W. von Humboldt introduit une pensée romantique du langage, s’éloignant ainsi des interprétations nées chez les philosophes grecs. La langue est considérée digne d’une étude philosophique sérieuse.Plus tard, les courants contemporains du langage élaborent de nouveaux rapports entre langue et réalité. La tradition herméneutique et, principalement, le tournant linguistique donnent une clé de compréhension des philosophes du vingtième siècle. En outre, la lecture constructiviste de Derrida est aussi considérée mais ses atouts sont finalement contestés en estimant l’argumentation de Marion.Dans ce cadre, les philosophies de Heidegger, Lévinas et Wittgenstein sont abordées, d’abord dans une étude du rapport entre langue et être et ensuite dans des problématiques discrètes qui illuminent le sujet.Au fil du texte, la question sur l’indicible et sur les limites du langage est toujours présente et guide le récit.Les analyses faites sur des œuvres principales des trois philosophes ainsi que des critiques faites à ce propos signalent tant le rejet de l’héritage métaphysique traditionnel et de sa conception du langage que des nouvelles façons de considérer le rôle du langage dans la philosophie contemporaine. Pour chaque philosophe, en dépit des différences, la langue devient centrale et sa source se trouve en elle-même.Ces analyses mènent à l’affirmation qu’il n y a pas de place pour un indicible proprement dit dans leurs pensées. Au contraire, le tournant vers le langage a pris le chemin vers une dicibilité totale. / W. von Humboldt introduced a romantic approach to language, far from the interpretations which originated with the Greek philosophers. Language is considered worthy of serious philosophical study.Later, new relationships between language and reality would develop from contemporary thought about language. The hermeneutics tradition and, mainly, the linguistic turn provide a key to understanding the philosophers of the twentieth century. The text also considers a constructivist reading of Derrida but such a reading is ultimately weakened by Marion’s argumentation.In this context, the philosophies of Heidegger, Levinas and Wittgenstein are discussed, first in a study of the relationship between language and being, then in terms of more specific issues which help to throw light on the subject.In the course of the text, the question of the unsayable and of the limits of language is always present and guides the discourse.Analyses of major works of the three philosophers and their critics show a rejection of inherited metaphysical conceptions and the consequent views of language as well as new ways of looking at the role of language in contemporary philosophy. For every philosopher, despite their differences, language becomes central and its source is found in itself.These analyses lead to the assertion that there is no place for a proper unsayable in the thought of the three philosophers. On the contrary, the turn towards language has forged a path to a full sayability.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011PA040199 |
Date | 08 October 2011 |
Creators | Tirelli Soriente, Guillermo Adrian |
Contributors | Paris 4, Marion, Jean-Luc |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0027 seconds