En 1847 et 1848, la station de quarantaine de la Grosse-Île est submergée par une vague d'émigrants d'une ampleur sans précédent. Plusieurs centaines d'enfants sont alors pris en charge à Québec, principal port d'entrée dans les Canadas au XIXe siècle. Ces enfants sont un reflet de l'émigration de ces deux années. Seules leur condition d'orphelin et leur âge, combinés à leur nombre très élevé, justifient une étroite collaboration, pour leur prise en charge, entre l'Etat, l'Eglise et la population. Les raisons de cette implication sont propres à chacun des acteurs. L'État cherche à conserver un équilibre social; l'Église, outre l'aspect charitable de son engagement, cherche à améliorer sa situation sociale. La population, motivée par un sentiment charitable et par les prêtres, trouve, en ces enfants, une aide précieuse sur les fermes ou dans les riches maisons de Québec. La plupart des orphelins ne sont pas adoptés et plusieurs doivent travailler pour subvenir à leurs besoins. Il est néanmoins permis de croire que la majorité d'entre eux sont bien traités par leur famille d'accueil. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/17770 |
Date | 11 April 2018 |
Creators | Belley, Marie-Claude |
Contributors | Fyson, Donald |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | v, 126 f., application/pdf |
Coverage | Québec (Province), 19e siècle |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.0022 seconds