La carrière politique de Louis-Philippe Pelletier se déroule d'abord sur la scène provinciale où il se fait le défenseur des valeurs de la société canadienne-française. Au cours de cette expérience, le nationalisme de Pelletier évolue pour mieux tenir compte de la complexité du monde politique et de ses contraintes. C'est donc animé d'un nationalisme plus pragmatique que Pelletier devient, en 1911, ministre conservateur-nationaliste dans le gouvernement fédéral conservateur de R.-L. Borden, où il veut promouvoir les intérêts des Canadiens français. Toutefois, les forces en présence au sein du gouvernement, nettement défavorables à la thèse nationaliste, empêchent Pelletier de faire valoir celle-ci. De fait, il ne réussit à mener à bien que ceux des projets qui intéressent directement la région de Québec qu'il représente ou le ministère des Postes qui lui est confié. Pour ce qui est des projets à caractère plus nationaliste, Pelletier se heurte systématiquement aux visées nettement impérialistes du Cabinet et se range finalement derrière celui-ci . Les nombreuses compromissions auxquelles a dû consentir Pelletier, de 1911 à 1914, pour conserver une place au Cabinet constituent un intéressant exemple du douloureux mariage du mouvement nationaliste et du parti conservateur au Canada. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/17653 |
Date | 11 April 2018 |
Creators | Goulet, Danièle |
Contributors | Bélanger, Réal |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | x, 188 f., application/pdf |
Coverage | Canada, Québec (Province), 1867-1897., 1911-1921. |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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