Suite à l'observation d'une différence de rendement de photomarquage entre le récepteur AT[indice inférieur 1] humain (hAT[indice inférieur 1]) marqué avec un agoniste et un antagoniste, nous avons voulu identifier le point de contact entre le récepteur et la position 3 du ligand en fonction de l'état d'activation du récepteur ou de l'activité intrinsèque du ligand. Pour ce faire, nous avons utilisé deux analogues de l'angiotensine II, le [Sar[indice supérieur 1] Bpa[indice supérieur 3]] Ang II, un agoniste partiel, et le [Sar[indice supérieur 1] Bpa[indice supérieur 3] Ile[indice supérieur 8]] Ang II, un antagoniste et la méthode de photomarquage par affinité. Les analogues ont une forte affinité pour le récepteur hAT[indice inférieur 1]-WT avec des K[indice inférieur d] respectifs de 1,2nM et 0,7nM. De plus, pour travailler avec différents états d'activation du récepteur nous avons utilisé les récepteurs mutants constitutivement actifs hAT[indice inférieur 1]-N111G et hAT[indice inférieur 1]-N111G-I172M produits par mutagenèse dirigée, le récepteur de type sauvage (hAT[indice inférieur 1]-WT) et un récepteur constitutivement inactif hAT[indice inférieur 1]-N111W. À l'aide des analogues monoiodés ([indice supérieur 125]I-[Sar[indice supérieur 1] Bpa[indice supérieur 3]] Ang II et [indice supérieur 125]I-[Sar[indice supérieur 1] Bpa[indice supérieur 3] Ile[indice supérieur 8]] Ang II), nous avons spécifiquement photomarqué le récepteur hAT[indice inférieur 1]-WT et les différents mutants transfectés dans des cellules COS-7. L'étude des rendements de photomarquage a démontré un meilleur rendement avec le ligand [Sar[indice supérieur 1] Bpa[indice supérieur 3] Ile[indice supérieur 8]] Ang II pour le récepteur hAT[indice inférieur 1]-WT. Le récepteur mutant hAT[indice inférieur 1]-N111G ne voyait pas de différence entre les deux ligands et avait un rendement très élevé, il en était de même pour le récepteur mutant hAT[indice inférieur 1]-N111W. Ainsi, l'état d'activation du récepteur ne changerait pas la proximité du résidu 3 et de son contact. Alors le contact serait peut-être réorienté. Pour déterminer cette région, nous avons fait l'analyse des complexes covalents séparés sur gel de polyacrylamide (SDS-PAGE) qui a révélé une bande radioactive de poids similaire pour tous les récepteurs correspondant à la masse relative apparente d'environ 100 kDa. Les complexes marqués ont ensuite subi diverses digestions pour déterminer la région de contact entre la 3[indice supérieur e] position de l'Ang II et les différents récepteurs mutés. Suite à ces digestions nous avons été en mesure de conclure que la région de contact se situait entre N[indice supérieur 168]-E[indice supérieur 173]. Afin de vérifier si la région de contact était la même pour le récepteur hAT[indice inférieur 1]-WT et le récepteur mutant hAT[indice inférieur 1]-N111G nous avons déterminé s'il y avait une monopolisation du marquage, qui est un indice de proximité du point de contact. Ces résultats permettent de conclure que la région de contact entre la position 3 de l'angiotensine II et le récepteur hAT[indice inférieur 1] activé est la même que pour le récepteur inactivé. Ainsi, peu de mouvements seraient observés dans cette région lors de l'activation du récepteur.
Identifer | oai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/3901 |
Date | January 2007 |
Creators | La Haye-Renaud, Marie-Pier |
Contributors | Escher, Emanuel |
Publisher | Université de Sherbrooke |
Source Sets | Université de Sherbrooke |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Mémoire |
Rights | © Marie-Pier La Haye-Renaud |
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