Ma thèse s’inspire des possibilités d’analyses que permet l’évocation de l’espace forestier en littérature. En étudiant La quête d’Alexandre d’Hélène Brodeur, L’Obomsawin de Daniel Poliquin et Un vent se lève qui éparpille de Jean Marc Dalpé, je montre que la forêt du Nord ne sert pas exclusivement de cadre à la diégèse, mais elle participe tantôt à la structure sémiotique de l’œuvre en suscitant les émotions des personnages, devient parfois personnage, et symbolise ailleurs une quête utopique. Ce travail se fonde sur l’approche géocritique, cette « manière de concevoir [la littérature] comme un espace imaginaire » et les travaux de Gaston Bachelard, de Robert Harrison, de Catherine Addison et de Margaret Atwood qui ont exploré les liens entre l’espace forestier et les significations qui lui ont été associées.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/20640 |
Date | January 2012 |
Creators | Noël, Martine |
Contributors | Hotte, Lucie |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
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