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Genre du pouvoir et démocratie libérale en Mongolie Analyse de l'échec du mouvement associatif des femmes, entre espace politique, nomadisme et ONG internationales.

Notre thèse de doctorat a cherché à révéler les mécanismes explicatifs du net recul de la présence des femmes au sein de l'espace du pouvoir en Mongolie, depuis l'adoption de sa Constitution démocratique en 1992. L'étude a porté sur les différentes stratégies élaborées par les femmes individuellement et collectivement dans la constitution de différents capitaux sociaux afin d'accéder à l'espace du pouvoir : capital politique, économique et intellectuel en première partie, capital familial et symbolique propres à la culture nomade en seconde partie, et enfin capital « féminité » et « reconnaissance internationale » constitué par le mouvement associatif des femmes en troisième partie. La thèse montre que l'une des principales raisons de l'échec de leurs luttes est, non pas le manque de capitaux, mais bien leur instrumentalisation par les leaders politiques. Surtout, elle en arrive à la conclusion que l'espace du pouvoir, distinct de l'espace public et politique, est un espace privé, c'est-à-dire fermé, secret et auto-reproduit, y compris en système démocratique comme en Mongolie.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00545781
Date02 July 2010
CreatorsJarry-Omarova, Anna
PublisherEcole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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