiques - la gauche socialiste, le centre-gauche et même les «forces bourgeoises». L’impact et la portée de la LJC ont encore été renforcés par la fait que les sympathisants de l'organisation appartenaient à des milieux sociaux divers et incluaient non seulement des jeunes travailleurs et fermiers, mais aussi les étudiants du secondaire et de l'université, les artistes, les sportifs et les jeunes cols blancs, dont beaucoup appartenaient à des organisations religieuses de jeunesse. Pour ces jeunes, la LJC était le lieu qui fournissait les solutions marxistes à des questions brulantes de l’époque, telles que le chômage des jeunes et l’absence de sécurité sociale, l’injustice sociale ou encore la montée du fascisme et de l’impérialisme au Canada et à l’étranger. / The dissertation represents the first attempt to construct a narrative about the Young Communist League of Canada (founded in 1923) during the inter-war period, so far absent in existing research on Canadian communism or socialism. The thesis focuses on the evolution of the relationship between the Young Communist League (YCL) and the Communist International and Young Communist International where Soviet Communists played a predominant role. It sheds light on numerous minor and major changes of policy shaped by the national and international contexts in which these organisations had to act.
The dissertation argues that despite genuine enthusiasm toward the International’s line and the Soviet experience, Young Canadian Communists often found it difficult to implement the International’s directives in Canada. Neither the International nor the communist movement in Canada was monolithic. On the contrary, there appear to have been numerous conflicts on three levels: between the International and the League; between the League and the Communist Party of Canada; and between local or linguistic groups in the League and its national leadership. The state repression of the left during the whole inter-war period, derisory level of funding and membership numbers also impeded the implementation of the International’s policies. At the same time, the International’s weaker levels of control allowed for a certain degree of flexibility and autonomy in the Canadian League’s policies.
Following the position of the Young Communist International, the Canadian communist youth placed special emphasis on anti-capitalist and anti-imperialist, and later anti-fascist and anti-Nazi, militancy. However, the League appeared to have acted independently as far as immediate demands of the youth and cultural policies were concerned, especially during the Great Depression era. The League engaged in joint activism with other youth organisations, even when Moscow did not encourage such strategy. The initiatives often came from local grassroots organizers, although Canadian authorities were convinced that Moscow was behind each and every action of the League.
In the 1930s in particular the YCL, through a network of social and cultural organisations, gained access to youth of different political orientations – the socialist left, centre-left and even “bourgeois forces.” The YCL’s impact and outreach were further increased by the fact that the organisation’s sympathizers, if not members, belonged to diverse social backgrounds and included not only young workers and farmers but also High School and University students, artists, sportsmen, young white collars, many of them belonging to religious youth groups.
For these young people, the YCL was the place that provided Marxist solutions to burning questions of the time such as youth unemployment and absence of welfare, social injustice, growth of fascism and imperialism in Canada and abroad.
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