Plusieurs auteurs ont attesté l'emploi de pitch contrastif en innu, une langue qui fait partie de la branche centrale des langues algonquiennes. Il n'y a pourtant que trois études acoustiques de ce phénomène prosodique (Rochette et Guay 1975, Martin 1980 et Malo 1981), qui portent toutes uniquement sur des formes flexionnelles verbales du dialecte de Mingan et qui ont produit des résultats contradictoires. Jusqu'à maintenant, on a porté très peu d'attention aux autres emplois des tons dans cette langue. Seuls les travaux de Drapeau (1979 et 2006) et Drapeau et Mailhot (1989) rendent compte de ce phénomène et de son origine dans le dialecte de l'Ouest, mais les analyses acoustiques restent à venir. Dans le but de fournir des données phonétiques synchroniques, qui permettraient de confirmer l'existence et l'emploi des tons dans le dialecte de l'Ouest, et pour connaître les éléments phonétiques qui jouent dans la production de ce phénomène, nous avons choisi d'effectuer un test de production et un test de compréhension auprès de plusieurs locuteurs natifs de deux communautés innues (Betsiamites et Sept-Iles). Nos résultats démontrent l'existence d'un ton bas sur la syllabe finale des mots qui ont subi le processus d'apocope ou celui de dégemination des consonnes en finale de mot. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Phonétique, Ton, Pitch, Innu.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.3239 |
Date | January 2006 |
Creators | Stevenson, Sophia |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/3239/ |
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