Titre de l'écran-titre (visionné le 26 juillet 2023) / Introduction : En 2016, on comptabilisait plus de 500 000 personnes vivant dans des établissements de soins de longue durée (ESLD) (1), 2076 établissements au Canada (2) et des milliers de personnes en attentes pour un lit en ESLD (3). Les ESLD sont des environnements de soins complexes dus aux besoins multiples et particuliers des résidents. Plus du trois quarts des résidents vivent avec une maladie neurologique, plus de la moitié avec une maladie cardiaque, la moitié avec une maladie musculosquelettique et un peu moins que la moitié avec une maladie psychiatrique (4). Le contexte pandémique a exacerbé la situation déjà précaire des ESLD. Les personnes qui résident en ESLD sont particulièrement à risque d'être infectées par la COVID-19 et d'en décéder (5). 80% des décès totaux de la première vague étaient des personnes âgées de 65 ans et plus (6). Plusieurs experts sont à réfléchir des solutions afin d'améliorer les conditions de travail des infirmières ainsi que les milieux de vie et les soins offerts aux personnes âgées (7, 8). Dans cette optique d'amélioration, il s'impose de questionner la capacité des ESLD à implanter de telles interventions. Cependant, la science de la mise en œuvre dans un contexte de soins aux personnes âgées est jusqu'ici un domaine de recherche peu exploré et encore moins dans un contexte d'ESLD canadiens (9). Or, le développement des connaissances dans ce domaine pourrait grandement améliorer la préparation à l'innovation et l'implantation d'interventions. Hypothèses : Les hypothèses de recherche sont les suivantes : la taille organisationnelle, la position en milieu urbain de l'ESLD et les ESLD privés à but lucratifs seront associée positivement à la préparation organisationnelle des employés à l'implantation d'interventions. Méthode : Un devis de recherche corrélationnel descriptif a été choisi afin d'atteindre le but de cette étude. Les caractéristiques organisationnelles ont été recueillies par enquête dans 47 ESLD à travers le Canada. Une variété de participants (Infirmières, Infirmières chefs, gestionnaires, personnel de soutien, etc.) par ESLD ont été recrutés pour compléter le questionnaire OR4KT sur la préparation organisationnelle ainsi que des données sociodémographiques et un gestionnaire par établissement a fourni les données sociodémographiques de l'établissement. Après l'analyse des postulats et du CCI, un modèle linéaire mixte à un niveau a été produit pour chacun des facteurs organisationnels. Des tests bivariées ont aussi été menés. Résultats : Les modèles linéaires mixtes pour ces trois facteurs n'étaient pas significatifs. Certains biais méthodologiques pourraient expliquer cette problématique. La zone géographique est le seul facteur organisationnel qui a été identifié comme ayant une différence significative entre les catégories à l'aide du test de Kruskal Wallis. / Introduction: In 2016, there were over 500,000 people living in long-term care facilities (LTCF)(1), 2076 facilities in Canada (2) and thousands of people waiting for an LTCF bed (3). LTC facilities are complex care environments due to the multiple and complex needs of residents. More than three-quarters of residents live with neurological disease, more than half with cardiac disease, half with musculoskeletal disease and slightly less than half with psychiatric disease (4). The pandemic context has exacerbated the situation. Persons residing in LTCF are particularly at risk of becoming infected with and dying from COVID-19 (5). 80% of the total deaths in the first wave were among people aged 65 years and older (6). Many experts are considering solutions to improve the working conditions of nurses as well as the living environments and care offered to the elderly (7, 8). In this context of improvement, we must also ask ourselves whether LTC homes have the capacity to implement such interventions. However, the science of implementation in aged care settings is, to date, an under-explored area of research and even less in Canadian LTC settings (9). Yet, the contribution of this area could greatly enhance the readiness for innovation and implementation of interventions. Aims: The research hypotheses are that organizational size, urban location of the LTC facility, and private for-profit LTC facilities will be positively associated with organizational readiness to implement interventions. Method: A descriptive correlational research design was chosen to achieve the purpose of this study. Organizational characteristics were collected by survey from 47 LTC sites across Canada. A variety of participants (nurses, nurse leaders, managers, support staff, etc.) per LTC were recruited to complete the OR4KT organizational readiness questionnaire as well as sociodemographic data and one manager per facility provided the facility's sociodemographic data. After the analysis of postulates and ICC, a one-level linear mixed model was generated for each of the organizational factors. Bivariate tests were also conducted. Results: The linear mixed models for these three factors were not significant. Some methodological bias could explain this problem. Geographic area was the only organizational factor that was identified as having a significant difference between categories using the Kruskal Wallis test. Conclusion : Recommendations will be proposed to facilitate the implementation of intervention in LTC.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/121768 |
Date | 23 October 2023 |
Creators | Bergeron-Drolet, Laurie-Ann |
Contributors | Hardy, Marie-Soleil, Fleet, Richard |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (xiii, 76 pages), application/pdf |
Coverage | Canada. |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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