Objectifs : Étudier l’association entre la concentration sérique prédite de 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D) et la récidive du cancer de l’ovaire. Comme objectif secondaire, nous avons examiné cette association selon les strates d’IMC et avons examiné l’association entre les 3 sources principales de vitamine D et la récidive du cancer de l’ovaire. Contexte : Le cancer de l'ovaire est le cancer gynécologique le plus létal au Canada. Compte tenu de son mauvais pronostic et des faibles connaissances sur les facteurs modifiables influençant sa survie, il est nécessaire d’identifier et d’étudier ces facteurs. La vitamine D semble améliorer la survie au cancer du sein et du colon, mais son association avec la survie au cancer de l’ovaire demeure incertaine. Pour ces raisons, nous avons examiné l’association entre la concentration sérique prédite de 25-hydroxivitamine D et la récidive du cancer de l’ovaire. Méthodologies : 99 femmes âgées de 37 à 75 ans ayant reçu un diagnostic de cancer épithélial de l'ovaire de haut grade, ayant été traité, et ayant participé à l'étude sur les Habitudes de vie et le PRonostic du cancer de l'Ovaire au Québec (HPROQ) ont été incluses dans cette étude. Un modèle de prédiction a été utilisé pour estimer la concentration sérique en 25(OH)D des femmes. Le modèle de prédiction utilise des données relatives au mode de vie, aux données sociodémographiques, aux habitudes alimentaires et aux attributs personnels ayant été recueillies par 2 questionnaires distincts à la baseline (6 mois après la fin des traitements). Les données cliniques ont été obtenues à partir des rapports de pathologie et des rapports médicaux. Nous avons utilisé le modèle à risque proportionnel de Cox pour estimer les rapports de risque instantanés (HR) et les intervalles de confiance à 95% (CI). Résultats : À la fin du suivi, 48 % des femmes avaient subi une récidive. Pour l’association entre la concentration sérique prédite de 25(OH)D, nous avons observé un HR ajusté de 0.91 par incrément de 20 nmol/L de concentration sérique prédite de 25(OH)D (IC à 95% : 0,62, 1,34). Cependant, en stratifiant pour l’IMC, nous avons observé une réduction du risque de récidive de 50% par incrément de 20 nmol/L de concentration sérique prédite de 25(OH)D pour les femmes ayant un IMC < 25 kg/m2 (HR entièrement ajusté : 0.50 ; 95% CI : 0.28, 0.90), alors qu’aucune association significative n’a été trouvée parmi celles ayant un IMC ≥ 25 kg/m2 (HR entièrement ajusté : 1.25 ; 95% CI : 0.70, 2.29). Les associations pour les 3 sources de vitamine D étaient près de la valeur nulle. Conclusion : Overall, our results suggest an inverse association between predicted 25(OH)D serum concentration and ovarian cancer recurrence in women with a BMI < 25 kg/m2. / Objectives : To investigate the association between predicted 25-hydroxivitamin D (25(OH)D) serum concentration and ovarian cancer recurrence. As a secondary objective, we examined this association by BMI strata and investigated the association between the 3 major sources of vitamin D and ovarian cancer recurrence. Background : Ovarian cancer is the most lethal gynecological cancer in Canada. Given its poor prognosis and the limited knowledge about modifiable factors influencing survival, it is necessary to identify and study these factors. Vitamin D appears to improve breast and colon cancer survival, but its association with ovarian cancer survival remains uncertain. For these reasons, we examined the association between predicted 25-hydroxivitamin D serum concentration and ovarian cancer recurrence. Design and methods : 99 women diagnosed with high grade epithelial ovarian cancer aged between 37-75, who were previously enrolled in the lifestyle Habits and the PRognosis of Ovarian Cancer in Quebec Study (HPROQ), were included in this study. A prediction model was used to estimate women’s 25(OH)D serum concentration. The prediction model uses lifestyle, sociodemographic, eating habits and personal attributes data that were collected through 2 different questionnaires at baseline (6 months after the end of treatments). Clinical data were obtained from medical and pathological reports. We used Cox proportional hazards regression to estimate adjusted hazard ratios (HRs) and 95% confidence intervals (CIs). Results : At the end of follow-up, 48% of women had had a recurrence. For the association between predicted serum 25(OH)D concentration, we observed an adjusted HR of 0.91 per 20 nmol/L increment of predicted 25(OH)D serum concentration (95% CI: 0.62, 1.34). However, when stratified for BMI, we observed a 50% reduction in recurrence risk per 20 nmol/L increment in predicted serum 25(OH)D concentration for women with BMI < 25 kg/m2 (fully adjusted HR: 0.50; 95% CI: 0.28, 0.90), while no significant association was found among those with BMI ≥ 25 kg/m2 (fully adjusted HR: 1.25; 95% CI: 0.70, 2.29). Associations for all 3 sources of vitamin D were close to the null value. Conclusion : Overall, our results suggest a small inverse association between predicted 25(OH)D serum concentration and ovarian cancer recurrence, with the strongest association seen in women with a BMI < 25 kg/m2.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/32514 |
Date | 08 1900 |
Creators | Laforme, Jérôme |
Contributors | Koushik, Anita |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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