L'année 2009 marque le trentième anniversaire de l'accession au pouvoir de la première femme Premier ministre du Royaume-Uni, Margaret Thatcher, et ainsi le début d'une période dont la politique est marquée par son idéologie, celle du parti conservateur sous sa direction. Certains avancent même que la politique entreprise par le parti travailliste par la suite, et ce depuis son élection en 1997, est une poursuite du travail entrepris par les conservateurs sous la direction de Margaret Thatcher. Or, la période des trente années précédentes a aussi vu une évolution spectaculaire des statuts des composantes de l'Union britannique. En effet, 1979 est l'année du premier référendum sur la question constitutionnelle. Si ce référendum, par sa nature même, était voué à l'échec, il ne mit pas pour autant fin à un travail acharné des partisans de l'autonomie écossaise. Sous l'influence de courants nationalistes, les nations de l'Union britannique acquirent davantage d'indépendance dans le processus nommé dévolution. La fin des années soixante-dix est aussi une période de mobilisation quant à la question de la représentation des femmes dans la société écossaise, et plus particulièrement dans la sphère politique. Ainsi, ces deux problématiques (d'une part la question constitutionnelle et d'autre part la place des femmes en politique) semblent intimement liées dans la période 1979-2009, puisque la population écossaise ainsi que des groupes de réflexion constitués de femmes ont travaillé ardemment afin d'obtenir une meilleure représentation dans le monde politique, et de manière générale, dans la société. Ce travail de recherche s’interroge quant à l’incidence qu’a pu avoir cette période de changements sur le statut des femmes en Écosse – y a-t-il eu une amélioration de leur représentation ? Et si c'était le cas, ce changement serait-il imputable au nouveau système politique mis en place ? Les dix premières années de travail du nouveau Parlement écossais (1999-2009) sont analysées à travers du prisme de la question de la représentation des femmes et du particularisme (ou non) de la politique menée par une instance plus féminisée. / In 1979, Margaret Thatcher became the United Kingdom’s first female Prime Minister and 2009 was thus the 30th anniversary of that historical landmark. Those three decades are sometimes considered as having been largely influenced by her policy, even during the Labour rule (1997-2010) which followed her Premiership (1979-1990, followed by John Major’s). The same period became the scene of much debate on the constitutional question, as 1979 was the year of the failed referendum on devolution. However, it did not prevent those who believed in Scotland’s autonomy from further considering their options. At the same time, the Women’s Movement fought for gender equality, in the political area as well as other domains. Both causes collided in the call for better representation, which culminated in the 1990s. The research led on those particular times of change questions the links between both movements (the one in favour of autonomy and the one for gender equality) and whether they were able to work together towards a better representation of women in Scotland. The first ten years of the Scottish Parliament (1999-2009) are looked at through the scope of that notion of female representation: was a better one achieved? And if so, has it had a major impact on the way matters are handled in the newly established Scottish Parliament?
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015LIL30015 |
Date | 22 June 2015 |
Creators | Mège-Revil, Elisabeth |
Contributors | Lille 3, Davis, Richard |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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