La présente recherche démontre une reconnaissance progressive des impacts du phénomène de mondialisation et d’urbanisation rapide sur les femmes et les filles dans les villes du Sud. La violence envers les femmes et les filles en milieu urbain est de plus en plus reconnue comme un enjeu de développement par les organisations internationales. Afin d’explorer et d’analyser cet enjeu, quatre théorisations visant une réduction de la violence envers les femmes et les filles à faible revenu en milieu urbain sont exposées en insistant sur la dimension de genre. L’étude de cas de Jagori, une organisation indienne, permet de cerner les liens entre ces théorisations (droits humains, sécurité humaine, accès direct aux services et droit à la ville) et les interventions sur le terrain. La documentation et les entretiens avec des personnes-clés ont permis de démontrer que l’utilisation plurielle de ces théorisations se fait graduellement et de façon stratégique. La structure d’opportunité politique et la structure de mobilisation exposent les différents facteurs qui viennent influencer le lien théorisation-intervention. Dans le cas de Jagori, ces structures complexifient la pratique et amènent des changements importants dans leurs interventions tout en lui conférant une plus grande visibilité auprès des acteurs influents. L’accès aux ressources matérielles et symboliques accordé par l’État et les organisations internationales est indispensable et fait en sorte que Jagori doit arrimer ses interventions avec les discours et les priorités établies par ces acteurs.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:OOU-OLD./22761 |
Date | 24 April 2012 |
Creators | Bérubé, Marie-Hélène |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse / Thesis |
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