Cette étude longitudinale vise à identifier la contribution relative de variables socio-émotionnelles, mesurées alors que l'enfant est âgé entre 12 et 16 mois, dans la prédiction de l'intelligence au préscolaire. Pour ce faire, elle met en relation l'attachement à la mère, la détresse du nourrisson lors des épisodes de séparation de la Situation Étrangère (SE) et l’évaluation maternelle du tempérament de celui-ci, avec son niveau de développement cognitif à 43 mois. L’échantillon total pour les deux périodes de l'étude se compose de 46 dyades mère-enfant. Les résultats démontrent que l'appartenance au groupe d’attachement ambivalent (C) est associée à un score élevé au facteur de compréhension verbale de l'Échelle d'intelligence Stanford-Binet (SB-IV). Les analyses suggèrent de plus qu'un niveau élevé de détresse, lors de la deuxième séparation de la SE, est lié à une performance intellectuelle supérieure aux facteurs compréhension verbale et raisonnement non-verbal/visualisation du SB-IV. La perception maternelle du tempérament de l’enfant en bas âge n’apparaît pas associée aux mesures cognitives au préscolaire. Les résultats sont discutés en tentant d’expliquer les trajectoires d’influence du développement intellectuel de l’enfant qui sont communes aux variables de relation et de tempérament.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/40554 |
Date | 09 March 2021 |
Creators | St-Amand, Pascale |
Contributors | Tessier, Réjean |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | vi, 78 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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