Après le bac, la majorité des jeunes mahorais poursuit leurs études en métropole, une mobilité favorisée par le manque de formation supérieure sur l’île. Le taux d’échec très important par rapport à la moyenne nationale en première année a suscité notre intérêt à ce sujet. Pourquoi ce public serait-il plus touché par ce phénomène d’échec que les autres ? Quelles enétaient les causes ? Notre objectif a dès lors été, dans un premier temps de définir l’état de la situation en étudiant une cohorte donnée et en la comparant aux résultats nationaux et ensuite trouver les causes de cet échec à partir des résultats de la cohorte étudiée et des entretiens réalisés auprès d’étudiants mahorais. Bien qu’ils aient reçu les mêmes enseignements que leurs camarades métropolitains, le contexte de vie et d’études complexe dans lequel ils déroulent leurs scolarités antérieures impactent grandement leurs résultats scolaires dans le supérieur et les défavorise en termes de compétitivité. La différence socioculturelle très marquée qui les assimile aux étudiants étrangers en mobilité limite leur intégration sociale et académique. / After graduating from high school, a majority of young Mahorais keep on studying in mainland France. This mobility is triggered by the lack of higher education on the island. The very high failure rate compared to the national average in the first year has attracted our interest. Why would this audience be more affected by this phenomenon of failure than others? What were the causes? Our aim has therefore been, first, to define the state of the situation by studying a given cohort and comparing it with national results, and then to find the causes of this failure from the results of the study cohort and the interviews carried out withMahorais students. Though they have received the same teachings as metropolitan students, the complex context of life and study in which they conduct their previous schooling greatly affects their academic performance in higher education and puts them at a competitive disadvantage. The very marked socio-cultural difference that assimilates them to foreign students in mobility limits their social and academic integration.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2019LYSE2045 |
Date | 10 July 2019 |
Creators | Ali Saanda, Nassabia |
Contributors | Lyon, Cosnefroy, Laurent |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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