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Évapotranspiration et régime d'irrigation à la pépinière de Luceville basés sur le bilan hydrique

Partout dans le monde, on utilise la méthode de Penman pour évaluer l'évapotranspiration potentielle. Cette méthode tient compte de l'énergie disponible au milieu, sous forme de rayonnement et de transport aérodynamique. Le rayonnement net n'étant pas toujours mesuré, Penman calcule ce paramètre à l'aide d'une équation basée sur le bilan radiatif, dont les coefficients sont partiellement déterminés à partir de données expérimentales recueillies en Angleterre. Notre objectif est de déterminer la meilleure équation permettant de calculer le rayonnement net à Luceville. A partir de coefficients trouvés à cet endroit et de différentes combinaisons de coefficients rapportés par divers auteurs dont Penman et Mateer, nous avons analysé sept équations basées sur le bilan radiatif. Nous avons aussi expérimenté 11 équations de régression linéaire, ou Rn est fonction de variables météorologiques standard. Le rayonnement, calculé par les deux meilleures équations et comparé par régression au rayonnement net mesuré, montre que cette méthode (régression) donne un coefficient de corrélation plus élevé que celui de l'équation de Mateer adaptée. Pour notre étude, nous retenons quand même cette dernière équation car elle se base sur des principes physiques qui la rendent plus applicable ailleurs. Cette équation de Mateer adaptée s'exprime de la façon suivante: Rn = (1 - r) Rₒ (0.355 + 0.68 n/N) - oTₐ⁴ (0.395 + 0.048 /ea) (0.2 + 0.8 n/N) La méthode de Penman est utilisée en vue d'estimer les besoins en eau nécessaire à l'irrigation. Toutefois cette méthode est laborieuse et coûteuse si elle est employée quotidiennement. Elle a donc été utilisée pour estimer un facteur de conversion permettant de calculer l'évapotranspiration potentielle à partir de l'atmomètre Bellani à plaque noire. C'est un appareil pratique et peu coûteux. Le facteur de conversion trouvé est égal à .01 cm par ml d'eau évaporée et s'approche beaucoup de celui trouvé par Robertson et Holmes (1959). Le bilan hydrique du sol est établi dans trois places-échantillons à la pépinière de Luceville, en se servant de profils hydriques journaliers. Ce bilan est fait dans le but d'estimer l'évapotranspiration réelle mensuelle et saisonnière et pour certaines périodes sèches et pluvieuses entre le 14 mai 1975 et le 23 septembre 1975. Nous constatons les changements de réserves en eau survenus au cours de chaque période et cela pour différentes tranches de sol. Pour la saison, un déficit de 2 cm est remarqué entre 0 et 60 cm de profondeur dans le sol. L'évapotranspiration réelle est égale à 10.5 cm pour la période choisie. L'évapotranspiration réelle est ensuite comparée à l'évapotranspiration potentielle calculée par la méthode de Penman. Cette comparaison montre que l'évapotranspiration réelle est égale à 41 pour cent de l'évapotranspiration potentielle saisonnière. Ce pourcentage monte à 52 pour les périodes pluvieuses et descend à 21 pour les périodes sèches.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/60187
Date03 April 2024
CreatorsStein, Jean
ContributorsPlamondon, André P.
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format118 feuillets en foliotation multiple, application/pdf
CoverageQuébec (Province) Luceville.
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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