Le but de ce mémoire est de mettre en évidence la réaction des membres du Congrès des États-Unis dans le cadre de l'affaire Alger Hiss de 1948 à 1960. Selon notre source principale, le Congressional Record, nous avons pu faire ressortir les divergences d'opinions qui existaient entre les partisans des partis démocrate et républicain. En ce qui concerne les démocrates du Nord, nous avons établi leur tendance à nier le fait de l'infiltration soviétique dans le département d'État américain. De leur côté, les républicains ont profité du cas de Hiss pour démontrer l'incompétence du président Truman dans la gestion des affaires d'État. Il est intéressant de noter que, à la suite de l'avènement du républicain Dwight D. Eisenhower à la présidence en 1953, un changement marqué d'opinions quant à l'affaire Hiss s'opère ainsi que l'attitude des deux partis envers le communisme. Les démocrates, en fait, se mettent à accuser l'administration en place d'inaptitude dans l'éradication des espions et des communistes. En ayant recours à une stratégie similaire à celle utilisée par les républicains à l'époque Truman, ceux-ci n'entachent toutefois guère la réputation d'Eisenhower. Nous terminons en montrant que le nom d'Alger Hiss, vers la fin de la présidence Eisenhower, s'avère le symbole de la corruption soviétique et de l'espionnage durant cette période marquante de la Guerre Froide. / This masters thesis examines the reactions of members of the House of Representatives and the Senate to the Alger Hiss case starting in 1948 until the end of 1960. Through analysis of the Congressional Record, a striking contrast in political opinions emerged. While Northern Democrats denied the possibility of Soviet infiltration during the HUAC hearings, Republican’s used the Hiss scandal to demoralize the Truman administration. The election of Dwight D. Eisenhower to the presidency in 1952 changed the way both parties reacted to the communist issue and the repercussions of the Hiss case. Whereas Democrats had previously contradicted accusations of Soviet espionage in the State Department, they began criticizing the Republican administration of being soft on communism in an attempt to recreate the same atmosphere of distrust that had plagued Truman’s time in office. By the end of Eisenhower’s presidency in 1961, Alger Hiss’ name came to represent Soviet espionage of the Cold War era.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/24236 |
Date | 19 April 2018 |
Creators | Rainville, Brigitte |
Contributors | Lemelin, Bernard |
Source Sets | Université Laval |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 149 p., application/pdf |
Coverage | États-Unis, 20e siècle, 1945-1989 |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.005 seconds