Ce mémoire comporte deux grands axes en rapport avec le motif de la dérobade. Il s’agit d’étudier ce mouvement dans le texte, qui signale un retrait, une protection, ou une autre forme d’action dans mon écriture et chez deux auteures du XXe siècle, Marina Tsvetaeva (1892-1941) et Sylvia Plath (1932-1963). Dans la première partie de ce mémoire, je présente le fruit de ma création intitulé Marées d’Iris, un roman par tableaux qui regroupe récits, dessins et poèmes. Iris, la protagoniste qui parle au « je », est en proie à un étouffement quotidien. Ce roman par tableaux cherche à figurer ses dérobades à différents moments de sa vie.
La partie réflexive de ce mémoire s’offre comme une analyse comparée des mouvements de dérobade dans l’écriture de Marina Tsvetaeva et Sylvia Plath. Y seront abordés les écrits intimes Vivre dans le feu : confessions, publié en 2005 aux éditions Robert Laffont, et Journaux 1950-1962, publié en 1999 chez Gallimard. Les mouvements de la dérobade seront appréhendés à partir d’analyses thématiques et formelles, suivant l’hypothèse que la dérobade sert d’exutoire à l’étouffement, en plus d’offrir une solution aux angoisses identitaires et amoureuses. Deux récits serviront ensuite à l’exploration des traits de la dérobade dans l’écriture fictionnelle, afin de déterminer leur incidence sur Ma mère et la musique de Marina Tsvetaeva, recueil publié en 1979 aux éditions l’Âge d’Homme, et La cloche de détresse de Sylvia Plath, roman publié en 1972 chez Gallimard.
Identifer | oai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/10535 |
Date | January 2017 |
Creators | Leduc, Billie-Anne |
Contributors | Watteyne, Nathalie |
Publisher | Université de Sherbrooke |
Source Sets | Université de Sherbrooke |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Mémoire |
Rights | © Billie-Anne Leduc |
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