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Flux financiers et endettement de l'État : simulations par modèle d'équilibre général calculable (MEGC)

Le but de ce travail est de réfléchir sur la problématique de l'endettement d'un gouvernement, des multiples justifications pour recourir à l'emprunt et de ses conséquences économiques, tant sur les divers agents économiques que sur l'activité économique globale. L'approche choisie est de présenter un modèle mathématique décrivant une petite économie ouverte fictive et d'y effectuer des simulations par ordinateur représentant plusieurs scénarios d'endettement. Je recense ainsi la plupart des situations imaginables : d'un gouvernement qui accroît son endettement afin de diminuer les impôts au gouvernement interventionniste qui accroît les dépenses publiques afin de stimuler l'activité économique à court terme, sans oublier le gouvernement qui contracte des emprunts uniquement afin d'amortir les investissements publics en infrastructures. Toutes ces simulations sont ensuite comparées à une situation de référence afin d'en dégager des conclusions. Le modèle informatique est lourd et la valeur de plusieurs variables doit être déterminée arbitrairement. La valeur et l'amplitude des résultats ne doivent donc pas être pris au premier degré. Par contre le but n'était pas d'aboutir à une mesure précise des conséquences économiques, mais plutôt de développer un cadre d'analyse général permettant de comparer plusieurs scénarios différents, de mieux comprendre la mécanique des différents canaux de transmission des chocs économiques et, souhaitons-le, de dégager une conclusion commune a ces différentes simulations. A cet effet, bien que les chocs microéconomiques diffèrent selon que l'action d'un gouvernement cible différents groupes économiques, il existe un dénominateur commun évident: un gouvernement s'endette parce qu'il ne taxe suffisamment pour financer ses dépenses. Alors que la taxation effectuera des prélèvements sur le revenu, les profits, les dépenses de consommation et autres, l'endettement de son côté agit comme une taxe sur l'épargne. Les fonds prêtés au gouvernement ne sont pas prêtés aux investisseurs privés et dès lors, a moins que la réserve de fonds prêtables soit illimitée, l'investissement privé et la croissance économique en souffriront. Il s'agit de la conclusion générale qui apparaît dans la plupart des simulations, sauf exception. Si l'ont dit souvent qu'un ménage doit dépenser selon ses moyens, cet adage est toujours vrai dans le cas d'un gouvernement.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/19112
Date12 April 2018
CreatorsMarchand, Mathieu
ContributorsDecaluwé, Bernard
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format116 f., application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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