Bien que la séparation soit un élément majeur de la métaphysique platonicienne, elle y demeure vague et inexpliquée, comme un sujet à la fois captivant mais ô combien embarrassant. Aristote est vraisemblablement le premier à avoir tenté de donner à la séparation une signification rigoureuse. Pour ce faire, il n’a pas initié sa recherche dans l’ordre métaphysique, plus abstrait, mais il s’est plutôt laissé guider par son esprit de biologiste et de physicien. Son rejet de la séparation est le résultat d’un cheminement qui passe de la physique à la logique, avant d’aboutir à la métaphysique. Celle-ci représente donc un couronnement et non un commencement. Notre examen est une tentative de dépeindre un Aristote qui reste profondément marqué par son maître, mais chez qui l’horreur de l’imprécision est telle, qu’il en vient à refuser des conceptions aussi importantes que celles de la séparation et de la participation.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/62725 |
Date | 03 January 2022 |
Creators | Dufour, Richard |
Contributors | Narbonne, Jean-Marc |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | iv, 135 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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