L’identification des auteurs d’incendies criminels où un accélérant a été utilisé demeure à ce jour un domaine de recherche en développement. Les traces biologiques reines pour l’identification de personnes comme l’ADN et les traces papillaires sont généralement détruites, donc rarement recherchées. Pourtant, lier l’auteur des faits au lieu de l’incendie est un réel besoin. Ce lien pourrait être établi par l’inférence de source des traces d’accélérant détectées sur les lieux avec une source potentielle souvent amenée par l’enquête comme des objets saisis en possession du suspect (vêtements), un jerrican ou encore des prélèvements effectués sur ses mains. Dès lors, la question qui se pose consiste à déterminer si les traces d’accélérant détectées sur les lieux et les traces détectées sur l’élément de comparaison partagent une source commune. Ainsi, l’inférence de source de l’accélérant constitue une alternative au manque de traces matérielles de sorte à fournir des éléments de preuve à la suite d’un incendie volontaire. En ce sens, cette recherche propose une approche chimiométrique non ciblée pour l’inférence de source de liquides inflammables en science forensique. Cette approche a été appliquée à un échantillonnage conséquent d’essences non altérées et à un échantillonnage réduit d’essences altérées de 0 à 99% par évaporation et par combustion. L’évaluation des résultats a validé l’hypothèse selon laquelle il est possible de lier des échantillons d’essences altérés ou non, par évaporation ou combustion, indépendamment du mode et du degré d’altération. / The identification of arsonists when an accelerant was used is still a challenging and ongoing research area. Golden standards in forensic human identification such as DNA and fingermarks are usually destroyed during the fire, hence not often looked for. It is yet obvious that the need to link the perpetrator to the arson site exists. This link could be made through a source inference process of the traces of an accelerant detected on site. These traces could be compared with a potential source often brought by the police investigation such as seized items in possession of a suspect (clothes), a jerrican or even hand sampling. Thenceforward, the question arising would be to determine if the traces of an accelerant from unknown source share a common source with the seized item. Thus, the source inference of accelerants constitutes an alternative to the lack of material traces in order to provide evidence in arson cases. To tackle this question, the present research proposes an untargeted chemometric approach for the source inference of ignitable liquids in forensic science. This approach was applied to a large dataset of unaltered gasoline samples and to a reduced one of altered samples by evaporation and combustion between 0 and 99%. The evaluation of results shows that it is possible to link gasoline samples altered or not by evaporation and combustion independently of the alteration mode and degree..
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018SACLA017 |
Date | 13 September 2018 |
Creators | De Figueiredo, Miguel |
Contributors | Université Paris-Saclay (ComUE), Rutledge, Douglas N. |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0016 seconds