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Politiques sociales et développement : le cas du Congo-Brazzaville

Cette recherche s'intéresse à la relation de type dynamique qui existe entre les politiques sociales et le développement dans les pays du Sud. Elle vise précisément à mettre en lumière l'évolution des politiques sociales et le développement au Congo-Brazzaville au cours des années 1960 à 2000, c'est-à-dire, des années au cours desquelles, précisément, le pays a fait des choix économiques, politiques et idéologiques qui ont affecté positivement ou négativement l'éclosion d'un développement et surtout de l'émergence ou non d'un État social à l'image de l'État-providence dans les pays du Nord.
Le Congo-Brazzaville, comme bon nombre d'autres pays africains, cherche péniblement sa voie. Une voie aujourd 'hui pleine de défis toujours grandissants: le commerce international, l'influence des organisations internationales, la mondialisation, sans oublier l'échec du développement qui a caractérisé ce pays durant plus de 40 ans et ce, à cause des facteurs à la fois endogènes (instabilité politique, mal gouvernance, corruption des élites, déficit démocratique, etc.) et exogènes (mauvaise maîtrise des relations internationales, mesures d'ajustement structurel, dettes extérieures, etc.).
Les politiques sociales comme tremplin pour conquérir le bien-être, donc le développement, nous ont paru tout au long de cette recherche comme une exigence préalable qui, accompagnée également d'un point de vue endogène, des mesures radicales telles que la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance, la pratique de la démocratie et la redynamisation du secteur informel, peuvent constituer des jalons pour la construction du bien-être collectif au Congo-Brazzaville. Les théories et modèles de développement mis en perspective par certains théoriciens et auteurs ont fait l'objet d'un examen qui nous a éclairés dans notre recherche, en ce sens que leur mise en cause a été et est beaucoup plus d'actualité, à cause de l'échec dans leur mise en pratique tout au long du discours sur le développement, notamment dans les pays du Sud. Deux points de référence, la Tunisie et le Costa Rica, ont fait l'objet d'une attention particulière qui nous a permis de nous convaincre que le développement, c'est-à-dire, le bien-être est accessible et est réalisable pour les pays qui le souhaitent, puisque ces deux pays réussissent et sont sur le chemin du développement. Ce faisant, pour pouvoir atteindre ce bien-être, il ne suffit pas seulement d'avoir d'immenses ressources pétrolières comme au Congo-Brazzaville. Mais il faut aussi pouvoir compter sur une volonté politique assumée par des élites intègres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Politiques sociales, Développement, Bien-être, État social, État-providence, Mondialisation, Élites intègres.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.2969
Date January 2006
CreatorsNgouari, Appolinaire Attant
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
Detected LanguageFrench
TypeMémoire accepté, NonPeerReviewed
Formatapplication/pdf
Relationhttp://www.archipel.uqam.ca/2969/

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