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Turning the kaleidoscope: fractured narratives and altered presumptions in anti-terrorism detention practices

This thesis deconstructs some of the discourse surrounding post-9/11 terrorism detention regimes. In the crisis atmosphere that immediately followed the 9/11 attacks, a number of baseline presumptions quickly emerged and appear to have been accepted as foundational bases for various forms of extraordinary detention practices. This phenomenon played out differently in various places, but many of these practices had commonalities in terms of the foundations on which they were established. Over time, many of these presumptions have solidified, and they have now gained acceptance as familiar. As the practices are increasingly normalized, critique of them becomes problematic and difficulties arise in determining proper future steps. For various reasons, including the crisis atmosphere under which the practices arose, differences in values across national jurisdictions, and differences in judicial treatment of government initiatives, the narrative surrounding how suspected terrorists should be detained has ultimately become somewhat fractured. Frequently, inconsistent standards are now applied to different terrorism suspects, with some being detained entirely outside of the criminal-justice system, and the bases for these discrepancies are seemingly difficult to explain. A question arises as to whether the fracturing is symptomatic of an underlying structural crack in the foundation of these changed practices, relating back to the issue of the underlying presumptions.This thesis questions the presumptions underscoring these altered practices to suggest that a further challenge is required before the international community can effectively move forward in addressing terrorism detentions. It does so by drawing from elements in argumentation theory to question the soundness of the discursive foundations that supported many of these changes. More than ten years after 9/11, these initial presumptions continue to factor heavily in national anti-terrorism strategies, so the question of whether they are sound has continuing relevance. Many factors were assembled to paint the picture that emerged immediately after the 9/11 attacks. When one shifts the proverbial kaleidoscope, those pieces can be reassembled to create a new, equally viable, picture arising from the same constituent parts. Unpacking the discourse that arose after the attacks can provide insights into new ways to view these practices. By looking back, it may be possible to construct a new way of looking forward. / Cette thèse déconstruit le discours supportant certains régimes de détention d'individus suspectés de terrorisme mis en place après le 11 septembre 2001. Dans l'atmosphère de crise qui a suivi les attentats, un nombre de présomptions ont rapidement été avancées et, semble-t-il, simplement acceptées comme bases de référence pour diverses mesures de détention exceptionnelle. Bien que l'impact de ce phénomène ait pu varier par endroit, il demeure que nombreuses de ces mesures reposent sur des fondements communs.Avec le temps, plusieurs de ces présomptions se sont solidifiées, et ont maintenant acquis une large reconnaissance. Au fur et à mesure que les pratiques se normalisent, il devient de plus en plus difficile de les critiquer et de déterminer quelles pourrait être les prochaines étapes. Pour de multiples raisons, y compris l'atmosphère de crise dans laquelle les mesures de détention exceptionnelle se sont développées, mais aussi les différences de valeurs entre les juridictions nationales et dans le traitement judiciaire des initiatives gouvernementales, le discours entourant la façon dont les individus suspectés de terrorisme doivent être détenus s'est d'une certaine manière fracturé. Souvent, les critères appliqués diffèrent d'un suspect à l'autre; certains individus étant mêmes détenus avec un processus entièrement étranger au système de justice criminelle, et la source de ces divergences n'est pas évidente. La question est donc de savoir si cette fracture n'est pas en réalité que le symptôme d'un problème de fondations, à savoir les présomptions à la base de ces mesures de détention. Cette thèse remet en cause les présomptions sous-tendant ces mesures altérées et suggère qu'un tel exercice est nécessaire pour que la communauté internationale puisse progresser sur la question de la détention d'individus suspectés de terrorisme. Éléments de la théorie de l'argumentation sont utilisés afin de sonder le bien-fondé des arguments ayant supporté bon nombre de ces changements. Plus de dix ans après les attentats, les présomptions avancées initialement ont encore d'importantes répercussions sur les stratégies anti-terrorisme nationales, ce qui rend la démarche d'autant plus pertinente. De nombreuses pièces se sont assemblées pour produire l'image qui commença à prendre forme au lendemain du 11 septembre. Cependant, si l'on tourne le kaléidoscope, ces mêmes pièces peuvent se recombinées pour créer une image différente, mais tout aussi valable. Décomposer les éléments constitutifs du discours post-attentats aide à jeter un nouvel éclairage sur les mesures de détention exceptionnelle. Regarder en arrière, peut, en l'instance, aider à trouver de nouvelles façons d'aller de l'avant.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.116913
Date January 2013
CreatorsDuffy, Maureen
ContributorsRene Provost (Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Civil Law (Faculty of Law)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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