Ce mémoire a comme objectif d'évaluer l'effet financier net pour le gouvernement du Québec d'une politique visant à ne plus financer les écoles primaires et secondaires privées avec les déniers de l'État. Cette question économique est d'actualité, puisqu'une telle politique a été suggérée au Gouvernement du Québec en commission parlementaire aussi récemment qu'en novembre 2004. Pour résoudre cette problématique, nous estimons une fonction où la variable dépendante est constituée de la proportion des élèves d'une province fréquentant le secteur privé et où l'une des variables explicatives représente les subventions par élève. Les coefficients d'une telle fonction, obtenus en utilisant des modèles d'estimation à effets fixes, aléatoires et à variables instrumentales, nous permettent de conclure qu'une telle politique engendrerait un bénéfice financier pour le gouvernement québécois. Toutefois, nous ne nous intéressons qu'à l'aspect financier dû aux migrations probables d'élèves entre les secteurs privé et public. Ainsi, nous ne tenons pas compte des variations de bien-être de la population consécutifs à une telle mesure, ni à des coûts de transition éventuels susceptibles de l'accompagner.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.3163 |
Date | January 2006 |
Creators | Garon, Jean-Denis |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/3163/ |
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