La politique canadienne en matière de biodiversité compte des failles importantes, notamment l'adoption tardive d'une loi protégeant les espèces en péril. Au cours des dernières années, le gouvernement fédéral à tenté à trois reprises d'adopter une législation sur les espèces en péril, et le dernier projet, qui a reçu la sanction royale en décembre 2002, a été sévèrement critiqué par plusieurs observateurs. Nous croyons que le gouvernement fédéral a longtemps attendu avant de mettre en place une loi sur les espèces en péril parce qu'il considérait durant de nombreuses années, que dans le contexte du fédéralisme les coûts politiques associés à une telle mesure étaient plus importants que les bénéfices. Plus précisement, nous démontrerons que la théorie mise de l'avant par Kathryn Harrison sur le calcul des coûts et bénéfices sur la mise en place d'une politique (notamment en terme d'appui dans l'opinion publique), est une explication crédible pour comprendre l'élaboration d'une politique environnementale canadienne sur les espèces en péril.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/26385 |
Date | January 2003 |
Creators | Maisonneuve, Mélanie |
Contributors | Juillet, Luc, |
Publisher | University of Ottawa (Canada) |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Format | 123 p. |
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