Cette thèse s’attache à l’antimondialisation dans la presse écrite française. La première partie précise la perspective théorique adoptée dans l’appréhension des discours médiatiques. Une approche en termes de cadre et de cadrage est privilégiée. Elle encourage notamment à se dégager d’une approche des discours médiatiques comme « représentation de » et à leur reconnaître leur pouvoir sur la fondation d’un monde commun. La partie B s’attache à l’antimondialisation comme événement. C’est par et dans l’événement que le mouvement apparaît et trouve une consistance et une esthétique dans l’espace public médiatisé et ce à partir du contre-sommet de Seattle de 1999. C’est ensuite dans le paradigme événementiel, performance après performance, que le mouvement acquiert son identité et son récit, se constituant ainsi comme acteur politique. La partie C est l’occasion de s’attacher spécifiquement à l’année 2001. La violence pose problème. En juillet, ce sont les violents incidents de Gênes, en Italie, durant lesquels un jeune manifestant est tué par un carabinier. En septembre, ce sont les attentats contre les Twin Towers de New York. Ces deux événements sont traités à travers les conséquences qu’ils ont sur les discours de presse qui portent sur l’antimondialisation. Enfin, une dernière partie traite de la constitution de l’altermondialisation comme discours social spécifique et de sa diffusion et circulation –de sa trivialité- au sein du discours social global. / This work deals with the global justice movement –“altermondialisation”- in the French press. The first part precises the theoretical perspective used when we study the media discourses. The notions of frame and framing are presented and adopted. They encourage to give up the approaches of media discourses which are discussed in terms’ of “representation of” and to recognize their power in the foundation of the common world. The part B is about the global justice movement like an event. Indeed, it’s through and by the event that the movement appears and finds, after the Seattle summit in 1999, a consistence and an esthetic in the mediated public sphere. Then, it’s through the paradigm of events that the global justice movement finds his identity and story and becomes a political actor. The part C concerns the year 2001. The violence becomes a problem. In July, violent fights between demonstrators and the Italian police end with the death of a young man. In September, it‘s the terrorist attack against the Twin towers in New York. The events are both studied through the consequences they have on the media discourses which deal with the global justice movement.In the last part, we analyze “altermondialisation” like a specific social discourse and his spread and circulation –his triviality- in the global social discourse.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2009LYO20073 |
Date | 07 December 2009 |
Creators | Auboussier, Julien |
Contributors | Lyon 2, Tétu, Jean-François |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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