Le réchauffement climatique appelle, entre autres, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cette réduction passe par l'électrification du transport scolaire au Québec, une transition technologique. Il est problématique qu'elle progresse lentement. Geels affirme qu'elle est ralentie par l'action des acteurs dominants du secteur. Dans notre recherche, nous nous sommes demandé si les acteurs de l'autobus scolaire diesel résistent à l'arrivée de l'autobus scolaire électrique. Nos hypothèses postulaient qu'ils résistent. À l'aide de la perspective multiniveaux de Geels nous avons effectué 10 entrevues semi-dirigées avec des acteurs du secteur des autobus scolaires. Nos résultats corroborent seulement en partie nos hypothèses. Nos résultats indiquent aussi que ce sont davantage des facteurs de sélection, issues du gouvernement du Québec, qui apparaissent déterminants dans le succès de l'électrification de l'autobus scolaire. De futures recherches sur les transitions technologiques en transport auraient avantage à analyser les facteurs de sélection issus des actions des gouvernements, eux-mêmes poussés par l'opinion publique, deux facteurs qui se situent tous deux dans ce que Geels a appelé le paysage sociotechnique.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:https://corpus.ulaval.ca:20.500.11794/100343 |
Date | 15 September 2022 |
Creators | Lavigne-Lefebvre, Nicolas |
Contributors | Mercier, Jean, Carrier, Mario |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (vii, 137 pages), application/pdf |
Coverage | Québec (Province) |
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