La gouvernance des espaces protégés au Rwanda a longtemps été caractérisée par des méthodes coercitives en matière de conservation, avec des conflits entre les gestionnaires de ces espaces et les populations riveraines. Ce constat est relativement courant dans les espaces protégés de tous les pays. Mais, au Rwanda, se surajoutent deux phénomènes aggravants : la très forte densité démographique et les difficiles conditions socio-économiques avec lesquelles les populations locales vivent qui se traduisent notamment par le problème du manque de terres et par une grande pauvreté. Dans le but de transformer les mauvaises pratiques héritées de la colonisation, cette gouvernance s'est tournée, depuis 2002, vers des politiques de conservation participative à travers les Projets Intégrés de Conservation et de Développement. Après quelques années d'expérimentation, les résultats de cette nouvelle approche de conservation sont loin d'être satisfaisants. Le fait que les acteurs locaux ne soient pas bien intégrés est la première cause. Pour apporter quelques pistes de solutions, cette thèse s'inspire des expériences des autres pays en matière de conservation participative. Toutefois, compte tenu des particularités des espaces protégés du Rwanda, ces expériences apportent peu au cas rwandais. Cette thèse propose un modèle adapté à la situation rwandaise, avec une gouvernance locale responsable et un développement local conciliant les objectifs de conservation et ceux de réduction de la pauvreté.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00449865 |
Date | 04 September 2009 |
Creators | Rwanyiziri, Gaspard |
Publisher | Université de Pau et des Pays de l'Adour |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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