Les espaces clos constituent des lieux où la plupart des pathologies infectieuses sont contractées. Le temps passé et le confinement dans ces environnements favorisent notamment l’émergence et la transmission de certaines viroses respiratoires. Des travaux ont montré que certaines surfaces étaient fréquemment contaminées dans ces espaces. Il a également été mis en évidence un lien entre la présence de virus sur les surfaces et des cas d'infections. Le rôle de l’environnement sur la survie du virus, en particulier la part relative des fomites, bien qu’évoquée, demeure méconnu. Ce travail de recherche vise donc à évaluer la propension des supports à inhiber la transmission des virus. Dans ce contexte, l'objectif de ce travail de thèse est d'étudier les matériaux et produits de construction sur cette question. L'originalité de cette thèse réside dans le développement de méthodologies de contamination pour reproduire la contamination des surfaces par une émission oropharyngée en utilisant un substitut salivaire associé à deux modes de contamination des surfaces : l'aérobiocontamination et le dépôt de gouttelettes. Le suivi des contaminations est assuré par une approche quantitative basée sur l'ARN des particules virales et une approche quantitative basée sur l'infectiosité des particules virales. Les résultats montrent que le virus est capable de conserver une part de son infectiosité après une aérosolisation artificielle. Ils mettent également en évidence la capacité de certains matériaux, tels que le cuivre et le linoléum à affecter le génome viral en fonction du mode de contamination. Néanmoins, certains matériaux permettent de préserver l'infectiosité pendant au moins 24h / Most infectious diseases are contracted in indoor environments. The time spent and the confinement in these spaces fosters the emergence and transmission of certain respiratory viruses. Various studies have shown a link between the presence of viruses on surfaces and infections. The role of the environment on the survival of the virus, particularly the relative share of fomites, although briefly mentioned, remains unknown. This research aims to evaluate the propensity of media to inhibit the transmission of viruses. In this context, the aim of this work is to study the role of building materials and products. The originality of this thesis lies in the development of methodologies to reproduce contaminating surface contamination by oropharyngeal emission, using a saliva substitute associated with two modes of surface contamination: airborne contamination and droplets deposition. Monitoring of contamination is provided by two quantitative approaches. One based on the RNA of the viral particles and the other on the infectivity of viral particles. The results show that the virus is able to retain some of its infectivity after an artificial aerosolization. They also highlight the ability of certain materials, such as copper and the linoleum to affect the viral genome according to the mode of contamination. However, some materials can preserve infectivity for at least 24 hours
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PESC1101 |
Date | 22 March 2016 |
Creators | Cordonnier, Florian |
Contributors | Paris Est, Gehin, Evelyne |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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