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Invasion biologique & écologie de la santé vétérinaire : le cas des communautés de tiques et pathogènes associés au Bénin et au Burkina Faso à l’heure de leur invasion par la tique du bétail Rhipicephalus (Boophilus) microplus / Biological invasion & veterinary health ecology : the case of ticks and tick-borne pathogens communities from Benin and Burkina Faso at the time of their invasion by the cattle ticks Rhipicephalus (Boophilus) microplus

L’Afrique de l’Ouest subit l'invasion rapide de la tique du bétail associée aux plus fortes pertes économiques au monde : Rhipicephalus (Boophilus) microplus. Cette tique a été accidentellement introduite au Bénin et en Côte d’Ivoire en 2006. En 2011, des éleveurs burkinabés se plaignent de l’impossibilité de contrôler de très fortes infestations de leurs troupeaux par des tiques (entrainant morbidité et perte de poids du bétail) : il s’agit de R. microplus. Cette thèse poursuit deux objectifs clefs pour la détermination de mesures de protection de la santé du bétail. Le premier consiste à comprendre les mécanismes mis en jeu dans cette invasion par les outils de génétique des populations (e.g. tests de l’existence de couloirs d’invasions privilégiés; structure génétique des populations de tiques, estimations de tailles de populations entre zones d’introduction et front d’invasion ; distance de flux géniques par génération de tique). Le couplage de ces informations avec celles des niveaux de résistances aux acaricides utilisables en élevage permettront d’évaluer les stratégies de contrôles les plus à mêmes d’enrayer cette invasion. Le second consiste à anticiper l’impact de cette invasion sur l’épidémiologie de pathogènes vectorisés par les tiques du bétail. Il s’agira d’abord ici d’évaluer l’impact de la présence/absence de R. microplus (vectrice entre autres de Babesia bovis, B. bigemina ou Anaplasma marginale) sur la communauté autochtone de tiques du bétail. / West Africa is undergoing fast spread of the cattle tick associated with highest economic losses worldwide: Rhipicephalus (Boophilus) microplus, which was accidentally introduced in Benin and Côte d'Ivoire in early 2000s. In 2011, Burkinabe farmers complain about the impossibility of controlling very large infestations of their cattle by ticks (causing morbidity and loss of livestock weight): results of R. microplus infestation. This thesis has two key objectives for the determination of animal health protection measures. The first is to understand the mechanisms involved in this invasion by population genetic tools (e.g. tests of the existence of privileged invasions corridors, genetic structure of tick populations, population size estimates between introduction areas and invasion front, distance of gene flow by tick generation). Coupling these informations with those of resistance to the common acaricides used in farming will allow assessing of the most control strategies to stop current invasion. The second is to anticipate the impact of the invasion on the epidemiology of pathogens vectored by cattle ticks. It will be here first to assess the impact of the presence / absence of R. microplus (vector of Babesia bovis, B. bigemina and Anaplasma marginale) on the native cattle ticks’ communities.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016MONTT115
Date16 March 2016
CreatorsBiguezoton, Abel Sènagbè
ContributorsMontpellier, Université d'Abomey-Calavi (Bénin), Chevillon, Christine, Farougou, Souaibou
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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