Dans les pays de type climatique aride ou désertique, l'alimentation contemporaine des nappes est un problème particulièrement irritant pour l'hydrogéologue . En effet, la faiblesse des précipitations amène à s'interroger sur le devenir des eaux météoriques. Sont- elles entièrement évapotranspirées ? S'infiltrent-elles jusqu'à la nappe? Si oui, dans quelles conditions et dans quelles proportions ? Autant de questions auxquelles, il n'est pas facile de donner une réponse, surtout en regard des connaissances actuelles sur les processus de transfert d'eau dans les milieux poreux non saturés et des difficultés d'expérimentation dans les conditions naturelles . De plus, l'évapotranspiration réelle est une donnée difficile à cerner dans ces régions où les formules classiques d'évapotranspiration potentielle ne donnent qu'une idée inexacte du phénomène. Aussi dans la présente étude me suis-je efforcé de répondre à ces questions dans la mesure des moyens mis à ma disposition . Simultanément sur le terrain ont été menées deux campagnes de mesures. L'une consistait à observer les variations du niveau piézométrique des nappes par des relevés périodiques, l'autre à mesurer la teneur en eau du sol dans la tranche superficielle (0-5 m) à l'aide d'une sonde neutronique. A ces observations vient s'ajouter une analyse isotopique des différentes eaux rencontrées. Après avoir situé la zone d'étude dans son contexte tant géo- 9raphique qu'hydroclimatologique et géologique, on abordera successivement : - les variations de la teneur en eau du sol, - les variations piézométriques des nappes, - l'analyse isotopique des eaux.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00781723 |
Date | 18 June 1976 |
Creators | Allemmoz, Michel |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0017 seconds