Après la fin de la guerre froide, les États-Unis et la Russie définissent leurs relations en termes de partenariat stratégique. Cependant, les Administrations des deux États ne semblent pas pouvoir établir un dialogue sur une base permanente, même si la coopération bilatérale semble réussie dans certains domaines. La recherche présente propose un cas d'étude simple : le projet américain de bouclier antimissile pour l'Europe, qui illustre l'impasse du partenariat de la dernière décennie. En nous basant sur la théorie néo-réaliste de Walt « l'équilibre des menaces », nous formulons notre hypothèse : les divergences des perceptions des menaces influent sur la présence ou l'absence de la coopération entre Moscou et Washington. L'analyse qualitative des documents stratégiques des deux États, ainsi que les déclarations politiques nous amènent à rejeter notre supposition de base. La perception des menaces n'est pas un facteur décisif pour la coopération bilatérale dans le domaine de la défense antimissile.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/23621 |
Date | 18 April 2018 |
Creators | Oshurkova, Anastasia |
Contributors | Kimball, Anessa |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | x, 119 p., application/pdf |
Coverage | Europe, Russie, États-Unis |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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